(© STX FRANCE) De 33. 000 à 220. 000 volts Si des études sont en cours pour monter la production initiale à 66. 000 volts, le standard est pour le moment du 33. 000 V (HTA) en sortie des éoliennes. Au sein des transformateurs, le courant passe à de la très haute tension (HTB), le voltage dépendant de celui du réseau terrestre qui sera alimenté. Par exemple sur le P33, livré en 2014 par STX France pour le champ britannique Westermost Rough (36 éoliennes de 6 MW), le courant quittant la sous-station pour gagner la terre affiche 150. Sous-station électrique Arkona - Chantiers de l'Atlantique. 000 V, alors qu'il sera de 220. 000 V pour le P34. La sous-station dispose également d'un tableau électrique très haute tension, appelé GIS (gas insulated switchgear) pour le courant HTB expédié vers la terre et un tableau électrique moyenne tension qui sert de point d'entrée à l'électricité HTA provenant des éoliennes. Le futur P34 (© STX FRANCE) Interconnexions des éoliennes On notera à ce propos que le champ éolien n'est pas constitué d'un réseau en étoile reliant chaque machine à la sous-station.
Sous Station Électrique Offshore.Com
Trois sous-stations construites à Saint-Nazaire Les trois sous-stations, d'une puissance de 450 à 500 MW, sont actuellement en cours de construction sur le site de Chantiers de l'Atlantique. Celle de Saint-Nazaire est actuellement dans la forme Joubert avant de rejoindre le site du champ éolien du banc de Guérande dans quelques jours. Les deux autres seront livrées en 2022 pour celle de Fécamp et en 2023 pour celle du Calvados. Sous station électrique offshore.com. Ces contrats de maintenance ont une durée de cinq ans. Une première pour Atlantique Offshore Energy, qui pilotera l'ensemble de la prestation en s'appuyant sur ses propres équipes dédiées ainsi que sur l'expertise de ses partenaires. « Cette nouvelle activité vient compléter de façon logique le savoir-faire reconnu de la Business Unit de Chantiers de l'Atlantique dédiée à la conception, la construction et l'installation des sous-stations électriques offshore »
Pour Frédéric Grizaud, directeur d'Atlantique Offshore Energy, « ce contrat est une excellente nouvelle pour nos équipes et il contribuera à renforcer l'ensemble de la filière française de l'éolien en mer, qui doit évoluer sur des marchés très compétitifs.
Fiabiliser les câbles en milieu énergétique
Deux types de câbles radicalement différents sont employés dans le cadre d'un déploiement de ferme EMR: les câbles statiques, enfouis ou non dans le sol, et les câbles dynamiques, qui relient les équipements flottants aux fonds marins. Les premiers peuvent être utilisés pour relier entre eux les éléments statiques du parc et pour l'export à terre de l'énergie produite. Du fait des caractéristiques intrinsèques des câbles d'export, haute tension et forte puissance, et des coûts élevés associés, leur redondance n'est pas aisément envisageable. Une fois les parcs EMR en exploitation, ils représentent d'ailleurs une part non négligeable des incidents. Ce retour d'expérience constaté pour l'éolien posé en mer du Nord se voit renforcé pour le secteur hydrolien qui prévoit de déployer des fermes EMR dans des milieux très énergétiques sollicitant davantage le câble d'export. Sous station électrique offshore st. Cette thématique a été étudiée dans le cadre d'un projet portant sur le développement d'outils d'évaluation de la stabilité des câbles dans de tels environnements (Projet STHYF).