l'univers, inorganique ou organique, existe en tant que tel, c'est grâce à l'activité une et indivisible d'une pensée qui, par la combinaison du calcul, et de l'expérience, a su coordonner à l'infini les mouvements des choses et les événements de la vie. Vers et Prose (Mallarmé)/Prose - Wikisource. La science accomplit la nature; et, par là même, elle donne à l'homme conscience d'une aptitude à la vérité universelle où il nous paraît bien difficile de ne pas apercevoir la vocation de l'esprit. Le fait décisif de l'histoire, ce serait donc, à nos yeux, le déplacement dans l'axe de la vie religieuse au XVIIe siècle, lorsque la physique mathématique, susceptible d'une vérification sans cesse plus scrupuleuse et plus heureuse, a remplacé une physique métaphysique qui était un tissu de dissertations abstraites et chimériques autour des croyances primitives. L'intelligence du spirituel à laquelle la discipline probe et stricte de l'analyse élève la philosophie, ne permet plus, désormais, l'imagination du surnaturel qui soutenait les dogmes formulés à partir d'un réalisme de la matière ou de la vie.
Prose Pour Des Esseintes Pdf
Rien ici qui ne soit d'expérience et de certitude humaines. Par la dignité de notre pensée nous comprenons l'univers qui nous écrase, nous dominons le temps qui nous emporte; nous sommes plus qu'une personne dès que nous sommes capables de remonter à la source de ce qui à nos propres yeux nous constitue comme personne......, par-delà toutes les circonstances de détail, toutes les vicissitudes contingentes, qui tendent à diviser les hommes, à diviser l'homme lui-même, le progrès de notre réflexion découvre dans notre propre intimité un foyer où l'intelligence et l'amour se présentent dans la pureté radicale de leur lumière. Notre âme est là; et nous l'atteindrons à condition que nous ne nous laissions pas vaincre par notre conquête, que nous sachions résister à la tentation qui ferait de cette âme, à l'image de la matière, une substance détachée du cours de la durée, qui nous porterait à nous abîmer dans une sorte de contemplation muette et morte.
Prose Pour Des Esseintes Du
Hyperbole! de ma mémoire. Triomphalement ne sais-tu
Te lever, aujourd'hui grimoire
Dans un livre de fer vêtu:
Car j'installe, par la science,
L'hymne des cœurs spirituels
En l'œuvre de ma patience,
Atlas, herbiers et rituels. Nous promenions notre visage
(Nous fûmes deux, je le maintiens)
Sur maints charmes de paysage,
O sœur, y comparant les tiens. L'ère d'autorité se trouble
Lorsque, sans nul motif, on dit
De ce midi que notre double
Inconscience approfondit
Que, sol des cent iris, son site
Ils savent s'il a bien été,
Ne porte pas de nom que cite
L'or de la trompette d'Été. Oui, dans une île que l'air charge
De vue et non de visions
Toute fleur s'étalait plus large
Sans que nous en devisions. Telles, immenses, que chacune
Ordinairement se para
D'un lucide contour, lacune,
Qui des jardins la sépara. Mallarmé: prose pour des Esseintes | Les floralies de l'esprit. Gloire du long désir, Idées
Tout en moi s'exaltait de voir
La famille des iridées
Surgir à ce nouveau devoir. Mais cette sœur sensée et tendre
Ne porta son regard plus loin
Que sourire, et comme à l'entendre
J'occupe mon antique soin.
Prose Pour Des Esseintes Film
Oh! sache l'Esprit de litige,
À cette heure où nous nous taisons,
Que de lis multiples la tige
Grandissait trop pour nos raisons
Et non comme pleure la rive
Quand son jeu monotone ment
À vouloir que l'ampleur arrive
Parmi mon jeune étonnement
D'ouïr tout le ciel et la carte
Sans fin attestés sur mes pas,
Par le flot même qui s'écarte,
Que ce pays n'exista pas. L'enfant abdique son extase
Et docte déjà par chemins
Elle dit le mot: Anastase! Prose pour des esseintes film. Né pour d'éternels parchemins,
Avant qu'un sépulcre ne rie
Sous aucun climat, son aïeul,
De porter ce nom: Pulchérie! Caché par le trop grand glaïeul.
Oh! sache l'Esprit de
litige,
À cette heure où nous nous taisons,
Que de lis multiples la tige
Grandissait trop pour nos raisons
Et non comme pleure
la rive
Quand son jeu monotone ment
À vouloir que l'ampleur arrive
Parmi mon jeune étonnement
D'ouïr tout le
ciel et la carte
Sans fin attestés sur mes pas
Par le flot même qui s'écarte,
Que ce pays n'exista pas. L'enfant abdique son
extase
Et docte déjà par chemins
Elle dit le mot: Anastase! Né pour d'éternels parchemins,
Avant qu'un sépulcre
ne rie
Sous aucun climat, son aïeul,
De porter ce nom: Pulchérie! Prose Pour Des Esseintes Poem by Stephane Mallarme. Caché par le trop grand glaïeul. [ précédent]
[ suivant]