Et, pendant qu'il séchait ce haillon désolé
D'où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières,
Je songeais que cet homme était plein de prières,
Et je regardais, sourd à ce que nous disions,
Sa bure où je voyais des constellations. Victor Hugo
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Un pauvre homme passait dans le givre et le vent. Je cognai sur ma vitre; il s'arrêta devant
Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile. Les ânes revenaient du marché de la ville,
Portant les paysans accroupis sur leurs bâts. C'était le vieux qui vit dans une niche au bas
De la montée, et rêve, attendant, solitaire,
Un rayon du ciel triste, un liard de la terre,
Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu. Je lui criai: « Venez vous réchauffer un peu. Comment vous nommez-vous? » Il me dit: « Je me nomme
Le pauvre. » Je lui pris la main: « Entrez, brave homme. »
Et je lui fis donner une jatte de lait. Le vieillard grelottait de froid; il me parlait,
Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre. Poésie le givre le. « Vos habits sont mouillés », dis-je, « il faut les étendre,
Devant la cheminée. » Il s'approcha du feu. Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu,
Étalé largement sur la chaude fournaise,
Piqué de mille trous par la lueur de braise,
Couvrait l'âtre, et semblait un ciel noir étoilé.
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Je vous souhaite un hiver poétique! Mon dieu! Comme ils sont beaux
Les tremblants animaux
Que le givre a fait naître
La nuit sur ma fenêtre
Ils broutent des fougères
Dans un bois plein d'étoiles,
Et l'on voit la lumière
À travers leurs corps pâles. Poésie le livre acheter. Il y a un chevreuil
Qui me connaît déjà;
Il soulève pour moi
Son front d'entre les feuilles,
Et quand il me regarde,
Ses grands yeux sont si doux
Que je sens mon cœur battre
Et trembler mes genoux. Laissez-moi, ô décembre! Ce chevreuil merveilleux. Je resterai sans feu
Dans ma petite chambre.
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Description & Remerciements | Contacts
Amoureuse cela lui va bien d'être belle
Elle n'attend pas le printemps. La fatigue la nuit le repos le silence
Tout un monde vivant entre des astres morts
La confiance dans la durée
Elle est toujours visible quand elle aime. Si calme la peau grise éteinte calcinée Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard Plus sur ce poème | Commenter le poème
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Un oiseau siffle dans les branches
Et sautille gai, plein d'espoir,
Sur les herbes, de givre blanches,
En bottes jaunes, en frac noir. C'est un merle, chanteur crédule,
Ignorant du calendrier,
Qui rêve soleil, et module
L'hymne d'avril en février. Pourtant il vente, il pleut à verse;
L'Arve jaunit le Rhône bleu,
Et le salon, tendu de perse,
Tient tous ses hôtes près du feu. Les monts sur l'épaule ont l'hermine,
Comme des magistrats siégeant. Poésie le givre maurice carême. Leur blanc tribunal examine
Un cas d'hiver se prolongeant. Lustrant son aile qu'il essuie,
L'oiseau persiste en sa chanson,
Malgré neige, brouillard et pluie,
Il croit à la jeune saison. Il gronde l'aube paresseuse
De rester au lit si longtemps
Et, gourmandant la fleur frileuse,
Met en demeure le printemps. Il voit le jour derrière l'ombre,
Tel un croyant, dans le saint lieu,
L'autel désert, sous la nef sombre,
Avec sa foi voit toujours Dieu. A la nature il se confie,
Car son instinct pressent la loi. Qui rit de ta philosophie,
Beau merle, est moins sage que toi!