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Table de rabotage montée sur 2 fûts. Entraînement des rouleaux par chaîne. Rouleau d'entraînement diamètre 40 mm pour l'avance de la pièce de bois. Arbre de 95 mm à 4 fers. Bâti mécano-soudé, rigide et robuste. Tables de dégauchissage en fonte d'acier avec lèvres anti-bruit, ajustables, et d'une longueur totale de 1 800 mm. Guide en aluminium profilé monté sur une glissière queue d'aronde en fonte d'acier, inclinable à 45°. Amazon.fr : fer de raboteuse 310. Passage en rabotage en relevant les tables, nul besoin de démonter le guide. Ouverture papillon grâce à de puissantes charnières. Indicateur de position pour hauteur de rabotage. Table de rabotage en fonte d'acier montée sur 1 fût central diamètre 110 mm et maintenue en sortie par un 2ème fût. Avance automatique débrayable. Article avec un guide de dressage inclinable, 4 fers en acier, 1 calibre de réglage des fers, 1 indicateur de position, 1 poussoir et un jeu de clés.
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Par Faguer Nicolas (Lycée de Villaroy, Guynacourt (78)) le 04 mai 2017, 17:21 - Lien permanent
Quels sont les traits distinctifs de cette rencontre amoureuse? Quels sont les procédés employés par Hugo? Elle était déchaussée, elle était décoiffée,
Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants;
Moi qui passais par là, je crus voir une fée,
Et je lui dis: Veux-tu t'en venir dans les champs? Elle me regarda de ce regard suprême
Qui reste à la beauté quand nous en triomphons,
Et je lui dis: Veux-tu, c'est le mois où l'on aime,
Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds? Elle essuya ses pieds à l'herbe de la rive;
Elle me regarda pour la seconde fois,
Et la belle folâtre alors devint pensive. Oh! comme les oiseaux chantaient au fond des bois! Comme l'eau caressait doucement le rivage! Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts,
La belle fille heureuse, effarée et sauvage,
Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers. Mont. -l'Am., juin 183...
Victor Hugo, Les Contemplations, 1856
986 mots
4 pages
Elle était déchaussée- Victor Hugo
Elle était déchaussée est un poème lyrique de Victor Hugo daté des années 1830 et écrit à Mont l'Am. L'absence de date précise et de lieu réel donne une impression onirique, suppose un fantasme ou un rêve érotique de l'auteur. Il parût dans son recueil Les Contemplations publié en 1856 dans la partie « Autrefois », qui recense des poèmes du passé en confrontation avec les plus récents dans la partie « Aujourd'hui ». Ce recueil est marqué par le deuil de sa fille et son exil ordonné par Napoléon III suite au réquisitoire de V-H du 17 juillet 1851. Or, ce poème est l'un des seuls à ne pas aborder ces sujets. Il évoque un souvenir sauvage (ou un fantasme) de jeunesse dans (ou exprimé par) un cadre bucolique, une rencontre charnelle éphémère. Parut au cœur de la période romantique ( fin du XVIIIème siècle- milieu XIXème), avec pour chef de file Victor Hugo, ce poème aborde de grandes thématiques de ce mouvement: l'acte charnel, la nature, le moi, la puissance de l'imagination, le rêve, la confrontations aux règles morales de la société.
Elle Etait De Chaussee
Elle n'est pas nommée. · Mais elle est décrite physiquement avec les participes passés « déchaussée », « décoiffée », « assise » et le GN apposé » les pieds nus ». Cette description met en relief sa beauté simple et naturelle. Le parallélisme de construction du 1er vers « Elle était déchaussée / elle était décoiffée » avec les deux adjectifs formés du même préfixe négatif « dé », placés en fin d'hémistiche et présentant des assonances en [-é] soulignent l'absence de parure et d'apprêt de la jeune fille (libération des contraintes sociales). « les pieds nus » apportent aussi une touche de sensualité. · La rencontre se déroule dans un cadre naturel, évoqué avec le champ
· Les dernières images de la jeune fille insistent sur sa proximité avec la nature avec laquelle, d'ailleurs, elle se confond. Elles résument tous les éléments de son charme séducteur: sa beauté naturelle avec ses « cheveux dans les yeux », sa gaieté et son caractère libre et farouche avec les adjectifs « effarée et farouche ».
