La Mort de Staline (The Death of Stalin) est une comédie satirique britannico-franco-belge coécrite et réalisée par Armando Iannucci, sortie en 2017. Il s'agit de l'adaptation de la bande dessinée française éponyme de Thierry Robin et Fabien Nury. Dans les jours qui suivent son attaque cérébrale, les ministres composant la garde rapprochée de Staline se livrent à un combat acharné pour prendre le contrôle, certains souhaitant un changement positif en Union Soviétique, d'autres nourrissant des ambitions plus funestes. Mais tous sont dans la même urgence: lutter à tout prix pour rester, simplement, en vie.
La Mort De Staline Sous Titres Et Traductions
Après une phase confuse, celui qui devient le numéro un est l'Ukrainien Nikita Khrouchtchev. Il a fait partie de la « garde rapprochée » de Staline et il n'est pas, en 1953, le plus porté aux réformes. Mais il se convainc que l'URSS a besoin d'un électrochoc pour se relancer. Ce sera l'objet du rapport, prononcé en 1956 à huis clos et jamais officiellement publié depuis, qui fait exploser l'image sainte de l'idole. Toutefois, la dénonciation de Staline n'est pas celle du stalinisme. Khrouchtchev, brouillon et courageux, veut bien faire, mais sans remettre en cause le modèle de communisme étatique mis en place à partir de 1929. Khrouchtchev disparaît du devant de la scène en 1964. Après lui, l'URSS ne relèvera plus du concept de stalinisme. Ce n'est pas pour autant que la déstalinisation a été assumée. Le régime paya cette prudence de sa vie. Et le communisme en a pâti…
Avec Stalingrad, la Seconde Guerre mondiale bascule Naissance de l'URSS Le 30 décembre 1922, l'Union des Républiques est proclamée
Les péripéties internationales (les menaces de guerre en 1938-1939, la guerre froide à partir de 1947) le renvoient chaque fois à la logique qui, à ses yeux, est l'incarnation même du communisme: celle de « classe contre classe ». Volontarisme et répression sans fin
Quand Staline disparaît, l'URSS est devenue une grande puissance, un des deux « grands ». Il n'empêche que, une fois de plus, le colosse est aux pieds d'argile… L'accumulation violente des années trente et quarante a mis l'URSS au niveau de l'industrie lourde du XIXe et du premier XXe siècle, pas à la mesure des avancées technologiques qui annoncent le second XXe siècle. Quant à l'agriculture, elle est exsangue. Staline avait conscience de ces problèmes. Il semble prêt à y répondre à sa manière, ne connaissant rien d'autre que le mixte du volontarisme et de la répression sans fin. Dans les mois qui précèdent sa mort, tout laisse à entendre qu'il est disposé à s'engager dans une nouvelle vague de purges, écrasant jusqu'à ses plus proches, comme Vladislav Molotov, fidèle parmi les fidèles.