Révélant
qu'il est prêt à passer à autre chose et à décerner le flambeau à son fils
cinématographique en la personne de Bradley Cooper (l'ayant dirigé dans
American Sniper et laissé réaliser A Star is Born) par le biais d'une scène
lourde de sens. Et de savoir que la fille de son personnage est interprétée par…
sa propre fille, Alison Eastwood, en dit long sur la mise en abyme du comédien. Voilà ce qu'est La Mule: un film pour le moins lambda qui prend une toute
autre envergure par le fait que Clint en ait fait sa propre histoire, conférant
à son film quelque chose d'incroyablement touchant et bouleversant. Au point de
se dire que le réalisateur vient tout juste de nous faire ses adieux définitifs. Et franchement, que dire de plus? Comme à l'accoutumée, Eastwood nous livre un film techniquement maîtrisé. Savamment écrit, même s'il faut tout de même noté quelques errances
scénaristiques (le personnage de Julio qui disparait comme ça de l'intrigue, ce
qui se passe au sein du cartel pour qu'on évoque des histoires de trahisons et
de renouveau, le dénouement, des ellipses assez lourdes…).
La Mule Tout Public En
Des exemples
de ce genre, La Mule en regorge à foison. Sans oublier les nombreuses répliques
du film, qu'Eastwood use à fond pour présenter ses regrets personnels. Regrets
d'avoir été un mauvais mari, un mauvais père. Regret d'avoir mis en avant sa
vie professionnelle au détriment de sa personnelle, au risque d'oublier des
anniversaires et d'autres dates importantes. Vous l'aurez compris, avec ce
film, Clint se livre à nous comme il ne l'a jamais fait. S'il avait déjà parler
de la vieillesse et de la peur du temps qui passe dans d'autres projets ( Space
Cowboys, Créance de Sang, Million Dollar Baby, Gran Torino), il va jusqu'à
casser son image iconique pour nous paraitre le plus humain possible. Assumant
pleinement son âge (ne cachant pas ses rides, sa peau fripée, sa démarche bancale,
le ton vacillant de sa voix…). Ne cachant nullement ce côté homme à femmes qui
semblait le décrire au quotidien (voir le personnage d'Earl flirter
constamment, même avec plus jeune que lui). N'ayant plus aucun filtre sur ce qu'il
ressent actuellement concernant ses regrets et cette peur du temps qui passe.
La Mule Tout Public Video
Brillamment
interprété, regroupant une brochette de comédiens investis (Bradley Cooper,
Laurence Fishburne, Michael Pe ñ a, Dianne Wiest, Andy Garcia, Taissa
Farmiga …). En bref, Clint fait encore une fois preuve de son immense
savoir-faire en matière de réalisation, à savoir livrer une histoire avec
autant de sobriété que de puissance émotionnelle. Sur la forme, ce n'est
peut-être pas le plus abouti, mais sur le fond, La Mule se démarque du reste de
sa filmographie tout entière. Faisant aussitôt oublier la
véritable taulée critique et commerciale qu'avait été Le 15h17 pour Paris,
Clint Eastwood frappe un grand coup avec son dernier film. Et par « dernier »,
je ne veux malheureusement pas dire « nouveau » mais bien « ultime »
long-métrage que nous livre cette légende du cinéma. Car si rien n'est pour le
moment concret, La Mule semble être celui qui clôturera une immense et riche carrière. Celle d'un homme qui aura su nous offrir des titres mémorables, qui seront
toujours utilisés en tant que références.
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Bien plus qu'un drame biographique déjà-vu, La Mule est une lettre de son réalisateur à son public. Le film le plus personnel de Clint Eastwood. Touchant et bouleversant! Note --> 4/5
Synopsis: À plus de 80 ans, Earl Stone est aux abois. Il est non seulement fauché
et seul, mais son entreprise risque d'être saisie. Il accepte alors un
boulot de chauffeur. Mais en réalité, sans le savoir, il s'est engagé à
être passeur de drogue pour un cartel mexicain... En 2012, Clint Eastwood avait
certifié qu' Une nouvelle chance serait le dernier long-métrage pour lequel il
apparaitrait à la distribution en tant qu'acteur, préférant continuer à
réaliser ses projets. Et alors que le célèbre octogénaire hollywoodien a
enchainé en quelques années des films sur des personnalités ( Jersey Boys) et
héros américains ( American Sniper, Sully, Le 15h17 pour Paris), le voici qui
revient sur sa décision pour sa nouvelle réalisation. Une nouvelle « histoire
vraie », celle d'un vieil homme qui s'est retrouvé à convoyer de la drogue
pour les cartels.
