Légère elle s'envole, la feuille au vent léger, Semblable à l'hirondelle aux bruissements d'automne, Légère elle s'envole, frêle cœur monotone, Elle vole et s'envole, la feuille au vent léger. Légère elle me frôle, la feuille au vent léger, Semblable à la caresse d'un soleil blanc d'automne, Légère elle me frôle, de son cœur monotone, Elle vole et me frôle, la feuille au vent léger. Légère elle se pose, la feuille au vent léger, Semblable à l'oisillon aux frissons de l'automne, Légère elle se pose sur mon cœur monotone, Elle ose et se repose, la feuille au vent léger. Poésies -Ecole élémentaire publique. Légère elle s'endort, la feuille au vent léger, Semblable au cœur perdu aux froidures d'automne, Légére elle s'endort sous les pluies monotones, D'où naîtra son linceul d'étoiles enneigées.
Vent Léger - Vivre En Poésie
CHANSON POUR LES ENFANTS L'HIVER
CHANSON POUR LES ENFANTS L'HIVER Dans la nuit de l'hiver Galope un grand homme blanc. C'est un bonhomme de neige Avec une pipe en bois, Un grand bonhomme de neige Poursuivi par le froid. Il arrive au village. Voyant de la lumière Le voilà rassuré. Dans une petite maison Il entre sans frapper, Et pour se réchauffer, S'assoit sur le poêle rouge, Et d'un coup disparaît Ne laissant que sa pipe Au milieu d'une flaque d'eau, Ne laissant que sa pipe Et puis son vieux chapeau. Jacques Prévert
VENT LEGER
VENT LEGER Qui passe sur mon nez, Caresse ma joue, Joue dans mes cheveux, Frôle mes yeux? Le vent malicieux! Qui chuchote à mon oreille, Agite les feuilles, Souffle sur le gazon, Pousse mon ballon? Le vent vagabond! Qui touche ma main, FIle entre mes doigts? Le vent coquin! Où est-il passé? Léger, léger... Il s'est envolé, Et revient me chatouiller! Vent léger - vivre en poésie. Marie Tenaille
L'ECUREUIL
L'écureuil Dans le tronc d'un platane Se cache une cabane. Un petit écureuil Est assis sur le seuil.
L'automne En Poésie. - Un Blog De Classe !
Le tonnerre a grondé. Mais dans sa quête ardente L' abeille n' entend rien, ne voit rien, l' imprudente! Sur les buissons en fleur l'eau fond de toute part; Pour regagner la ruche il est déjà trop tard. La rose si fragile, et que l' ouragan brise, Referme pour toujours son calice odorant; La rose est une tombe, et l' abeille surprise Dans un dernier parfum s' enivre en expirant. Qui dira les destins dont sa mort est l' image? Ah! combien parmi nous d' artistes inconnus, Partis dans leur espoir par un jour sans nuage, Des champs qu'ils parcouraient ne sont pas revenus! Une ivresse sacrée aveuglait leur courage; Au gré de leurs désirs, sans craindre les autans, Ils butinaient au loin sur la foi du printemps. Quel retour glorieux l' avenir leur apprête! À ces mille trésors épars sur leur chemin L' amour divin de l'art les guide et les arrête: Tout est fleur aujourd 'hui, tout sera miel demain. L'automne en poésie. - un blog de classe !. Ils revenaient déjà vers la ruche immortelle; Un vent du ciel soufflait, prêt à les soulever. Au milieu des parfums la Mort brise leur aile; Chargés comme l' abeille, ils périssent comme elle Sur le butin doré qu'ils n'ont pas pu sauver.
PoÉSies -Ecole ÉLÉMentaire Publique
Il mange des cerises, Tricote une chemise; Recrache les noyaux, Se tricote un maillot; Attaque les noisettes, Fait des gants, des chaussettes... Qu'imp orte s'il fait froid! Tant pis si vient l'hiver! Une maille à l'endroit, Une maille à l'envers: L'écureuil, fort adroit, Se fait des pull-overs. Vent léger poésie marie tenaille. Jean-Luc Moreau
Coordonnées
Ecole élémentaire publique, 15 rue de l'église, 60400 Beaurains lès Noyon
Téléphone: 03. 44. 09. 17. 82
Email:
Notre établissement accueille le public aux horaires suivants: 8h35 11h35 - 13h40 16h40 - Lundi, Mardi, Jeudi, Vendredi
Sous le voile léger de la beauté mortelle
Trouver l'âme qu'on cherche et qui pour nous éclôt,
Le temps de l' entrevoir, de s' écrier: « C'est Elle! »
Et la perdre aussitôt,
Et la perdre à jamais! Cette seule pensée
Change en spectre à nos yeux l' image de l' amour. Quoi! ces voeux infinis, cette ardeur insensée
Pour un être d'un jour! Et toi, serais-tu donc à ce point sans entrailles,
Grand Dieu qui dois d'en haut tout entendre et tout voir,
Que tant d' adieux navrants et tant de funérailles
Ne puissent t' émouvoir,
Qu 'à cette tombe obscure où tu nous fais descendre
Tu dises: « Garde-les, leurs cris sont superflus. Amèrement en vain l'on pleure sur leur cendre;
Tu ne les rendras plus! »
Mais non! Dieu qu'on dit bon, tu permets qu'on espère;
Unir pour séparer, ce n'est point ton dessein. Tout ce qui s'est aimé, fût-ce un jour, sur la terre,
Va s' aimer dans ton sein. III
Éternité de l' homme, illusion! chimère! Mensonge de l' amour et de l' orgueil humain! Il n'a point eu d'hier, ce fantôme éphémère,
Il lui faut un demain!
___
Une autre façon de voir cette cage qui avait suscité en 2OO7 de très nombreux et merveilleux commentaires sur ton blog, à relire avec plaisir.