Marx affirmait que plus le travail était exigeant, plus nous ressentions ses obligations. Avec l'arrivée du travail à la chaine, le travail forcé l'ouvrier s'est aliéné, abruti. En effet, ce travail étranger comme disait Marx rend le travailleur étranger à lui même. Depuis qu'il travaille sur des machines, il n'a plus la vision totale du produit qu'il effectue et les tâches étant répétitives (mettre les boulons par exemple), cela le rend de plus en plus stupide. ] Dans ce cas, le travail fait le malheur de l'Homme, il est plus envisagé comme une contrainte que comme une nécessité. Pour échapper à ce mal être, l'Homme s'est inventé le jeu. Dans une de ses oeuvres sur le travail, Nietzche affirme que c'est le besoin qui pousse l'Homme à travailler. Lorsqu'il ne travaille plus, son besoin réapparait, l'obligeant à travailler davantage. Il y a donc répétition d'un cycle: l'Homme s'habitue à travailler. Mais pendant les pauses, l'ennui apparaît. ] Mais l'Homme est-il le seul à travailler? Les animaux tels que l'abeille, le castor.
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construisent leurs habitations, ils travaillent donc. Mais cette forme d'activité est très différente de celle de l'Homme. En effet, l'activité de l'abeille est immuable, elle ne nécessite aucun apprentissage. A l'inverse, l'Homme a conscience de ce qu'il fait, c'est pourquoi il peut mieux organiser son travail, son activité nécessite une formation spécifique: l'éducation. L'abeille construit toujours la même ruche qu'elle n'a d'ailleurs pas conçue elle même à l'inverse de l'Homme qui construit d'abord dans sa tête ce qu'il veut créer. ] Ne dit-on pas que les chômeurs sont exclus de la société? Le travail a donc une réelle fonction d'insertion ou d'exclusion sociale. Celui ci lui apporte un avantage non négligeable: le salaire qui lui permet de satisfaire ses besoins secondaires tels les loisirs et voyages. La nature ne pouvant satisfaire que ses besoins primaires (dormir, procréer). Cette activité lui donne également le pouvoir de rester indépendant face à la nature car désormais il sait se passer d'elle pour satisfaire ses propres besoins. ]
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Si l'on considère simplement le bonheur comme une absence durable de souffrance (ce n'est toutefois pas la seule définition usitée), cette notion n'apparaît finalement en rien incompatible avec le travail, à condition que celui-ci prenne effectivement en compte le bien-être du travailleur. Cours de Yoga ou séances de méditation, espaces de travail favorisant la concentration, management misant davantage sur la liberté et la confiance… il suffit de se pencher un instant sur les initiatives déployées par les entreprises depuis plusieurs années pour constater que le sujet du bien-être au travail est de plus en plus présent. S'il est évident que la transformation du travail ne permettra pas à tout le monde d'atteindre le bonheur, gageons toutefois qu'elle pourra au moins y contribuer!
Dans "J'ai mal au travail", diffusé mardi 24 octobre à 20 h 50 sur Canal+, Jean-Michel Carré explore les relations ambiguës entre les employés et l'entreprise APPRÉHENDER le travail comme un organe humain vital. Le traiter comme s'il était une partie intime de notre corps et de notre esprit, siège du bonheur ou de la souffrance au quotidien. Tel est le parti pris du réalisateur Jean-Michel Carré ( Koursk, un sous-marin en eaux troubles, Charbons ardents) avec J'ai mal au travail, formidable documentaire dont le titre à la première personne symbolise parfaitement notre relation ambiguë avec l'univers de l'entreprise. Si, en 1965, Henri Salvador chantait "Le travail c'est la santé/Rien faire, c'est la conserver" dans une période de chômage faible et d'économie dynamique, vingt ans plus tard, les choses ont bien changé. Sous les effets de la mondialisation, du chômage et de la précarité, le travail est devenu "un obscur objet de haine et de désir", que Jean-Michel Carré ausculte minutieusement en croisant la parole de salariés avec celle de chercheurs, psychologues, sociologues ou avocats, spécialistes de la souffrance au travail.