Plus qu'une contrainte, il s'agit d'un cahier des ressources permettant de maintenir une agriculture durable et cohérente avec le territoire originel.
- Lait des montagnes les
Lait Des Montagnes Les
Son cahier des charges serait celui de la marque Mont Lait et redonnerait ainsi une valeur au lait de Montagne " précise Eric Germain, administrateur du Puy-de-Dôme, trésorier et responsable raclette au sein de l'APLM. STRATÉGIE : Amplifier la différenciation du lait de montagne. Derrière la notion " Montagne " c'est tout un ensemble de valeurs (protection de l'environnement, de la nature, prise en compte du bien-être animal etc…) qui est en cohérence avec les attentes des consommateurs. La Montagne est donc devenue un outil marketing en puissance, utilisé par bon nombre de distributeurs et de marques mais sans retour ni valorisation pour les producteurs qui pourtant supportent des charges de production importantes liées notamment à l'éloignement des entreprises de collecte, aux difficultés d'accès et aux conditions climatiques hivernales parfois très rudes. " Notre objectif est donc d'arriver à encadrer cette notion Montagne afin d'éviter les dérives et faire en sorte que le producteur bénéficie d'un complément au prix de base du lait pour couvrir ses surcoûts de production ".
Un métier très prenant Or, ce lait représente 70 à 80% de l'économie agricole dans les massifs et permet à un réseau de PME de transformation d'exister. Au-delà, c'est tout une vie rurale qui est concernée puisque l'existence de ce tissu économique permet bien souvent aux services publics (écoles, postes, etc. ) de se maintenir. Label montagne — Wikipédia. La "déprise agricole", c'est-à-dire l'abandon du métier par les jeunes, est aussi dû à la pénibilité d'un métier qui n'autorise guère de loisir, avec la traite 365 jours sur 365, deux fois par jour. Beaucoup de fermes ne trouvent pas de repreneurs dans ces zones. "En montagne, nos coûts de production et investissements sont plus importants qu'en plaine", explique Christine Vazeille, éleveuse en Haute-Loire. Du simple fait du relief et du climat, le coût de construction des bâtiments d'élevage est plus élevé qu'en plaine, car ils nécessitent plus de terrassements et d'isolation contre le froid et la neige notamment, explique-t-elle. "Dans notre système herbager, nous avons aussi besoin de main d'oeuvre pour gérer et faire évoluer les paturages tournants avec des parcs clôturés mouvants, pendant la durée d'estive des bêtes, soit du 15 avril au 15 octobre environ.