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Commentaire du chapitre 27:
« Comment un moine de Seuillé sauva l'enclos de l'Abbaye du saccage des ennemis »
Gargantua de François Rabelais, 1534. Nous allons étudier dans ce commentaire, le chapitre 27 de Gargantua écrit par l'humaniste François Rabelais en 1534. Gargantua est la suite de Pantagruel écrit en 1532, les deux livres racontent l'histoire de deux géants, père (Gargantua) et fils (Pantagruel). Ce chapitre relate le combat d'un moine de l'abbaye de Seuillé contre l'armée de Picrochole, roi de Lerné, qui suite à une altercation entre des Bergers de Grandgousier et des fouaciers de Lerné, envoie une armée décimer et piller le pays de son ancien ami Grandgousier. Dans ce commentaire on cherche à montrer en quoi ce chapitre se construit comme un satire de la guerre et de la religion. Commentaire sur lechapitre 27 de gargantua de rabelais | Etudier. Dans un premier temps nous analyserons la satire de la guerre en dressant le portrait du héros qu'est frère Jean des Entommeures et en étudiant son combat qui est digne d'une chanson de geste.
Chapitre 27 Gargantua Texte
Mais alors comment Rabelais représente t-il la guerre? …. Gargantua chapitre 7
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Alwenna Provost 1G4 Gargantua,
1534 Édition: Hatier Journal de lecture Contexte: Gargantua est un roman écrit par Rabelais en 1534, sous le nom d'Alcofribas Nasier, un anagramme de François Rabelais, qui nous montre déjà que son livre sera compliqué et énigmatique. S'il fait suite à Pantagruel publié en 1532, il est chronologiquement plus tôt dans le cycle, puisque Pantagruel était le fils de Gargantua. Il s'agit donc du deuxième volet d'un ouvrage en cinq…. la religion dans gargantua
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La Religion dans Gargantua
La société du XVIème siècle est une société religieuse. L'Eglise et le dogme chrétien exercent un pouvoir très important sur le pays. Rabelais, Gargantua, Chapitre 27, Extrait : commentaire composé. L'Etat et l'Eglise sont étroitement liés. L'Eglise contrôle l'Etat qui lui même obéît à la doctrine religieuse. Rabelais tient un avis critique sur la religion, chose qui ce voit dans son roman Gargantua. Il se moque de l'Eglise, des hommes d'Eglise etc., mais il ne remet pas en cause la religion.
Chapitre 27 Gargantua Video
Transformation pour adopter l'habit du héros
" mit bas son grand habit et sortit en beau sayon ( blouse de travail, vêtement court), mis son froc ( habit de dessus pour le moine) en écharpe ". Qualités du héros lors du combat
- force physique: " là montrait-il la force d ses muscles " (allusion à Hercule -> exagération). - Il est implacable: il ne pardonne rien: quelque soit le cas de figure, il fait preuve d'une détermination absolue: " si quelqu'un se voulait cacher (…), si aucun sauver se voulait (…), si quelqu'un gravait un arbre (…), si quelqu'un de sa vieille connaissance ". Rabelais, Gargantua, Chapitre 27 (etude de texte). Inaccessible à la pitié différent moine défenseur du pardon: " il t'es ( disait-il) bien force; mais ensemble tu rendras l'âme à tous les diables. ". UN COMBAT EPIQUE? Style employé à l'épopée chevaleresque ( chanson de geste aux romans de chevalerie);
Intervention du narrateur pour parler aux spectateurs: " croyez que c'était le plus horrible spectacle qu'on vit onques. Accumulation et exagération: guerrier seul contre tous
- le guerrier représente le bien (moine)
Fabrication d'une arme avec le " bâton de la croix ": " long comme une lance " (assimilation à une arme).
Chapitre 27 Gargantua Le
Le bourg ainsi pillé, ils s'en allèrent vers l'abbaye dans un horrible tumulte, mais ils la trouvèrent bien verrouillée et bien close: aussi le gros de l'armée marcha-t-il vers le gué de Vède, à l'exception de sept compagnies de gens de pied et deux cents lances qui restèrent sur place et rompirent les murailles du clos pour gâter toute la vendange. Les pauvres diables de moines ne savaient auquel de leur saints se vouer. À tout hasard, ils firent sonner au chapitre les chanoines. Chapitre 27 gargantua video. Là, on décida de faire une belle procession, à grand renfort de beaux psaumes et de litanies contre les embûches de l'ennemi avec de beaux répons pour la paix. Il y avait alors à l'abbaye un moine cloîtré nommé frère Jean des Entommeures, jeune, gaillard, pimpant, enjoué, adroit, hardi, entreprenant, décidé, grand, maigre, bien fendu de gueule, bien avantagé en nez, bel expéditeur d'heures, beau débrideur de messes, beau décrotteur de vigiles, bref, pour tout dire un vrai moine s'il en fut jamais depuis que le monde moinant moina de moinerie, par ailleurs clerc jusqu'aux dents en matière de bréviaire.
Les combattants sont associés à des animaux: "comme des porcs". Il y a une gradation dans l'action qui est burlesque: "escarbouillait", "rompait", "démoulait", "avalait le nez, pochait les yeux, fendait les mendibules", "enfonçait", "décroulait". IV Une satire de la religion
Rabelais dénonce aussi une croyance naïve et fait la satire de la religion. Il montre l'hypocrisie des croyances auxquelles personne ne croit vraiment: "Sainte Nitouche". Il ironise en utilisant les lieux où il y a le culte de la Vierge: ""de Cunault! Chapitre 27 gargantua le. de Laurette! de Bonnes Nouvelles! de la Lenou! de Rivière! " Il critique Saint Jacques, un saint très important: "les uns se vouaient à Saint Jacques". Il se moque aussi du saint suaire, le linge qui a entouré le corps du Christ mort: "au saint suaire de Chambéry". L'emploi de l'hyperbole souligne le scepticisme de Rabelais quant à toutes les histoires de saints qui ont fini par prendre le dessus sur le Christ: "et mille autres bons petits saints". Toutes les pratiques religieuses sont vaines, car qu'importe qui ils prient, tous meurent: "les uns mouraient en parlant, les autres parlaient en mourant".