Dernière mise à jour: 15 déc. 2021 + 33ème Dimanche Temps ordinaire « De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l'homme est proche, à votre porte. » Frères et sœurs, À l'approche de la fin d'année liturgique, nous entendons des textes qui nous parlent de la fin des temps et qui nous préparent en même temps au temps de l'Avent qui va arriver prochainement, temps de l'Avent qui a la particularité de nous ouvrir à la Venue du Seigneur. La liturgie nous dit à sa manière que la fin des temps et la venue du Seigneur sont liées. 33ème dimanche du temps Ordinaire. - Homélie - Catholique.org. « En ces jours-là, après une grande détresse, le soleil s'obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté; les étoiles tomberont du ciel et les puissances célestes seront ébranlées. » Nous sommes dans un scénario catastrophe, type fin du monde. Et pourtant frères et sœurs, c'est, par bien des aspects, ce que nous vivons. Nous aussi, nous voyons les puissances célestes ébranlées: les inondations, les tempêtes qui ravagent tout, les volcans qui se réveillent, la dégradation de la nature (ça vous en entendez parler tout le temps), mais ajoutons encore les fléaux, les épidémies, notamment le Coronavirus dont on se demande s'il finira par avoir une fin… En fait, nous vivons ce qui est décrit.
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Il apparaît donc clairement que l'appel à la vigilance lancé par Jésus n'est pas l'invitation à une réflexion stérile sur l'insécurité du temps présent, ou sur les menaces des temps à venir, mais plutôt une vigoureuse exhortation à l'action, afin de ne pas nous laisser entraîner dans la morosité générale. Homélie du 33ème dimanche ordinaire année à tous. La pire des pandémies, est celle qui affecte l'âme de nos contemporains depuis qu'ils ont cru pouvoir se passer du Dieu de Jésus-Christ. Il n'y a qu'un seul vaccin contre le virus de la désespérance: c'est « une foi agissant par la charité » ( Ga 5, 6). Chacun des serviteurs a agi conformément à l'image de Dieu qu'il portait en son cœur: les deux premiers ont accueilli la révélation du « Dieu de tendresse et de miséricorde » (Ex 34, 6), du Dieu « bon et fidèle » qui se met en peine pour ses enfants; s'inspirant de ce modèle, eux-mêmes ont agi ainsi, et se faisant ils se sont laissés façonner à son image. Aussi, à son retour, le Maître ne les traite-t-il pas comme des serviteurs, mais comme des fils: il est frappant qu'il ne récupère ni son bien, ni la plus-value; il se contente de constater la fécondité des efforts de ces « bons et fidèles serviteurs », et de leur promettre de plus grandes responsabilités puisqu'ils se sont montrés dignes de sa confiance.
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Ce n'est pas moi qui le dis, c'est Jésus: « De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l'homme est proche, à votre porte. » « À votre porte », c'est-à-dire qu'il revient à chacun de nous d'ouvrir la porte et d'accueillir le Seigneur. Dans tous les évènements que nous vivons, ceux évoqués plus haut, mais aussi ceux de notre vie quotidienne, dans tout ce qui a l'apparence d'un échec, d'un bouleversement à travers un problème de santé, de travail, de famille, à travers une trahison, une déception profonde, est-ce que nous cherchons la présence de Dieu? Dimanche prochain | Homélie du 33ème dimanche du temps ordinaire. Car, intellectuellement, nous savons qu'Il est partout présent. Mais est-ce que nous el cherchons avec l'intelligence du cœur? La foi nous dit qu'Il se rend présent dans toutes ces situations. En Le cherchant, nous allons forcément nous décentrer de nous-mêmes et par la force des choses, nous allons regarder différemment la situation que nous vivons. Encore une fois, c'est une réalité importante pour nous et pour notre monde: un chrétien ne regarde pas la réalité du monde de la même manière que ceux qui n'ont pas la foi.
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Nous comprenons: Dieu nous fait des dons et il nous laisse du temps, toute notre vie sur terre, pour les faire fructifier. Dans le dialogue avec leur maître qui est de retour, les deux premiers serviteurs emploient la même expression: Seigneur, tu m'as confié cinq/deux talents; voilà, j'en ai gagné cinq autres /deux autres. Tu m'as confié, j'ai gagné. Ces deux serviteurs ont agi comme en partenaires. Ils parlent presque d'égal à égal avec leur maître. Et nous, quel est notre rapport avec Dieu? Avons-nous une image positive de Dieu, ce qui nous permet d'oser, de risquer? Très bien, serviteur bon et fidèle. Voilà ce que le maître répond aux deux serviteurs qui ont fait fructifier l'argent. Homélie du 33ème dimanche ordinaire années à venir. Quelle insistance! L'important n'est donc pas d'avoir reçu 5 ou 2 talents, l'important est d'avoir fait fructifier ce que l'on a reçu, peu importe la quantité. Tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup. Ce verset signifie la disproportion entre la fortune qui a fructifié et la récompense.
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Dans sa lettre aux Thessaloniciens, l'apôtre Paul nous demande de rester éveillés dans l'espérance du Royaume. Il s'adresse à des chrétiens qui vivent dans l'attente fiévreuse du retour du Christ. Ce "jour du Seigneur" viendra "comme un voleur à l'heure et au jour où on ne s'y attend pas. Paul recommande aux chrétiens de ne pas vivre dans l'impatience. Ils ne doivent pas non plus s'endormir. Ce qui nous est demandé, c'est de rester vigilants et de ne pas nous laisser absorber par des soucis trop matériels. Le Seigneur vient; il est là au cœur de nos vies. Il nous demande d'être attentifs aux signes de sa présence et de lui donner la première place dans nos vies. L'Évangile nous raconte la parabole des talents. Cette parabole, nous la connaissons bien. Mais il y a une chose que nous oublions souvent: Il ne s'agit pas d'un talent au sens de compétence ou de capacité; ce talent dont il est question, c'est une unité de monnaie qui pèse trente kg. Homélie du 33ème dimanche ordinaire année au collège. Pour une personne qui travaille douze heures par jour, c'est le salaire de six mille jours de travail.
J'attire votre attention sur un point. Oui, pour une part nous vivons des aspects qui caractérisent la fin de monde, parce que nous sommes depuis la Résurrection de Jésus dans ce que l'on appelle la fin des temps, je reviendrai sur ce point plus loin. Mais prenons garde à toute la littérature pseudo-religieuse qui se développe et se répand un peu partout, surtout sur internet et les réseaux sociaux, qui nous enferme dans des scénarios catastrophes, apocalyptiques. Et ces derniers sont renforcés à coup de révélations privées, c'est-à-dire non reconnues par l'Église. 33e dimanche du temps ordinaire, année A. Il y a une différence fondamentale entre reconnaître que nous sommes dans la fin des temps, avec des éléments de type catastrophe, et enfermer les gens dans des scénarios pessimistes de fin du monde. L'élément important qui concerne notre temporalité, et qui est le propre des chrétiens, est le suivant: c'est qu'un chrétien sait lire et décoder ce que nous vivons. Et il y a plusieurs lectures, au moins 3, que je voudrais vous proposer.