Conseil d'Etat, 31 juillet 1912 - Société des granits porphyroïdes des Vosges Commentaire d'arrêt - 4 pages - Droit administratif Un marché de fournitures de pavés a été conclu entre la ville de Lille et un prestataire fournisseur (personne morale) chargé de la livraison. À raison d'un retard dans la livraison, la ville a appliqué une pénalité, par non-versement d'un certain montant du prix de la fourniture, et ce... Conseil d'Etat, 8 octobre 2004 - L'arrêt société Grenke Location Commentaire d'arrêt - 6 pages - Droit administratif Si en principe et conformément au célèbre arrêt "Distillerie de Magnac-Laval" rendu par l'Assemblée du Conseil d'Etat le 2 mai 1958, toute personne publique a un contrat administratif peut toujours résilier unilatéralement le contrat pour motif d'intérêt général ou en cas de... Arrêt Société des granits porphyroïdes des Vosges, CE 1912 – Fiches / Cours. Commentaire arrêt TC, 20 Avril 1980: société d'exploitation touristique Dissertation - 4 pages - Droit administratif Pour un certain nombre de contrats, la qualification administrative ou privée résulte plus ou moins d'une loi.
Société Des Granits Porphyroïdes Des Vosges De La
Thème: qualification du contrat administratif - critère matériel - critères de la clause exorbitante de droit commun CE 1912, Société des granits porphyroïdes des Vosges: critère de la clause exorbitante de droit commun – un contrat est administratif s'il contient des "clauses exorbitantes de droit commun". En l'espèce, il s'agissait d'un contrat conclu entre la ville de Lille et la société des granits porphyroïdes des Vosges pour la fourniture de pavés; ce contrat était conclu "selon les règles et conditions des contrats intervenus entre particuliers; en l'espèce, c'était donc un contrat de droit privé. "
Conseil d'Etat juillet 1912 - Société des granits porphyroïdes des Vosges Lien vers l'arrêt Un marché de fournitures de pavés a été conclu entre la ville de Lille et un prestataire fournisseur (personne morale) chargé de la livraison. ] Cet arrêt du Conseil d'État du 31 juillet 1912 Société des granits porphyroïdes des Vosges, participe de la définition et de la détermination des critères de qualification du contrat administratif, et de la détermination de la compétence du juge administratif. Ainsi, en vertu de cette jurisprudence, un contrat peut être passé par une personne publique (critère organique), pour la fourniture de biens d'équipement selon les modalités habituellement pratiquées entre particuliers et étant exclusif de tous travaux à exécuter, ne pas être qualifié de contrat administratif. ] Ce qui relevait d'une activité à caractère éminemment public[1]. Tout litige relatif à l'exécution de ce contrat relevait de la compétence du juge administratif. Société des granits porphyroïdes des vosges francais. En ce qui concerne l'arrêt du Conseil d'État du 31 juillet 1912 Société des granits porphyroïdes des Vosges, la seule présence d'une personne publique au contrat n'a pas suffi à convaincre le juge du caractère administratif de celui-ci.
Société Des Granits Porphyroïdes Des Vosges Plus
Pour décider de cette solution, le juge administratif suprême relève que le contrat en cause a été passé selon les règles et conditions propres aux contrats entre particuliers et constitue, donc, un contrat de droit privé. Ce contrat s'inscrit, ainsi, dans le cadre de la gestion privée de l'administration par opposition à la gestion publique, seul mode de gestion à même de lui conférer un caractère administratif. Société des granits porphyroïdes des vosges de la. Et, c'est par la présence ou l'absence dans le contrat de clauses exorbitantes du droit commun, qui se voient, ici, consacrées comme nouveau critère du contrat administratif, que le juge détermine le type de gestion dont le contrat relève. Ce critère traversera les époques, avec des moments de nette prédominance, mais sans jamais permettre à lui seul de définir le contrat administratif. Il demeure, cependant, encore aujourd'hui, un critère majeur en la matière, bien que sa définition soit, comme souvent en droit administratif, incertaine. Il convient, donc, d'étudier, dans une première partie, la consécration du critère des clauses exorbitantes du droit commun (I) et de tenter, dans une seconde partie, d'en cerner les contours (II).
Par ailleurs, le Conseil d'État a relevé les modalités selon lesquelles le contrat a été passé, qui étaient celles habituellement pratiquées entre particuliers. ]
Société Des Granits Porphyroïdes Des Vosges Francais
Le Tribunal des conflits apporte une précision importante en matière de qualification de contrat administratif, en énonçant qu'une clause exorbitante du droit commun emporte une telle qualification uniquement si cette clause bénéficie à la personne publique. Dans le cadre de l'examen d'un recours formé par un candidat évincé, tendant à l'annulation d'un marché passé entre une société publique locale d'aménagement (SPLA) et l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), la cour administrative d'appel de Marseille confie au Tribunal des conflits le soin de déterminer qui est le juge compétent pour connaître d'un contrat conclu en vue de la réalisation des fouilles d'archéologie préventive préalables aux travaux d'une zone d'aménagement concerté. Chapitre 3 - Clauses exorbitantes de droit commun | La base Lextenso. Classiquement, c'est la nature du contrat qui détermine la compétence du juge. En principe, un contrat administratif relève de la compétence du juge administratif tandis qu'un contrat de droit privé relève quant à lui de la juridiction judiciaire.
Et, pour que le juge administratif soit compétent, il ne suffit pas que la fourniture qui est l'objet du contrat doivent être ensuite utilisée pour un service public, il faut que ce contrat par lui-même, et de par sa nature propre, soit de ceux qu'une personne publique peut seule passer, qu'il soit par sa forme et sa contexture, un contrat administratif... Ce qu'il faut examiner, c'est la nature du contrat lui-même indépendamment de la personne qui l'a passé et de l'objet en vue duquel il a été conclu. Clause exorbitante du droit commun
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous: