De quel œil verront-ils, du fond des mers sans borne,
À la place où jadis s' étalaient tes splendeurs,
Émerger brusquement dans leur nudité morne,
Des continents nouveaux sans verdure et sans fleurs? Ah! si l' attraction à la céleste voûte
Par de fermes liens ne les attachait pas,
Ils tomberaient du ciel ou changeraient de route,
Plutôt que d' éclairer un pareil ici-bas. Nous que rien ne retient, nous, artistes qu' enivre
L' Idéal qu' ardemment poursuit notre désir,
Du moins nous n' aurons point la douleur de survivre
Au monde où nous avions espéré le saisir. Nous serons les premiers que les vents et que l'onde
Emporteront brisés en balayant nos bords. POEME d'un élève de 4ème "contrainte de la nature". Dans les gouffres ouverts d'une mer furibonde,
N' ayant pu les sauver, nous suivrons nos trésors. Après tout, quand viendra l' heure horrible et fatale,
En plein déchaînement d' aveugles appétits,
Sous ces flots gros de haine et de rage brutale,
Les moins à plaindre encore seront les engloutis. Le déluge Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise Ackermann
Poème Inventé Par Un Élève Ducobu
Marine R.
Jamais je ne pourrai dormir tranquille tant que Les bombes continueront de siffler chaque nuit Tant que persisteront ces grands cris horrifiques Tant que des femmes s'inquièteront pour leur mari
Jamais je ne pourrai dormir tranquille tant que Des crimes seront commis contre ma nation chérie Que des gens seront jetés dans les précipices De l'injustice et que d'autres en seront plus riches.
Poème Inventé Par Un Eleveur
Pour un commentaire composé, si vous êtes nez à nez avec un poème qui joue sur le langage, parlez-en! Généralement, vous pouvez en faire un axe de lecture. Pour aller plus loin:
♦ Les fonctions de la poésie (vidéo récapitulative)
♦ La poésie
Poème Inventé Par Un Élevé En France
À VICTOR HUGO Tu l'as dit: C'en est fait; ni fuite ni refuge
Devant l' assaut prochain et furibond des flots. Ils avancent toujours. C'est sur ce mot, Déluge,
Poète de malheur, que ton livre s'est clos. Mais comment osa-t-il échapper à ta bouche? Ah! pour le prononcer, même au dernier moment,
Il fallait ton audace et ton ardeur farouche,
Tant il est plein d' horreur et d' épouvantement. Vous êtes avertis: c'est une fin de monde
Que ces flux, ces rumeurs, ces agitations. Nous n'en sommes encore qu'aux menaces de l'onde,
À demain les fureurs et les destructions. Déjà depuis longtemps, saisis de terreurs vagues,
Nous regardions la mer qui soulevait son sein,
Et nous nous demandions: « Que veulent donc ces vagues? On dirait qu' elles ont quelque horrible dessein. »
Tu viens de le trahir ce secret lamentable;
Grâce à toi, nous savons à quoi nous en tenir. Poèmes des élèves de 3e1 et 3e5 - [Collège Jean Monnet ]. Oui, le Déluge est là, terrible, inévitable;
Ce n'est pas l' appeler que de le voir venir.
Mais le soleil brille Dans la blancheur de la glace La banquise se casse La douceur part en vrille Dans les montagnes obscurs Entre les noirs arbres La destruction future Des colonnes de marbre De la forêt profonde; Les peuples anciens, Les animaux des ondes; Vont vers leur fin. La plaie du monde
L'estafilade de la planète Le mal immonde S'élance sur nos têtes Mais cupidon Ne provoque rien, En relation avec le lien, Le lien naturel Nous portant sur ses ailes Au pays de la luxure Vers la ligne d'azur La plaie de la nature, La nature qui meurt Et qui disparaît Pour ne plus revenir; Plus jamais.