« Je voulais rentrer dans l'intimité de ces personnes. La sexualité ne m'intéresse pas, c'est le corps féminin qui m'émeut. J'étais aveuglé par ce désir de voir mais j'ai compris, depuis mon arrestation et grâce à ma thérapie, le côté stupide et horrible de mes agissements ». Des agissements qui ont pris fin quand ses ordinateurs ont été saisis dans le cadre d'une autre procédure. Pour l'avocate des parties civiles, « son comportement n'a rien de la pulsion. Il a agi de manière réfléchie ». Pour la défense au contraire, le voyeurisme est un trouble psychiatrique dont est victime son client de 62 ans. Du droit, pas de la morale « On ne parle pas de moral mais bien de droit », a indiqué le procureur, convaincu que le prévenu a bien « mis en œuvre des stratagèmes pour s'approprier une parcelle de l'intimité des voisines ».
Voisine se deshabille film. Un an de prison avec sursis a été requis. Le technicien de maintenance, marié et père de deux enfants, a été condamné à trois ans de suivi socio-judiciaire (douze mois de prison en cas de non-respect), interdiction de rentrer en contact avec les victimes et de paraître à leur domicile.