Voile [ modifier | modifier le code]
La marquise (voile) est la plus haute voile d'étai arrière d'un grand voilier ( trois-mâts et plus), située au dessus du foc d'artimon entre le grand-mât et le mât d' artimon.
Marquise Ou Marquise Au
Ann. Emp. Charlemagne, 785) • Le marquis de Brandebourg est devenu roi et grand roi; mais aujourd'hui nos marquis italiens et français sont d'une espèce un peu différente ( VOLT. Dict. phil. Cérémonies. ) 2. Plus tard, titre de dignité qu'on donnait à celui qui possédait une terre érigée en marquisat par lettres patentes. • Apprenez que les marquisats ne sont bons que pour les vieux seigneurs de province qu'on ne voit pas dans les cabinets; pour nous autres marquis de cour, nous faisons nous-mêmes notre qualité, sans avoir besoin du roi pour cela ( ST-ÉVREM. Sir Politick, III, 2) • Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs; Tout petit prince a des ambassadeurs; Tout marquis veut avoir des pages ( LA FONT. Fabl. I, 3) • De là les monts chacun veut être comte, Ici marquis, baron peut-être ailleurs ( LA FONT. Fauc. Marquise ou marquise au. ) • Il est d'une très ancienne noblesse, véritable marquis, et non pas de ces marquis de robe, ou marquis de hasard, qui prennent leurs titres dans une auberge et se font appeler monseigneur par les postillons qu'ils ne payent point; il s'appelle le marquis de Saint-Aulaire ( VOLT.
Marquise Ou Marquise 2
♦ Tenancière d'une maison de prostitution ( Id., ibid. II. − [En parlant de différents objets; p. à l'élégance, à la qualité de ces objets, ou à l'époque à laquelle ils sont apparus] A. − AMEUBL. Fauteuil à dossier très bas, à siège large et profond. ( Dict. xx e s. − ARBORIC. Variété de poire fondante et sucrée,, de taille un peu plus petite que la duchesse`` ( Ac. Gastr. 1962; dict. Marquise — Wiktionnaire. xix e et xx e s. C. − ARCHITECTURE 1. Toile tendue au-dessus de l'entrée d'une tente ou d'un édifice, destinée à garantir de la pluie ou du soleil. Pour défendre le magasin contre les ardeurs du soleil, Malvina avait imaginé une petite tente extérieure du meilleur goût, dans le genre de celles que l'on nomme marquises ( Reybaud, J. Paturot, 1842, p. 212). Mon ami (... ) avait fait dresser la tente. Un des pans relevés portait sur des piquets et formait marquise; tout l'horizon entrait par là ( A. Daudet, Trente ans Paris, 1888, p. 180). − En partic. Sur un navire, seconde toile tendue au-dessus de la tente du gaillard d'arrière, et qui garantit de la chaleur ou des pluies.
9 e édition
8 e édition
4 e édition
Francophonie
attestations
(1330 - 1500)
MARQUIS, subst. masc. I. − HISTOIRE A. − HAUT MOY. ÂGE. Gouverneur militaire de l'époque franque préposé à la garde des provinces ou des villes frontières appelées marches ou marquisats. Vous qui m'avez suivi jusqu'à cette montagne, Normands, Lorrains, marquis des marches d'Allemagne ( Hugo, Légende, t. 1, 1859, p. 197). B. − MOY. ÂGE et HIST. Je sais où était THE Marquize le 23 aout 2006. MOD. Titre seigneurial accompagnant la possession d'un marquisat; personne portant ce titre. Mon grand-père (... ) était gouverneur de Saint-Domingue, général de brigade, et marquis de l'Isle-Adam, près Paris ( Villiers de L'I. - A., Corresp., 1873, p. 179). Le Pléchéous fut donné en fief à un croisé venu du Nord, le marquis de B., dont les enfants sont encore les seigneurs du lieu ( Abellio, Pacifiques, 1946, p. 100): 1. Les nobles prirent des titres selon la qualité de leurs fiefs; (ces titres, à l'exception de ceux de baron et de marquis, étoient d'origine romaine); ils furent ducs, barons, marquis, comtes, vicomtes, vidames, chevaliers, quand ils possédèrent des duchés, des marquisats, des comtés, des vicomtés, des baronnies.