Dans ce sonnet adressé à Cassandre, Ronsard utilise une structure particulière, une structure énumérative qui permet d'illustrer tous les charmes de Cassandre en une seule et longue phrase. [... ] [... ] «Une vertu de telle beauté digne»(V. 5), et «En dame humaine une beauté divine » (V. Effluves lunaires. 8) représentent les qualités morales et physiques que Pierre de Ronsard attribue à Cassandre Salviati, on y voit un lexique religieux qui renforce le caractère précieux et parfait. Notre humaniste met en évidence l'élégance du portrait de Cassandre qui traduit la fraicheur par lexique de la jeunesse «damoiselet/enfantine/verdelet», mais aussi sa maturité morale avancé «un cœur jà mu en un sein verdelet »(V. 7). Cassandre est mature dans un corps de jeune damoiselle. Le poète nous laisse donc percevoir un idéal esthétique et moral qui est le sien, et qui correspond à la Renaissance. ] Ces divers procédés traduisent un effet d'émerveillement de la part de Ronsard; Cassandre serait son idéal féminin. Dans les deux quatrains construits de façon identique, Pierre de Ronsard nous dresse un portrait physique de Cassandre qui nous conduit à imaginer la jeune fille comme une figure idéale des peintres de la Renaissance de l'Italie du Nord (tel que Botticelli, Le Titien); Différents termes peuvent aussi rappeler les différentes techniques picturale associées à Cassandre « crêpe anelet»(V. 2).
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Une beauté de quinze ans enfantine,
Un or frisé de maint crêpe anelet,
Un front de rose, un teint damoiselet,
Un ris qui l'âme aux Astres achemine;
Une vertu de telles beautés digne,
Un col de neige, une gorge de lait,
Un coeur jà mûr en un sein verdelet,
En Dame humaine une beauté divine;
Un oeil puissant de faire jours les nuits,
Une main douce à forcer les ennuis,
Qui tient ma vie en ses doigts enfermée
Avec un chant découpé doucement
Ore d'un ris, or' d'un gémissement,
De tels sorciers ma raison fut charmée. Pierre de Ronsard
Une Beaute De Quinze Ans Enfantines
Une beauté de quinze ans enfantine,
Un or frisé de maint crêpe anelet,
Un front de rose, un teint damoiselet,
Un ris qui l'âme aux Astres achemine;
Une vertu de telles beautés digne,
Un col de neige, une gorge de lait,
Un coeur jà mûr en un sein verdelet,
En Dame humaine une beauté divine;
Un oeil puissant de faire jours les nuits,
Une main douce à forcer les ennuis,
Qui tient ma vie en ses doigts enfermée
Avec un chant découpé doucement
Ore d'un ris, or' d'un gémissement,
De tels sorciers ma raison fut charmée.
Une Beaute De Quinze Ans Enfantine Au
Résumé du document Au 16eme siècle, des poètes humanistes pétris de culture antique mais aussi fervents défenseur de la langue française, se regroupent pour fonder la Pléiade, sous l'égide de pierre de Ronsard, Joachim du Bellay, avec pour but de régénérer la poésie française. Le poème « une beauté de quinze ans …» est tiré du recueil de Ronsard les Amours publié en 1552. Une beaute de quinze ans enfantine au. Le poète emprunte au poète Pétrarque la forme du sonnet en décasyllabes pour rendre hommage a Cassandre Salviati, fille d'un banquier italien et demoiselle d'honneur de la reine qu'il a rencontrée dans un bal. Sommaire I) Comment le poète fait l'éloge de la beauté et de la vertu de la jeune fille II) Les pouvoirs qu'elle exerce sur lui Extraits [... ] Le poète emprunte au poète Pétrarque la forme du sonnet en décasyllabes pour rendre hommage a Cassandre Salviati, fille d'un banquier italien et demoiselle d'honneur de la reine qu'il a rencontrée dans un bal. En quoi ce sonnet relève t-il de l'éloge? Nous nous proposons d'étudier comment le poète fait l'éloge de la beauté et de la vertu de la jeune fille, puis celui des pouvoirs qu'elle exerce sur lui.
(Publié le 21 juillet 2006) (Mis à jour le: 7 janvier 2016)
Une beauté de quinze ans enfantine,
Un or frisé de maint crêpe anelet,
Un front de rose, un teint damoiselet,
Un ris qui l'âme aux Astres achemine;
Une vertu de telles beautés digne,
Un col de neige, une gorge de lait,
Un coeur jà mûr en un sein verdelet,
En Dame humaine une beauté divine;
Un oeil puissant de faire jours les nuits,
Une main douce à forcer les ennuis,
Qui tient ma vie en ses doigts enfermée
Avec un chant découpé doucement
Ore d'un ris, or' d'un gémissement,
De tels sorciers ma raison fut charmée. Premier livre des Amours
Pierre de Ronsard
Une beauté de quinze ans enfantine Premier livre des Amours Poésie Pierre de Ronsard