Le meilleur conseil qu'il pouvait donner, c'était d'être soi-même, de ne pas chercher à être un autre, mais de puiser en soi ce qu'il y avait de meilleur et de le magnifier. Mais sait-on vraiment qui on est vraiment quand on joue un personnage? Jusqu'à quel point peut on lâcher prise? C'est cette réflexion qui l'amène à écrire Soyez vous même. Un entretien banal d'embauche qui tourne au carnage, où la jeune postulante se verra pousser à bout, dans ses plus profonds retranchements. Soyez vous meme theatre de belleville fleurie 2014. Et on se régale, dans cette farce outrancière et décalée. On se régale et on se délecte de l'écriture sèche, mordante et cassante. Les injonctions cinglantes de la recruteuse, aussi perverse que cynique, les réponse de la jeune femme aussi perdue que peu à peu révoltée ( « Lâchez prise! Donnez moi quelque chose de vrai, d'unique, d'instantané… Pas cette bouillie précuite.. votre présentation, c'est de la cuisine sous vide, la photo fait envie mais le plat n'a pas de goût »). C'est un duel à mort, dans tous les sens du terme, que dessine Côme de Bellescize.
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Après Les Errants en 2005, Amédée en 2012 et Eugénie en 2015, le jeune auteur et metteur en scène Côme de Bellescize crée sa quatrième pièce, Soyez-vous même, au Théâtre de Belleville. Une comédie loufoque qui se perd dans la caricature et le sur-jeu. « Il faut que vous vous dépossédiez de votre carapace, semonce-t-elle dans des éclats de voix. Vous me dressez un portrait tellement triste et tellement convenu. Je m'ennuie, je m'ennuie! Lâchez prise! Soyez vous-même • Théâtre de Belleville • L'Officiel des spectacles. Donnez-moi quelque chose de vrai, d'unique, d'instantané. » L'air revêche, la mine renfermée, la dégaine d'une noirceur et d'une rudesse sans espoir, le personnage de directrice de société (interprété par Eléonore Joncquez) imaginé par Côme de Bellescize dans sa dernière pièce, Soyez vous-même, est loin de faire dans la demi-mesure. Devant elle, en jupe orange fendue et chemisier blanc en dentelle, laissant percevoir quelque chose de l'ordre de l'ingénuité, se trouve une blonde pulpeuse d'aspect beaucoup plus engageant (incarnée par Fannie Outeiro).
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Atypique, l'entretien va abolir, de manière progressive, les frontières entre les questions d'ordre professionnel et celles d'ordre personnel. Parfois drôle, parfois cynique, la pièce de théâtre parvient à chambouler le spectateur. " Voir nos autres spectacles
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Atypique, l'entretien va abolir, de manière progressive, les frontières entre les questions d'ordre professionnel et celles d'ordre personnel. Parfois drôle, parfois cynique, la pièce de théâtre parvient à chambouler le spectateur. " Photos
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Et pour couronner le tout la directrice est aveugle et joue avec méchanceté de son handicap. « La Javel est un produit moral parce que la Javel purifie. Passez vos maisons à la Javel, vous serez sauvé des bactéries et des impuretés. Il n'y a pas de vrai bonheur sans Javel. Il faut produire de la doctrine; notre métier, c'est de mettre de la Javel dans le cœur des hommes... Soyez vous meme théâtre de belleville. » assène la directrice. Pendant une heure et demie les deux femmes vont s'affronter dans un échange qui n'a d'entretien d'embauche que le nom. Dès le départ les questions abordées dépassent le cadre professionnel et la situation ne fera que tendre irrémédiablement vers l'absurde et la folie. Jusqu'où ira la jeune femme pour obtenir cet emploi? Jusqu'au bout d'elle-même apparemment, mais quelle est sa limite? Les deux actrices, Elénonore Joncquez et Fannie Outeiro, sont remarquables dans leur interprétation de ces rôles jusqu'auboutistes. Les gestes et les attitudes de chaque personnage sont étudiés avec soin et la façon dont ils prennent tour à tour le dessus l'un sur l'autre est psychologiquement très intéressante.
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La division du sujet, c'est notre humaine condition. Lacan en donne une formule très éclairante en détournant celle de Descartes: là où je pense, je ne suis pas; là où je suis, je ne pense pas. Or, là où je ne suis pas, je suis tout même, non pas un être, mais une chose. Cette chose c'est celle que le « coach » fait de moi lorsque je me prépare à un entretien d'embauche: une personne « enthousiaste et positive ». Soyez vous meme theatre de belleville location. Contrairement à ce qu'on aimerait croire et expérimenter naïvement, le degré de consistance d'une personnalité n'est pas proportionnel au degré d'existence du sujet qui étouffe dedans. L'entreprise, dans le monde réel, s'accommode très bien de la division du sujet. Elle la fige et la contient dans la distinction vie privée / vie professionnelle. C'est un singe et un chat enfermés dans un sac à pommes de terre. Je pense là où je développe mes compétences professionnelles / je suis là où j'exerce mes loisirs. Encore mon curriculum vitae, pour la bonne conscience de l'entreprise, va-t-il en nier le caractère divisant.
