Aussi, pour que la loi du 5 juillet 1985 s'applique, il faut que le dommage subi soit rattachable à l'accident dans lequel le véhicule est impliqué. Ainsi, la victime doit prouver que le dommage trouve sa cause dans l'accident, le préjudice subi doit survenir dans un laps de temps proche de celui de l'accident. Lorsque les conditions d'application de la loi sont réunies c'est-à-dire l'accident de la circulation du fait d'un véhicule terrestre à moteur impliqué et l'imputabilité du dommage, la victime peut obtenir une indemnisation de ses préjudices. ]
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Commentaire d'arrêt: Ass Plén 6 avril 2007 - les accidents de la circulations. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 14 Novembre 2019 • Commentaire d'arrêt • 1 672 Mots (7 Pages) • 269 Vues
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Deux arrêts ont été rendus par l'Assemblée plénière en date du 6 avril 2007 et tous deux traitent du lien causal entre l'état d'ébriété au volant et l'accident de la route faisant application de la loi du 5 juillet 1985 dite loi Babinter. Nous nous intéresserons ici seulement à un des deux arrêts. En l'espèce, il s'agissait d'une collision survenue entre M. X et M. Y conduisant respectivement une voiture et une motocyclette. M. Y a assigné M. X et la compagnie d'assurance Macif Provence Méditerranée. Il s'est par la suite avéré que M. Y conduisait alors qu'il était fortement alcoolisé et aux dires de M X en excès de vitesse. Il a donc à son tour assigné M. Y en réparation de son préjudice. La Cour d'appel de Aix en Provence a décidé dans un arrêt du 6 octobre 2004 que M. Y avait droit à une indemnisation intégrale des dommages subis.
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Cet article crée une différence de traitement entre les victimes-conducteur et non-conducteur. En effet, l'article précédent de cette même loi exige, pour limiter le droit à indemnisation des victimes autres, qu'elles aient commis une faute inexcusable, cause exclusive du dommage, ce qui réduit considérablement les cas de mise en œuvre d'une limitation. Il résulte de l'article 4 que la faute de la victime, quel que soit son degré de gravité, peut limiter ou supprimer son droit à indemnisation. Encore faut-il, que la faute ait un lien de causalité avec le préjudice subi, ce que la deuxième chambre civile de la Cour de cassation a affirmé le 7 février 1990. Une simple faute ne suffit pas, ce qui est une solution de bon sens puisqu' en conduisant, tout comportement peut être susceptible de provoquer un accident, sur la route. Cependant, ces comportements ne seront pas pris en compte s'ils sont intervenus sans lien avec l'accident. Sans cette exigence, toute négligence de la part du conducteur entraînerait une diminution de son droit à indemnisation, ce qui serait contraire au sens de la loi.
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Cependant la Cour d'appel, comme la Cour de cassation ne semble pas considérer qu'il s'agit ici de fautes au sens des articles 4 et 5 de la loi du 5 juillet 1985. la Haute juridiction avait déjà reconnu depuis longtemps que dans le cas de la victime conducteur tous types de fautes peuvent lui être opposés, il s'agit là de la lettre de la loi, et en cela, elle s'oppose au régime des victimes non conductrices. Ce qui peut surprendre dans la décision du juge du droit comme celle du fond c'est qu'aucune faute n'est ici retenue. Cependant, on ne peut pas nier que sur le plan pénal il y bien faute puisque la victime a réalisé deux contraventions successives pénalement réprimées.... Uniquement disponible sur
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Cour de cassation, chambre criminelle mai 2016, No 15- 83. ) En l'espèce, dans la soirée du 21 octobre 2012, un conducteur d'une automobile détectant une panne a stationné son véhicule sur la bande d'arrêt d'urgences d'une autoroute attendant les secours. Après avoir allumé ses feux détresse, le conducteur s'est endormi sur la banquette arrière du véhicule. Un second véhicule est venu le percuter, engendrant de sévères blessures au premier conducteur, qui a assigné le second conducteur en réparation de ses préjudices. En première instance, le tribunal correctionnel compétent a prononcé l'indemnisation du conducteur sans partage. ]
# Elle se traduit donc par une simple intervention du VTM dans l'accident, et peut être déduite de circonstances variées: Civ. 2e, 18 mars 1998, n° 96-13. 726; Civ. 2e, 24 févr. 2000, n° 98-12. 731: « Est impliqué tout véhicule qui est intervenu, à quelque titre que ce soit, dans la survenance de l'accident ». " Plus précisément, l'étude de la jurisprudence permet de dire que: " - En cas de contact avec le VTM, la condition d'implication est irréfragablement remplie, que le véhicule soit en mouvement ou à l'arrêt. « Est nécessairement impliqué dans l'accident tout VTM qui a été heurté, qu'il soit à l'arrêt ou en mouvement » ( Civ. 2e, 25 janv. 1995, n° 92-17. 164). " - A défaut de contact avec le VTM, l'implication peut néanmoins être r etenue, surtout si le VTM est en mouvement (ex: irruption soudaine d'un camion e ff rayant un motard, piéton surpris par une mar che arrière); si le véhicule est à l'arrêt, l'implication est sans doute plus exceptionnelle, son rôle perturbateur est alors exigée: stationnement irrégulier, perturbation, d'une manière ou d'une autre, de la cir culation ( Civ.