La vraie surprise de ce début d'année vient du film « Les Invisibles » sur des femmes SDF avec Audrey Lamy, Corinne Masiero et Noémie Lvovsky. La comédie dramatique de Louis-Julien Petit enregistre en trois semaines pas moins de 930 000 spectateurs. Mauvais démarrage, en revanche, pour « YAO »: le film avec Omar Sy n'a attiré que 186 000 spectateurs pour sa première semaine.
Dernière mise à jour: 6 décembre 2021
Earl Stone a plus de 80 ans et vit seul. Son entreprise risque d'être saisie, cet homme est fauché. Il se voit proposer un petit boulot, en apparence très simple. Il doit faire le chauffeur. Mais ce que Earl découvre trop tard, c'est qu'il s'est engagé à travailler pour un cartel mexicain et est devenu sans le savoir un passeur de drogue. C'est une recrue très performante pour le gang. Les cargaisons sont de plus en plus importantes. Les chefs du cartel, méfiants, lui imposent une personne pour le surveiller. Les agissements de cet homme de 80 ans éveillent également les soupçons de Colin Bates, agent de la DEA. Earl Stone se retrouve dans une situation bien compliquée entre la police, le cartel et ses fantômes du passé qui menacent de ressurgir. Une vertigineuse course contre la montre est lancée…
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Informations
Durée: 1 h 56 min
Nom original: The Mule
Sortie: 23 janvier 2019
Réalisateur: Clint Eastwood
Producteur: Clint Eastwood, Tim Moore, Kristina Rivera, Jessoca Meier, Dan Friedkin, Bradley Thomas
Acteurs: Clint Eastwood, Bradley Cooper, Laurence Fishburne, Michael Peña, Dianne Wiest, Andy Garcia, Ignacio Serricchio, Alison Eastwood…
Production: Malpaso Productions, Warner Bros.
Bonjour Oxelane, non effectivement cela ne représente pas ta citation mais en revanche je comprends très très bien ce que tu voulais dire. Il y a d'innombrable chose qui nous entoure qu'on ne perçoit pas par nos sens. Ou plus même prosaïquement, des faits ou des situations, des actes, qu'on ne voit pas ou qu'on n'interprète pas comme le voisin car notre intérêt et nos croyances filtrent et conditionnent l'analyse que va faire notre cerveau de ce fait En ce moment je m'intéresse beaucoup aux rêves, j'ai parfois l'impression que c'est une forme de communication avec notre inconscient. Je le pense également. Enfin je ne connais pas les systèmes de configuration de l'esprit (conscient / inconscient / subconscient / autres), je ne connais pas les nuances, mais je crois oui que c'est une clé de compréhension d'une partie cachée de notre psyché. Lors d'un passage à vide ds ma vie où j'ai touché le fond, j'ai rêvé chaque nuit pendant des mois que je me battais contre des agresseurs; on voulait me tuer, on me poursuivait, je courais tout le temps, tout le temps, et je me battais parfois, je ripostais.
Saint Thomas Je Ne Crois Que Ce Que Je Vois
citation 1
Thomas leur dit: Si je ne vois pas dans ses mains l' empreinte des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la place des clous et si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai pas. Jean, XX, 25 de La Bible Références de La Bible - Biographie de La Bible Plus sur cette citation >> Citation de La Bible (n° 135423) - Ajouter à mon carnet de citations
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🖊 Très souvent résumé en « je ne crois que ce que je vois » qui est apocryphe. Ne croire que si l'on a des preuves tangibles: Thomas, absent lors d'une apparition de Jésus après sa mort, ne croit pas les autres apôtres lorsqu'ils lui témoignent de sa résurrection. Thomas réclame des preuves tangibles: voir et toucher les stigmates sur le corps de Jésus. Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux.
