Toni Nikolic, 24 ans, est un passionné de cryptomonnaie. Face au tribunal, il explique qu'il a voulu arnaquer en 2018 un sud coréen, basé à Singapour, qui dirige une société spécialisée dans le domaine. Ni une, ni deux, il se fait passer pour un prince libyen et réussit à le convaincre qu'il veut investir six millions d'euros dans son entreprise. La victime débarque de Singapour avec sur ses basques son bras droit et sa secrétaire. Objectif: une première transaction destinée à engager le deal.
Faux billet à imprimer recto verso. 1, 5 million d'euros imprimés dans la chambre d'hôtel
Un premier rendez-vous est organisé avec Toni Nikolic – sous les traits du prince libyen – au restaurant La Réserve de Nice, le 26 juillet 2018. Puis un second, deux jours plus tard, au Negresco. Un sac Nike est remis par Nikolic dans les salons du palace. Problème: les 3. 082 billets de 500 euros sont faux. Ils ont été consciencieusement imprimés, un par un, par Djuliano Djovanovic, le frère du premier, sur une imprimante couleur, dans la chambre d'hôtel.