Il est temps, au bout de dix ans, de boucler ma vie publique. » > Le film « Présumé coupable », inspiré de votre livre « Chronique de mon erreur judiciaire », est sorti en octobre. Dans quelle mesure y avez-vous participé? « Lorsque le réalisateur, Vincent Garenq, a pris contact avec mon éditeur, je n'ai pas donné suite à son envie de racheter les droits du livre pour l'adapter sur écran. J'avais peur du cinéma. Peur qu'il vienne dénaturer mon histoire et en rajouter à mes souffrances. Alain marécaux huissier dunkerque film. Puis, après avoir rencontré Vincent Garenq et Christophe Rossignon (le producteur), un climat de confiance s'est instauré et j'ai accepté. Mais sous conditions. » > Quelles étaient ces conditions? « La première condition était que je participe au film via l'élaboration du scénario. Avec Vincent Garenq, nous avons travaillé à Calais, à Paris, par téléphone, à l'aide d'Internet. Par rapport au livre, il y a eu des raccourcis cinématographiques. Tout n'a pas pu être dit en moins de deux heures de film. La seconde condition était que mes fils participent au tournage.
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« Il y a eu plusieurs étapes: la publication de mon livre, la commission d'enquête parlementaire. Ensuite, en 2008, il y a eu ma résurrection professionnelle. D'ailleurs, le parquet qui m'a réhabilité était le même qui a demandé ma détention provisoire. Le film constitue une quatrième étape mais ce n'est pas la dernière. Il m'en manque encore une. Le pardon. Le pardon que j'accorderai un jour au juge Fabrice Burgaud. J'en ai besoin. Ma foi me le demande. Mais pour l'instant je ne suis pas prêt. (Silence) Et il n'a jamais exprimé de regrets. Le fantôme d'Outreau me hantera jusqu'à la fin. La plaie cicatrise mais elle est toujours visible. Il n'y a pas un jour où je n'y pense pas. Alain marécaux huissier dunkerque l. » > Quel regard portez-vous aujourd'hui sur la justice qui vous a, à un moment, tourné le dos... détruit. Y-a-t-il eu, selon vous, des avancées en dix ans? « Certaines réformes, adoptées, me font penser que la justice est allée dans le bon sens. Je pense à la présence de l'avocat lors des gardes à vue, la vidéo dans le cabinet du juge d'instruction, le recueil de la parole de l'enfant a aussi été amélioré.
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Seule leur paresse intellectuelle a empêché ces magistrats d'arrêter la catastrophe. » Mais il tient tout de même à préciser: « J'ai lu que Me Berton a presque envie de le défendre, ce n'est pas mon cas... » •
E. D. PHOTO ARCHIVES JEAN-PIERRE BRUNET
"C'est d'abord un soulagement pour Florence, sept ans c'est long, sept ans quand on attend que la justice reconnaisse son innocence", a déclaré M. Marécaux, responsable du comité de soutien de Florence Cassez dans le Nord/Pas-de-Calais. Le sénateur-maire (PS) de Dunkerque, Michel Delebarre, est venu à la rencontre des journalistes jeudi matin dans le quartier des parents de Florence Cassez. Alain Marecaux - Biographie | lecteurs.com. "C'est formidable, la savoir libre, savoir, j'espère, qu'elle viendra jusqu'à Dunkerque", a-t-il dit, espérant que la jeune femme de 38 ans y trouvera "le plaisir, le calme qu'elle peut souhaiter, les amis qu'elle peut souhaiter". "Je lui avais dit il y a deux ans, quand on était allé la voir là-bas, dans sa prison à Mexico, que ses parents étaient ici et que cette ville est la sienne", a-t-il expliqué. "Je ne suis pas là pour la bousculer (... ). On va voir avec ses parents, avec elle, ce qu'elle souhaite, mais il est bien entendu que je souhaite la recevoir officiellement en ville", a confié M. Delebarre.