Épique, tendre, lyrique, la guitare électrique théâtrale, sa finale orchestrale, Belliveau se surpasse même dans le texte serti de perles comme celle-ci: « J'aimerais d'avoir un John Deere / Avec toutes les guirlandes d'amanchées / Ej m'en irais dans le grand désert / Semer des graines pour qu'tout l'monde peuvent manger ». « C'est une de mes préférées aussi, j'en suis fier, dit Jonah. Elle est très différente de ce que j'ai l'habitude de faire — et pour être nerd, sur le plan de la réalisation, y'a plein de petits détails compliqués. C'est le genre de challenge technique que je suis fier d'avoir surmonté. »
Il savait bien que, dès le titre, cette chanson allait être perçue à la blague par « les habitants de la ville ». Elle donne le ton au reste du disque: sous la surface, une réflexion sur le monde qui entoure P'tit Belliveau.
Comme un homme piano images. « Pour être honnête, y a toujours quelque chose de deep dans mes chansons — en tout cas, c'est ce que j'essaie de faire. Je trouve que la meilleure façon de susciter la réflexion pour changer la perspective [de l'auditeur], c'est que le message ne soit pas évident et qu'il soit dit sans faire la morale.