Hiroshige, Tokaido
A l'heure où s'achève l'exposition« Hiroshige, l'art du voyage. Van Gogh Rêve de Japon » qui se déroule depuis le 3 octobre dernier à la Pinacothèque de Paris, le moment est venu d'accomplir un petit bilan critique de cette exposition-évènement qui n'aura pas tenu toutes ses promesses. Jusqu'au 17 mars
Ce n'est pas la première fois que je suis amenée à vous présenter deux expositions simultanément. Helmut Newton et Alice June ont déjà fait l'objet d'une comparaison. Comparaison qui s'imposait tant en ce qui concerne la proximité familiale des deux artistes que leur travail. En l'occurrence il s'agit pour le présent article de deux œuvres de deux artistes majeurs mais de prime abord très éloignés l'un de l'autre. La Pinacothèque a en effet pris le pari de présenter simultanément le travail de Van Gogh et d'Hiroshige dans son exposition: « Hiroshige, l'art du voyage. Van Gogh Rêve de Japon » jusqu'au 17 Mars. Si le premier est vu, revu au point d'en devenir ennuyeux, le deuxième l'est nettement moins.
Van Gogh Peinture Japonaise Et
Certains diraient que l'art de Van Gogh a un côté japonisant. Effectivement l'artiste hollandais vouait une fascination pour l'archipel nippon et sa culture. L'expo " Van Gogh: le Japon dans la peau ", qui s'est tenue l'année dernière à Amsterdam, est revenue sur ce fait historique qui révolutionna la peinture et le monde de l'Art en général. Un "oeil japonais"
C'est en 1886 que Van Gogh se retrouve un peu par hasard devant des estampes japonaises vendues par le marchand d'art Siegfried Bing. C'est le choc! Van Gogh tombe en admiration. Cela le conduira notamment à collectionner plus de 600 oeuvres dont une centaine est exceptionnellement exposée au musée Van Gogh d'Amsterdam. Cet évènement pourtant anodin bouleversera durablement le travail et l'oeuvre de l'artiste. L'exposition revient donc en détail, tableaux à l'appui, sur l'évolution irrémédiable de l'oeuvre de Van Gogh. Même s'il ne s'est jamais rendu au Japon, les experts affirment sans complexe que l'artiste possédait un "oeil japonais".
Le Hollandais n'était certes pas le premier à s'inspirer de ce qui se faisait de l'autre côté de la planète. En 1854, contraint par la flotte américaine, le Japon renonce à un isolement économique qui a duré près de deux siècles. Les produits et créations japonaises affluent dans le monde occidental. Les estampes (des impressions en série de gravures), les porcelaines, les meubles laqués, les éventails se répandent et marquent profondément l'avant-garde européenne. L'impact est particulièrement fort sur les peintres impressionnistes: chez Manet, des estampes et un paravent apparaissent dans un portrait d'Emile Zola, Monet fait un clin d'œil à la mode en représentant sa femme Camille portant un kimono alors très "tendance". Evidemment Van Gogh n'est pas en reste. Dans son portrait du Père Tanguy, il reproduit un grand nombre d'estampes derrière le marchand de toiles. Remarquez le cerisier en fleurs, en haut à droite: il est inspiré d'une œuvre d'Hiroshige. Van Gogh a fait du chemin depuis ses premiers tableaux, lorsqu'il s'inspirait plutôt de sujets puisés dans son pays d'origine, et traité dans le style de ses concitoyens hollandais.
Au premier étage, vous aurez l'occasion de découvrir une exposition des biens appartenant à la famille Gordiola. Au cours des cinquante dernières années, l'activité artisanale de l'atelier Gordiola n'a cessé de se développer internationalement. Vous pouvez aujourd'hui trouver des verres de Gordiola à Paris, Londres ou New York, entre autres. Gordiola a su imposer sa ligne dans la verrerie européenne ces dernières décennies! Musée de majorque youtube. Vous souhaitez réaliser un voyage aux Baléares? Nous nous occupons de l'organisation de votre séjour, de vos activités et de vos hôtels, en fonction de votre budget, de vos besoins et de vos envies!
Musée De Majorque San Jose
La Fondation Pilar et Joan Miró est un lieu culturel unique à Majorque, perché sur les hauteurs de Cala Mayor à 10 minutes de Palma, elle offre des vues spectaculaires sur la mer et la baie. Amateurs d'art, connaisseurs ou pas, petits et grands, la visite est réjouissante car elle vous transporte dans l'univers fascinant et onirique de cet artiste hors du commun. Le musée de Dionís Bennàssar | Les Français à Majorque. L'héritage d'un maître du
surréalisme
La Fondation Pilar et Joan Miró est une institution culturelle créée le 7 mars 1981 quand l'artiste catalan, amoureux de l'île, et Pilar Juncosa son épouse majorquine décident de léguer aux citoyens l'œuvre de l'artiste surréaliste mondialement reconnu. Ce site unique rassemble l'héritage d'un peintre, sculpteur, céramiste… hors normes et permet de comprendre et de ressentir le processus créatif de Miró, dans les lieux mêmes où il a vécu et travaillé pendant presque 30 ans, jusqu'à sa mort en 1983. Le Taller Sert (crédit Fondation Miró)
Une visite fascinante et riche
en émotions
La visite des lieux vous plonge dans l'univers personnel de Miró où il exprimait au quotidien sa créativité débordante d'émotions.
Le cloître baroque du XVIIe siècle du couvent de Sant Domingo sert d'attraction principale au musée. Le couvent a été construit entre 1588 et 1616. Les frères dominicains ont pris possession de l'édifice à la fin de l'année 1836, ou à un moment quelconque après sa destruction. Le musée maritime de Majorque | PIAF Majorque. À partir de ce moment-là, le couvent a été utilisé comme quartier pendant la guerre civile, comme entrepôt et comme bibliothèque, et il a finalement été donné à la société historique de la ville. L'église est construite dans le style basilique, avec des hottes latérales et une corniche au plafond. Le toit est un auvent à cinq arches, qui procure de l'ombre. La structure est de forme rectangulaire et s'articule autour de quatre corbeaux à portique avec des arcs au milieu de chacune des colonnes et au sommet des colonnes elles-mêmes. Parmi ses portes d'entrée, l'église possède deux hottes latérales, dont l'une est décorée d'un retable de la première époque, qui constitue un excellent exemple de l'évolution des retables modernes au fil du temps (XVI-XVIII).