Très bon spectacle à ne pas rater. Texte et Mise en Scène Côme DE BELLESCIZE Au Théâtre de Belleville jusqu'au 16 avril
Correction DS n°4 – Séquence: Le théâtre – 12 décembre. Objectif: la caractérisation du personnage
MOLIERE L'Avare Acte I, scène 3
1 – Recopiez les indications scéniques en les classant selon qu'elles donnent des précisions sur les gestes des personnages ou sur la façon dont ils doivent s'exprimer. (3 points)
les gestes des personnages
la façon dont ils doivent s'exprimer. À part (l. 3; 22)
A part (l. 3, 22)
Levant la main pour donner un soufflet à Elise (l. 30)
Bas (l. 22; 26)
Montrant les hauts-de-chausses de la Flèche (l. 42)
Haut (l. 23; l. 26)
2 – Que veut obtenir Harpagon de son valet, lignes 1 à 32? L avare acte 1 scène 4 analyse en. Quel est le principal argument qu'il développe (lignes 2, 14 à 16, 21 à 24, 26-27)? (2 points)
Harpagon veut que son valet s'en aille (« hors d'ici », « que l'on détale de chez moi », « sors vite », « je veux que tu sortes », « va-t'en », « sors d'ici »... ). Il dit que La Flèche est un voyou, un « maître juré filou, vrai gibier de potence », qui veut l'espionner, faire courir le bruit qu'il a de l'argent et surtout le voler
3 – Le valet est-il d'accord avec ce que lui demande son maître?
L'avare Acte 1 Scène 4 Analyse
- Qu'est-ce que je vous ai fait? HARPAGON. - Tu m'as fait, que je veux que tu sortes. - Mon maître, votre fils, m'a donné ordre de l'attendre. - Va-t'en l'attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, et faire ton profit de tout. Je ne veux point avoir sans cesse devant moi un espion de mes affaires; un traître, dont les yeux maudits assiégent toutes mes actions, dévorent ce que je possède, et furettent de tous côtés pour voir s'il n'y a rien à voler. - Comment diantre voulez-vous qu'on fasse pour vous voler? Êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit? HARPAGON. - Je veux renfermer ce que bon me semble, et faire sentinelle comme il me plaît. Ne voilà pas de mes mouchards, qui prennent garde à ce qu'on fait? Je tremble qu'il n'ait soupçonné quelque chose de mon argent. Corpus: Molière, L'Avare, Acte I, Scène 4, 1668 / Alfred De Musset, Il Ne Faut Jurer De Rien, Acte I, Scène 1, 1836/ Henry De Montherlant, La Reine Morte, Acte I, Tableau I, Scène 3, 1942. - Documents Gratuits - BouClette974. Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit que j'ai chez moi de l'argent caché? LA FLÈCHE.
L Avare Acte 1 Scène 4 Analyse Dans
- Je ne veux point me marier, mon père, s'il vous plaît. HARPAGON. Il contrefait sa révérence. - Et moi, ma petite fille ma mie, je veux que vous vous mariiez, s'il vous plaît. ÉLISE. - Je vous demande pardon, mon père. HARPAGON. - Je vous demande pardon, ma fille. ÉLISE. - Je suis très humble servante au seigneur Anselme; mais, avec votre permission, je ne l'épouserai point. HARPAGON. - Je suis votre très humble valet; mais, avec votre permission, vous l'épouserez dès ce soir. ÉLISE. - Dès ce soir? HARPAGON. - Dès ce soir. ÉLISE. - Cela ne sera pas, mon père. HARPAGON. - Cela sera, ma fille. ÉLISE. - Si. ÉLISE. - Non, vous dis-je. HARPAGON. - Si, vous dis-je. ÉLISE. - C'est une chose où vous ne me réduirez point. HARPAGON. - C'est une chose où je te réduirai. ÉLISE. - Je me tuerai plutôt, que d'épouser un tel mari. HARPAGON. - Tu ne te tueras point, et tu l'épouseras. Mais voyez quelle audace! A-t-on jamais vu une fille parler de la sorte à son père? ÉLISE. L avare acte 1 scène 4 analyse dans. - Mais a-t-on jamais vu un père marier sa fille de la sorte?
ÉLISE, CLÉANTE, HARPAGON. HARPAGON. - Certes, ce n'est pas une petite peine que de garder chez soi une grande somme d'argent; et bienheureux qui a tout son fait bien placé, et ne conserve seulement que ce qu'il faut pour sa dépense. On n'est pas peu embarrassé à inventer dans toute une maison une cache fidèle: car pour moi les coffres-forts me sont suspects, et je ne veux jamais m'y fier. Je les tiens justement une franche amorce à voleurs, et c'est toujours la première chose que l'on va attaquer. Cependant je ne sais si j'aurai bien fait, d'avoir enterré dans mon jardin dix mille écus qu'on me rendit hier. Dix mille écus en or chez soi, est une somme assez… (Ici le frère et la sœur paraissent s'entretenant bas. ) Ô Ciel! je me serai trahi moi-même. La chaleur m'aura emporté; et je crois que j'ai parlé haut en raisonnant tout seul. Qu'est-ce? CLÉANTE. Résumé par scènes de la pièce L'Avare de Molière. - Rien, mon père. HARPAGON. - Y a-t-il longtemps que vous êtes là? ÉLISE. - Nous ne venons que d'arriver. HARPAGON. - Vous avez entendu…
CLÉANTE.