C'est pourquoi c'est une aberration de penser que l'on peut prédéterminer une indemnisation de préjudices! La réparation intégrale du préjudice implique qu'elle soit adapter au cas par cas... Mais pourtant, de manière exorbitante, pour que les "patrons" puissent tranquillement provisionner leurs "dégressages" ce n'est plus le cas, pour que les entreprises augmentent leurs profits, donc leurs dividendes ce n'est plus le cas... C'est philosophiquement, une aberration! L'Article L. 1235-2 du Code du Travail rend, pour sa part, le salarié responsable des carences de son employeur. Examinons les Alinéas 1 à 3. Un employeur décide de licencier un salarié, c'est son droit, néanmoins il doit respecter une procédure qui implique la notification ( Envoie d'une lettre de licenciement) et la motivation ( explication des motifs de manière précise) du licenciement. Avant les Ordonnances du 22 Septembre 2017 dite "Macron", si l'employeur ne précisait pas suffisamment les motifs du licenciement, alors l'Arrêt ROGIÉ prévoyait une qualification sans cause réelle et sérieuse du licenciement.
- Article l 1235 2 du code du travail et des maladies
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Article L 1235 2 Du Code Du Travail Et Des Maladies
Entrée en vigueur le 1 janvier 2018 Les motifs énoncés dans la lettre de licenciement prévue aux articles L. 1232-6, L. 1233-16 et L. 1233-42 peuvent, après la notification de celle-ci, être précisés par l'employeur, soit à son initiative soit à la demande du salarié, dans des délais et conditions fixés par décret en Conseil d'Etat. La lettre de licenciement, précisée le cas échéant par l'employeur, fixe les limites du litige en ce qui concerne les motifs de licenciement. A défaut pour le salarié d'avoir formé auprès de l'employeur une demande en application de l'alinéa premier, l'irrégularité que constitue une insuffisance de motivation de la lettre de licenciement ne prive pas, à elle seule, le licenciement de cause réelle et sérieuse et ouvre droit à une indemnité qui ne peut excéder un mois de salaire. En l'absence de cause réelle et sérieuse du licenciement, le préjudice résultant du vice de motivation de la lettre de rupture est réparé par l'indemnité allouée conformément aux dispositions de l'article L.
Article L 1235 2 Du Code Du Travail
1232-2, L. 1232-3, L. 1232-4, L. 1233-11, L. 1233-12 et L. 1233-13 ait été observée ou sans que la procédure conventionnelle ou statutaire de consultation préalable au licenciement ait été respectée, mais pour une cause réelle et sérieuse, le juge accorde au salarié, à la charge de l'employeur, une indemnité qui ne peut être supérieure à un mois de salaire.
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La chambre sociale conclut au refus d'un contrôle de conventionnalité in concreto du barème au regard de l'article 10 de la Convention OIT. Par conséquent, le barème d'indemnisation du salarié licencié sans cause réelle et sérieuse n'est pas contraire à l'article 10 de la convention OIT. Le juge français ne peut pas écarter, même au cas par cas, l'application du barème au regard de cette convention internationale. La loi française ne peut faire l'objet d'un contrôle de conformité à l'article 24 de la Charte sociale européenne, qui n'est pas d'effet direct. Cette nouvelle fera l'affaire des employeurs, le barème Macron facilite la résolution amiable des différents puisque la recherche d'une solution se fait à l'intérieur d'un cadre préétabli alors que certains continuent d'y voir une atteinte au principe de réparation intégrale du préjudice. Avocats Picovschi, compétent en droit social à Paris, suit pour vous l'actualité afin de vous tenir informés.
Si, et seulement si, l'employeur ne répond pas ou si sa réponse est encore imprécise ( On parle donc d'un employeur, qui souhaite licencier un salarié et qui finalement n'aurait pas de motifs suffisamment précis pour rédiger une lettre de licenciement malgré la demande de précision de son salarié) alors le salarié pour saisir un juge pour qu'il statue sur la réalité et le sérieux de la faute... On se résume, la victime d'une infraction, doit demander à l'auteur de l'infraction s'il est bien conscient qu'il commet une infraction et s'il souhaite poursuivre dans ce sens... Etrange conception du droit... Pire, si la victime ne le fait pas, elle supportera alors, dans les faits, une partie de l'infraction car à ce moment là, l'indemnisation du défaut de motivation, faute de demande de précision du salarié, correspond à une irrégularité de forme ( la lettre a été mal écrite) et non plus à une irrégularité de fond ( le licenciement n'est pas motivé et donc sans cause réelle et sérieuse). Il s'agit ici de deux modifications majeures dans le droit régissant les salariés.