Commentaire de texte: Oh les beaux jours, Beckett. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 14 Avril 2021 • Commentaire de texte • 901 Mots (4 Pages) • 297 Vues
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Commentaire linéaire Oh les beaux jours de Beckett Samuel Beckett est un dramaturge Irlandais du XX ème siècle. C'est grâce à ses pièces de théâtre qu'il devient célèbre notamment En attendant Godot et Oh les beaux jours écrit en 1963. Ses œuvres théâtrale sont inscrites dans un courant appelé le théâtre de l'absurde. Ce théâtre refusant de suivre les règles du théâtre classique, se définit par des personnages incapables de communiquer au langage vide de sens, seuls, des actions parfois inexistantes. Beckett met en scène de manière grotesque et tragique la condition humaine. Samuel Beckett, Oh les beaux jours, acte I - Annales Corrigées | Annabac. Dans Oh les beaux jours, Winnie, une femme, à demi enterrée dans un monticule de terre commence un monologue et s'interroge sur la vie, Willie apparaît. Les deux personnages s'interrogent alors tout le long de la pièce sur les souvenirs, sur le temps… L'acte II se termine par la chanson que Winnie chante à Willie.
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Néanmoins comme l'explique Paquien, cette pièce est à la fois un révélateur de notre vaine existence et «une expression magnifique du vivant, un appel à ne pas se laisser détruire». En ce sens, l'extrême fidélité de Paquien au dramaturge permet de respecter sa vision du monde, des hommes et nous appelle à vivre malgré notre fin déterminé et irréversible.
Le ton exclamatif « Oh mais dis donc c'est fantastique! » renforce cette position d' infériorité de Willie. La didascalie « main s'agrippant au mamelon » suggère le besoin du sein nourricier et la régression de Willie. Ce portrait d'une Winnie maternelle est renforcé à travers le terme affectueux « mon cœur ». C – Une parodie du dialogue amoureux
Mais ce ton maternel laisse place au ton amoureux. Oh les beaux jours beckett | commentaire composé. « Mon cœur » relève en effet aussi du registre lyrique. Winnie utilise également le champ lexical du corps (« une tête pareille », « mon cœur », « du nerf », « le visage ») et de la sensualité (« Tu voulais », « baiser », « tu vises »). Alors que Willy semble redevenir un être de désir, Winnie le ramène à l 'incapacité avec l'anaphore de « coup de main ». Willie est une parodie de l'amour et du désir, un Don Juan de l'absurde qui finit en personnage de la Commedia dell'arte, en clown (« Il lâche prise, dégringole en bas du mamelon »). III – Le théâtre de l'absurde
De « Brrroum! » à la fin de la pièce
A – Le mélange du tragique et du comique
Beckett, en dramaturge de l'absurde, mélange les registres comique et tragique dans un entremêlement inextricable.
Ce
paradoxe est repris avec une légère variation à la ligne 30. Cela donne l'impression que le personnage ressasse
ou radote. Ph. Campet / Lycée Victor Hugo / Marseille /
Transition: le personnage et la situation dans laquelle il se trouve ont donc une dimension extravagante et
drolatique. Mais le lecteur sent bien que tout peut-être... Uniquement disponible sur