Dans le cadre de son partenariat avec le festival Off-Courts de Trouville, du 5 au 13 septembre, France Télévision et son pôle court-métrage ont décerné le Prix France Télévisions Jeune Producteur 2013/2014 - 1ère édition. Le prix France Télévisions Jeune Producteur, doté d'une bourse de 30 000 euros, récompense une jeune société de production n'ayant pas plus de 6 ans d'activité. Hier soir, le prix france Télévions Jeune Produsteur* – 1ère édition a été remis par le jury de professionnels à la société Ad Astra films représentée par Sébastien Aubert. Ce prix a pour vocation de soutenir la jeune production cinématographique française de courts-métrages. France Télévisions soutient le courts-métrage tout au long de l'année sur ses chaînes avec deux rendez-vous hebdomadaires dévolus aux courts-métrages – Histoires courtes sur France 2 et Libre court sur France 3 – des programmations spéciales sur france 4 et France Ô et des contenus inédits sur les plateformes Studio 4. 0 et Culturebox. Le groupe célèbre toute la diversité, la créativité et le dynamisme de la forme courte, confirmant ainsi sa mission de service public et son engagement en faveur des jeunes auteurs, des talents émergents et des grands cinéastes de demain.
- Ad astra producteurs de pays
Ad Astra Producteurs De Pays
Sans se défaire de l'élégance et de la mélancolie qui teintent ses précédents films, James Gray poursuit son exploration des relations familiales dans une quête sidérale sidérante. L'une des premières réjouissances offertes par Ad Astra, n'est-ce pas d'abord que le très torturé James Gray l'ait bel et bien fait? Une fois passée la magistrale ouverture, qui nous transporte au sommet d'une immense antenne Terre-espace propre à filer un vertige jusque-là jamais éprouvé dans une salle obscure, s'impose l'idée que, quoique puisse réserver le reste du film, le cinéaste américain, découvert dans ses explorations de la pénombre et de l'intime new-yorkais (Little Odessa, The Yards, Two Lovers…) puis suivi jusqu'au cœur de l'Amazonie (The Lost City of Z), n'a pas flanché devant son pari spatial. Les scènes époustouflantes s'enchaînent les unes après les autres, empreintes de l'élégance et de la mélancolie du cinéaste, et ce qu' Ad Astra apporte au canon - car nombre de comparaisons s'imposent, de Gravity à 2001, d' Interstellar à High Life –, c'est une incroyable qualité de présence.
Vous êtes fini. Donc il faut développer cette maîtrise de la fabrication plus vite qu'auparavant. Et c'est très inconfortable. La vraie question est: comment être le plus direct, honnête possible? Mais la machinerie de fabrication se met en travers, et c'est affreux. J'ai évidemment une immense admiration pour Raging Bull, et cela est lié au fait que Scorsese était capable d'atteindre ce niveau d'autodestruction qui le tuait presque, et de le rendre si limpide dans son film. Mais c'était son septième long métrage de fiction, et il avait atteint ce niveau de maîtrise qui ouvrait la voie à sa vérité intérieure. C'est une tare que j'ai, de ne pas avoir su abattre ce mur entre les enjeux de fabrication et ce que j'essaie profondément d'exprimer d'un point de vue très intime. Et… c'est mon grand regret de ne pas être assez bon". "C'est une question d'époque, Ford avait un système derrière lui [... ]" argumente le journaliste. "Mais c'est aussi une question d'ambition industrielle: Ad Astra a coûté 80 millions $.