FIN
Conte Le Quatrième Roi Mage Extralucide Pierrick Goujon
Les trois autres rois mages étaient déjà là et avaient couvert l'Enfant Jésus de somptueux présents. De tous les trésors qu'il avait emporté, il ne restait plus rien à Ichilok. En fouillant dans ses poches, il retrouva l'orange. Un cadeau simple qui plu énormement à l'Enfant Jésus. La légende dit que c'est pour se souvenir d'Ichilok que l'on offre des oranges à Noël.
Conte Le Quatrième Roi Mage Pdf
Il avait été agressé, détroussé. Je l'ai couché sur mon cheval et nous avons marché vers l'auberge la plus proche. Et n'ayant pas d'autres moyens de payer l'aubergiste, je lui ai donné une des trois perles pour qu'il le loge et qu'il le fasse soigner jusqu'à ce qu'il soit rétabli. – Et les deux autres perles, cher ami? », questionna l'homme qui s'appelait Joseph. Cyrus sentait bien qu'il posait ces questions par curiosité et non par intérêt. Cet homme ne réclamait rien: son trésor, il l'avait sous les yeux. « Le lendemain, reprit le roi de Perse, je pressais ma monture pour rejoindre la caravane des Mages lorsque, en sortant d'un village, je découvris… une femme, agenouillée dans le sable. Très fardée, la robe déchirée. Une quinzaine d'hommes l'entouraient. Ils l'insultaient: "Adultère! Conte le quatrième roi mage extralucide pierrick goujon. Pécheresse! " Chacun avait en main des cailloux aux arêtes coupantes. Ils allaient la tuer, lui jeter les pierres à la tête. Alors, n'y tenant plus, je lançai la deuxième perle aux pieds de l'accusée. "Voici le prix de sa liberté, ô docteurs de la Loi. "
Ils se saisirent de la perle et laissèrent leurs épées
sur le seuil de l'auberge. Le Roi de Pellôc'hoaz poursuivit son chemin, espérant découvrir
l'Enfant-Dieu. Comment s'y prit-il et pourquoi l'étoile cessa-t-elle
de briller au-dessus de sa tête? Il ne comprit pas. Toujours est-il
qu'une fois, entrant dans un village, il croisa un cortège insolite: une escouade de soldats emmenait un jeune homme, qui se débattait
et criait. Le 4ème Roi Mage. Derrière eux venait un groupe de personnes entourant
une femme d'âge, sans doute la mère du prisonnier. L'homme
qu'on emmenait, en effet, était son seul fils, et elle était
veuve. Il avait commis un vol, en effet, car ils étaient pauvres,
et n'avaient plus rien pour vivre. En com prenant cela, le Roi de Pelloc'hoaz
fut ému, et, bien qu'il ne pût approuver le vol, il n'approuvait
pas plus la brutalité des gardes qui emmenaient l'homme, et il
leur demanda de laisser libre le voleur. Comme les soldats refusaient,
le Roi leur proposa un grand prix pour rançon du prisonnier.