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May
Publié par Eric SIMON
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#Expo Peinture Contemporaine, #Expo Céramique Contemporaine, #Expo Textile Contemporain
"Alexiane", 2022 de Florence OBRECHT - Courtesy de l'artiste et de la Galerie Valerie DELAUNAY © Photo Éric Simon
Du 5 mai au 18 juin 2022
Elle est retrouvée. Quoi? – L'Éternité! [ 1]
« Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous », aurait déclaré le poète Paul Éluard. Dans l'œuvre comme dans la vie de Florence Obrecht, artiste française vivant à Berlin, il n'y a que des rendez-vous, y compris avec le hasard ou le destin, le sien comme celui des autres.
Rendez-vous avec la ville et ses habitants ou ses réfugiés. Rendez-vous avec la peinture et ses figurations ou ses déflagrations. Rendez-vous avec le monde et ses instants magiques. Rendez-vous avec l'histoire et ses événements tragiques. Florence OBRECHT « Le Jardin de Verre » - ACTUART by Eric SIMON. Autrement dit, tout ce qu'elle vit, désire ou rêve, rencontre et partage, provoque ou prolonge, invente ou réinvente, relève ou révèle…
Rendez-vous avec nous, futurs visiteurs d'une exposition qui nous est adressée comme un moment arrêté, suspendu, sur un processus toujours en cours, infiniment recommencé, jamais réellement achevé.
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"Raphaël", 2022 de Florence OBRECHT - Courtesy de l'artiste et de la Galerie Valerie DELAUNAY © Photo Éric Simon "Bannière 9 (Die Liebe ist stärker)", 2022 de Florence OBRECHT - Courtesy de l'artiste et de la Galerie Valerie DELAUNAY © Photo Éric Simon
Intitulée « Jardin de verre », celle-ci est donc, à l'instar d'une serre, tout à la fois un espace transparent et ouvert, un lieu clos, protégé et protecteur, et un terrain fertile où tout peut croître et s'épanouir dans un certain désordre patiemment entretenu. Et, à l'instar d'un square, une forme de place publique, de carrefour où les chemins comme les destinées se rencontrent, se croisent et s'entrecroisent et se mélangent, où les voies s'ouvrent et les voix se déclarent. Lettres vieux papiers | AICARD (Jean), poète, romancier et dramaturge français (1848-1921). De même, l'atelier de l'artiste est envisagé comme un lieu de bouturations, de greffes et de germination où les projets se contaminent et les figures s'interchangent. Les identités y défilent ainsi toutes ensemble et joyeusement, qu'elles soient celles de ses amis, de sa famille proche ou élargie, d'invités de passage ou en résidence, de correspondants plus éloignés mais pas moins présents, voire de l'histoire.
Simon Martin Peintre En Bâtiment
Et si la rénovation extérieure de l'ancien hôtel épiscopal conserve une certaine solennité, avec sa restauration sobre et blanche, et sa petite extension en acier Corten, la nouvelle muséographie se montre, elle, très affable. La réouverture en fanfare du musée Henri-Martin à Cahors - 25 mai 2022 - Le Journal des Arts - n° 590. « Ce qui est de notre ressort, pour assurer le service public que l'on rend, c'est que chacun ressente l'absence de prérequis à la visite du musée », précise Rachel Amalric avant de présenter le nouveau parcours. > Un confort de visite Une fois traversée la salle à manger des évêques (seule trace de l'aménagement historique dans le bâtiment), et la Vénus de Capdenac qui y trône entourée de 800 terres cuites réalisées par des Cadurciens [voir ill. ], le nouveau musée s'ouvre sur une salle qui répond à la question qui a le plus souvent été posée durant les six mois de préparation à l'ouverture: comment la collection s'est-elle constituée? Puis le parcours se développe autour d'un fil rouge territorial, qui permet de relier des œuvres aussi diverses que les reliques de Léon Gambetta, l'enfant du pays, la statue du dieu polynésien Rongo, reconnue trésor national, et les vestiges de la villa gallo-romaine Divona Cadurcorum, dont un impressionnant linteau orné.
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En 2019, notre estimation réaliste de fréquentation était de 15 000 visiteurs par an. Et en une semaine, avec l'inauguration et la Nuit des musées, on en a déjà fait un tiers. Simon martin peintre en bâtiment. » Et dépassé la fréquentation du musée en 2015 (4 000 visiteurs annuels). À l'origine de ce succès, il y a une commande politique de la Ville: permettre aux habitants de se réapproprier le musée et ses 11 000 objets. Une équipe aussi pour y répondre, modeste, mais qui s'est étoffée avec l'agrandissement du musée: de cinq à une petite vingtaine d'employés municipaux. À sa tête, Rachel Amalric, passée par le MusVerre de Sars-Poteries puis le Musée de Millau et des Grandes Causses, imagine un musée qui ne limite pas la notion de conservation au discours scientifique, mais prend également en compte la composante émotionnelle qui lie les visiteurs aux objets. Développé avec l'universitaire Daniel Schmitt, ce concept d'un « musée lictionnel » est transmis dans un premier temps à l'ensemble du personnel, de la médiation à l'accueil, en passant par la régie, qui est ici pleinement intégrée à la conservation des collections: « Cette appropriation par le public ne peut pas avoir lieu s'il n'y a pas eu appropriation par les équipes.
« Des humains suffrages, / Des communs élans / Là tu te dégages / Et voles selon.