La Duchesse de Langeais
Illustration de Louis Édouard Fournier
Auteur
Honoré de Balzac
Pays
France
Genre
Étude de mœurs
Éditeur
Charles Gosselin
Collection
La Comédie humaine
Lieu de parution
Paris
Date de parution
1832
Série
Scènes de la vie parisienne
Chronologie
Ferragus
La Fille aux yeux d'or
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La Duchesse de Langeais est un roman d' Honoré de Balzac, publié dans un premier temps en mars 1834, sous le titre de Ne touchez pas la hache [ 1] dans la revue L'Écho de la Jeune France. En 1839 paraît la deuxième édition contenant Ferragus et La Duchesse de Langeais, qui figure sous ce titre pour la première fois. Enfin, en 1843, paraît la troisième édition de l' Histoire des Treize contenant Ferragus, La Duchesse de Langeais et La Fille aux yeux d'or dans La Comédie humaine. Le roman est dédié à Franz Liszt. Résumé [ modifier | modifier le code]
Le général de Montriveau est épris de la duchesse Antoinette de Langeais, une coquette qui se refuse à lui et qui disparaît. Aidé par les puissants Treize, sorte de franc-maçonnerie aux pouvoirs occultes comme Balzac aime à mettre en scène, il la poursuit jusqu'à un monastère espagnol où elle s'est réfugiée sous le nom de sœur Thérèse.
La Duchesse De Langeais Chapitre 3 Film
Enfin, l'interdiction ferme de la duchesse, extrêmement brève et incisive, ne souffre aucune contestation: mais ici, point (vers 6). - plus rarement, ce sont des injures lorsque la duchesse traite le discours et l'attitude de Montriveau de très ridicule, parfaitement ridicule (ligne 7). La répétition de l'insulte ne la rend que plus vexatoire, d'autant qu'intensifiée par un superlatif absolu et un adverbe. - enfin, et d'une manière plus générale, l'échange doit son intensité aux formes hyperboliques, notamment sous forme de superlatifs: la duchesse parle ainsi d'un point très capital (ligne de son plus grand tort (ligne 12) et de sa plus légère promesse (ligne 13). ] La Duchesse de Langeais est le titre d'un roman publié dans un premier temps en mars 1834, sous le titre Ne touchez pas la hache. Reparu en 1839 sous son titre actuel, il est finalement intégré dans la Comédie humaine en 1843. Dédié à Franz Liszt, c'est le portrait d'une coquette représentative des nobles familles du faubourg Saint-Germain qui tiennent leur fortune de leurs terres et vivent sur le mythe d'une naissance supérieure.
La Duchesse De Langeais Chapitre 3.3
Il fut inspiré à l'auteur par la Duchesse de Castries avec laquelle il eut une aventure orageuse et qui l'humilia sans jamais se donner à lui. ] doc Nombre de pages 8 pages Langue français Format Word Date de publication 10/11/2009 Consulté 53 fois Date de mise à jour 10/11/2009 Lecture en ligne avec notre liseuse dédiée! Contenu vérifié par notre comité de lecture
La Duchesse De Langeais Chapitre 3.1
Honoré de Balzac, La Duchesse de Langeais, Chapitre II Fiche Format Télécharger Lire un extrait Lecture Résumé Sommaire Résumé du document Les répliques, en elles-mêmes tendues, donnent aussi de la vigueur à cet affrontement. Les deux interlocuteurs semblent observer la bienséance et respecter les convenances de la vie mondaine avec des échanges généreux en formules de politesse et en expressions précieuses, propres au badinage amoureux. Certes Montriveau, à son arrivée, se montre familier en tutoyant la duchesse ("Si tu disais vrai hier, sois à moi, ma chère Antoinette", ligne 1), mais, très vite, la réserve semble reprendre le dessus et les deux interlocuteurs recourent au vouvoiement, garant de distances. Les formules de politesse foisonnent dans cet extrait: "je vous prie" (ligne 5), "vous me permettrez" (ligne 10), "je vous prierais" (ligne 13), "vous me feriez bien plaisir de" (ligne 31), "Je suis enchanté" (ligne 33), "Me permettez-vous" (ligne 34), "Je vous rends mille grâces" (ligne 36).
La Duchesse De Langeais Chapitre 3 Vf
Je suis, vous l'avez dit vous-même, un enfant gâté. Quand je voudrai sérieusement ce dont nous parlions tout à l'heure, je l'aurai. - Vous l'aurez? dit-elle d'un air de hauteur auquel se mêla quelque surprise. - Je l'aurai. - Ah l vous me feriez bien plaisir de le vouloir. Pour la curiosité du fait, je serais charmée de savoir comment vous vous y prendriez. - Je suis enchanté, répondit Montriveau en riant de façon à effrayer la duchesse, de mettre un intérêt dans votre existence. Me permettrez-vous de venir vous chercher pour aller au bal ce soir? - Je vous rends mille grâces, monsieur de Marsay vous a prévenu4, j'ai promis. Montriveau salua gravement et se retira. - Ronquerolles5 a donc raison, pensa-t-il, nous allons jouer maintenant une partie d'échecs. 1 - boudoir: petit salon élégant de dame. 2 - Montriveau a fait irruption, sans se faire annoncer, dans la chambre à coucher de! a duchesse. 3 - quand je serai visible: quand je vous y autoriserai. 4 - vous a prévenu: m'a déjà proposé de venir me chercher.
La Duchesse De Langeais Chapitre 3.4
Adapter ce passage au théâtre nécessiterait peu de transformations, tant Balzac l'a dramatisé, dans la forme du discours et dans sa progression. 1. Un dialogue avec des temps forts et du suspense L'essentiel de l'extrait se compose de répliques qui transcrivent au style direct la conversation entre la duchesse et Montriveau, comme au théâtre. La progression de l'entrevue, savamment composée, maintient l'intérêt du lecteur, avec une alternance de moments de détente et de temps forts: au début la conversation semble assez sereine (la duchesse « repouss [e] » le général « avec calme »); puis les répliques se font plus acerbes et la tension s'exacerbe quand Montriveau veut « s'élancer » et que « la duchesse sonn [e] ». L'arrivée de la servante désamorce la tension; l'intervention du narrateur qui analyse les pensées des personnages ménage une pause. Puis les répliques, brèves, accélèrent le rythme. Le défi que lance la duchesse (« je serais charmée de savoir… ») la met à nouveau en danger et l'on s'inquiète du rire de Montriveau, destiné à l'« effrayer ».
À partir de 1838, paraissent de nombreux romans dont ' César Birotteau ', le début des ' Illusions perdues ', la première partie de ' Splendeurs et Misères des courtisanes ', ' Béatrix ', ' Le Curé de Village '... À la fin de 1841, Balzac met au point le plan de l'ambitieuse et inégalée ' Comédie humaine ' soutenu par quatre éditeurs et continue à publier: ' Ursule Mirouet ', ' Modeste Mignon ', ' La Cousine Bette ', ' Le Cousin Pons '... Le 14 mars 1850, Balzac épouse enfin Mme Hanska mais il tombe gravement malade. Il meurt à Paris le 18 août 1850, et est enterré au Père Lachaise. Victor Hugo prononce l'éloge funèbre.