Elle Était Déchaussée Elle Était Décoiffée
Elle
était déchaussée, elle était décoiffée,
Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants; Moi qui passais par là, je crus voir une fée, Et je lui
dis: Veux-tu t'en venir dans les champs? Elle me regarda
de ce regard suprême Qui reste à la beauté quand nous
en triomphons, Et je lui dis: Veux-tu, c'est le mois où l'on aime,
Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds? Elle
essuya ses pieds à l'herbe de la rive; Elle me regarda pour la seconde
fois, Et la belle folâtre alors devint pensive. Oh! comme les oiseaux
chantaient au fond des bois! Comme l'eau caressait doucement
le rivage! Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts, La
belle fille heureuse, effarée et sauvage, Ses cheveux dans ses yeux,
et riant au travers. Mont l'Am.,
juin 183...
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Cette jeune fille désordonnée se trouve dans une nature qui est elle-même désordonnée ("joncs penchants"). Cet accord parfait entre la jeune fille et la nature qui l'environne est retrouvé un peu partout dans le poème. La jeune fille est belle et simple comme la nature qui l'entoure; elle est séductrice comme la nature: "caressait" (vers 13). On note le "parmi" du vers 2 associé à un complément de lieu auquel répond "dans les grands roseaux verts" (vers 14) qui marque une fois de plus cet accord parfait, l'association jeune fille/nature que le narrateur souligne sans cesse. Elle est libre: "folâtre" (vers 11), "effarée et sauvage" (vers 13): ces termes indiquent même une certaine animalité. Elle est belle: vers 6, 11 et 15. Elle est comparée à une fée au vers 3 ce qui peut lui conférer des pouvoirs presque surnaturels. On retrouve cette notion de surnaturel dans la description de cette scène si naturelle, que paradoxalement elle parait presque surnaturelle. 2. Peu farouche
Elle ne répond pas sauf par le regard (vers 5) mais elle ne s'enfuit pas non plus.
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Elle me regarda de ce regard suprême
Qui reste à la beauté quand nous en triomphons,
Et je lui dis: Veux-tu, c'est le mois où l'on aime,
Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds? Elle essuya ses pieds à l'herbe de la rive;
Elle me regarda pour la seconde fois,
Et la belle folâtre alors devint pensive. Oh! comme les oiseaux chantaient au fond des bois! Comme l'eau caressait doucement le rivage! Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts,
La belle fille heureuse, effarée et sauvage,
Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers. Mont. -l'Am., juin 183... Paysanne avec des oies au bord de l'eau, 1893
Berthe Morisot (1841-1895)
Annonce des axes
I. Un récit de rencontre bucolique
1. Le cadre bucolique
2. Un jeu croisé de regards
3. Les signes d'invitation du jeune homme
II. Un lyrisme simple et familier en rupture avec la tradition
1. Des procédés empruntés à la chanson populaire
2. Célébration de la beauté au naturel de la jeune fille
3. Jubilation du poète à se souvenir
Commentaire littéraire
Le poète Victor Hugo s'emploie ici à évoquer beaucoup plus qu'à décrire le cadre de la rencontre.
Les romantiques avaient préconisé de simplifier la langue poétique et les métaphores: le lexique utilisé ici est élémentaire, voire répétitif (« veux-tu », « regarder »). La syntaxe n'est pas complexe. Seul le champ lexical de la nature est présent: joncs, champs, arbres, oiseaux, bois, eau, rivage. Toute autre trace d'humanité a disparu, faisant de ce couple un couple édénique. En revanche, on assiste à une présentation anthropomorphique, à une personnification de la nature: « Comme l'eau caressait doucement le rivage! » Cette représentation permet de montrer l'accord entre cette scène et la nature. b) L'accord entre la scène et la nature
On remarque un parfait accord entre cette jeune fille et la nature qui l'environne. La femme semble sortir de l'eau. C'est une sorte de sirène, une naïade. Tout est naturel en elle: pieds nus, cheveux décoiffés, sauvage...
Comme le poète, la nature semble appeler à l'amour: les oiseaux chantent et l'eau caresse (c'est la seule métaphore du texte) le rivage.