Victor HUGO 1802 - 1885
Mes deux filles
Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe, L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe, Belle, et toutes deux joyeuses, ô douceur! Voyez, la grande soeur et la petite soeur Sont assises au seuil du jardin, et sur elles Un bouquet d'oeillets blancs aux longues tiges frêles, Dans une urne de marbre agité par le vent, Se penche, et les regarde, immobile et vivant, Et frissonne dans l'ombre, et semble, au bord du vase, Un vol de papillons arrêté dans l'extase.
Mes Deux Filles Victor Hugo L'escargot
Le poète transfigure la nature qui semble vivante et qui à l'instar du poète admire aussi ce tableau:un bouquet d'oeillets blancs "se penche" vers les fillettes, les regarde, les observe, agité d'un frisson d'étonnement et d' bouquet s'anime imperceptiblement, semble être doté de vie pour contempler la scène.... Le bouquet devient ainsi un personnage du tableau, un personnage à l'unisson du poète lui-même qui est subjugué par la splendeur du tableau. Ultime métamorphose:le bouquet est comparé à un "vol de papillons arrêtés dans l'extase"' dans le dernier vers du poème. Ultime comparaison qui contribue à l'harmonie de ce poème: les fleurs deviennent des papillons grâciles stupéfiés par la beauté des fillettes:Victor Hugo nous montre une nature étonnante de vie! Dans ce texte, on ressent tout l'amour d'un père devant ses
Corpus v. hugo
750 mots | 3 pages
Contemplations de Victor Hugo. Le premier s'intitule « Mes deux filles », du recueil « Aurore », le second s'intitule
« Les femmes sont sur la Terre », du recueil « L'âme en fleur », et le dernier s'intitule « 15 Février 1843 » du recueil « Pauca meae ».
Mes Deux Filles Victor Hugo Explication
Dans le frais clairobscur du soir charmant qui tombe,
L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe,
Belle, et toutes deux joyeuses, ô douceur! Voyez, la grande soeur et la petite soeur
Sont assises au seuil du jardin, et sur elles
Un bouquet d'oeillets blancs aux longues tiges frêles,
Dans une urne de marbre agité par le vent,
Se penche, et les regarde, immobile et vivant,
Et frissonne dans l'ombre, et semble, au bord du vase,
Un vol de papillons arrêté dans l'extase. Les contemplations
Résumé
Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe, L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe, Belle, et toutes deux joyeuses, ô douceur! Voyez, la grande soeur et la petite soeur Sont assises au seuil du jardin, et sur elles Un bouquet d'oeillets blancs aux longues tiges frêles, Dans une urne de marbre agité par le vent, Se penche, et les regarde, immobile et vivant, Et frissonne dans l'ombre, et semble, au bord du vase, Un vol de papillons arrêté dans l'extase.
Dans la section « Entre Géants et Dieux » de la Légende des siècles, le poète nous décrit l'Olympe, demeure des dieux grecs, et puise largement dans la mythologie antique la matière de son poème. Mais nous notons déjà comme un souffle de révolte, les dieux sont