Je Ne Crois Que Ce Que Je Vois
Descartes apporte à cette question une réponse d'une importance capitale. En effet, dit-il, quand bien même tout serait incertain, y compris mon corps, quand bien même je douterais de tout, il faut bien que « moi qui doute » je sois quelque chose, autrement je ne pourrais pas douter. Donc, si je doute, je suis. Or quand je doute, je pense, donc si je pense, je suis. Et le voilà, le fameux cogito ergo sum – je pense, donc je suis – cartésien! Cette affirmation est, pour Descartes, la seule chose dont l'Homme puisse être totalement certain. Mais, me direz-vous, quel rapport avec la réponse apportée par l'élève en début d'article? Eh bien, l'élève a fait une confusion qui est très souvent faite, à savoir qu'être cartésien, c'est ne croire que ce que l'on voit. Descartes était bien un philosophe rationnel, mais le rationalisme, ce n'est pas croire ce que l'on voit, bien au contraire. Comme nous l'avons vu plus haut, Descartes refusait totalement de considérer comme vrai ce qu'il voyait uniquement parce qu'il le voyait: pour lui, la connaissance vraie ne doit pas venir des sens (donc de la vision), mais de l'esprit (c'est-à-dire de la raison).
Je Crois Que Ce Que Je Vois
»
Ayant nécessairement un champ d'observation limité, il est impossible de se limiter à notre vision au risquede limiter au maximum notre connaissance. 2. Ne croire que ce que l'on voit impliquerait de ne pas croire dans les acquis des générations précédentes etdonc la nécessité de toujours repartir à zéro
Ne croire que ce que l'on voit implique de ne pas croire dans le témoignage des générations précédentes – »
Je Crois Que Ce Que Je Vous En Supplie
L'intelligence humaine se base sur les 5 sens pour faire ses
conclusions, s'arrêter uniquement sur les observations sans faire de
conclusions raisonnées nous fera descendre au rang des bêtes, pour
illustrer ceci, voici un exemple:
- Vous voyez des traces de pieds sur le sable, vous en déduisez qu'il
s'agit de traces d'homme, ainsi vous savez qu'un homme est passé par la
sans même l'avoir vu. - Un chien voit des traces de pieds sur le sable de la plage, il ne se
pose aucune question, ne fait aucune déduction, et continue son chemin
en remuant la queue. Ce sont deux attitudes opposées qui marquent la différence entre l'homme
et l'animal, de même pour la connaissance de Dieu ou de toute réalité
non matérielle, c'est via l'intelligence que nous percevons l'existence
du créateur:
"Si jamais existait un être ou une réalité
immatérielle, qui aurait tout de même laissé dans l'univers des traces
matérielles, sensibles, de son passage, alors l'intelligence, en
cherchant les causes de ces indices, serait capable de remonter à la
conclusion de l'existence de cette cause immatérielle.
»
Ayant nécessairement un champ d'observation limité, il est impossible de se limiter à notre vision au risque delimiter au maximum notre connaissance. 2. Ne croire que ce que l'on voit impliquerait de ne pas croire dans les acquis des générations précédentes etdonc la nécessité de toujours repartir à zéro
Ne croire que ce que l'on voit implique de ne pas croire dans le témoignage des générations précédentes –croyance qui est pourtant constitutive du progrès propre au genre humain. KANT, Histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique, proposition II
« La raison, dans une créature, est une faculté d'étendre les règles et les intentions de l'usage de toutes ses forces bien au-delà de l'instinct naturel et elle ne connaît aucune limite à ses projets. Mais elle n'oeuvre paselle-même de façon instinctive. Au contraire, elle a besoin de tentatives, de pratique, elle a besoin de tirerdes leçons, pour progresser petit à petit d'un degré de discernement à l'autre. C'est pour cette raison qu'ilfaudrait à chaque homme une vie démesurément longue pour apprendre comment il doit faire un usage entierde toutes ses dispositions naturelles; ou, si la nature n'a fixé à sa vie qu'une courte durée (ce qui s'esteffectivement produit), elle a alors besoin d'une succession indéfinie de générations, dont chacune lègue auxautres ses lumières, pour que ses germes atteignent dans notre espèce un niveau de développement qui soitpleinement conforme à son intention.