Si vous aviez été là, dans les manifestations de l'opposition où dans les quartiers à fortes concentrations de répression, peut-être que vous auriez tenu un discours plus rassembleur, un discours plus nuancé. Dans un élan euphorique, voire de passion, porté par l'assurance du pouvoir, vous avez lancé aux jeunes « Ne mourrez pas pour quelqu'un, mourrez pour vous-même, vous-mêmes c'est votre avenir, le colonel est là pour vous …. FT Conseil : j'ai relooké un homme qui sentait femme. » Monsieur le premier ministre, si vous avez choisi de faire de la politique pour le CNRD et son président, vous n'avez pas le droit de travestir la vérité sur l'histoire politique contemporaine de notre pays. En fait, à peu de choses près, vous tenez le même discours qu'Alpha Condé pour justifier les repressions sanglantes de son régime contre ceux qui s'opposaient à sa politique illégale et injuste. Non Monsieur le premier ministre, aucun manifestant ne meurt pour un politicien, tous ceux de nos compatriotes qui ont été tués dans les manifestations ou en dehors de celles-ci sont morts pour leur dignité, en défendant leurs convictions profondes, pour la Guinée, jamais pour un politicien.
- « Crossdresser » raconte ces hommes qui aiment s'habiller en femme
- FT Conseil : j'ai relooké un homme qui sentait femme
« Crossdresser » Raconte Ces Hommes Qui Aiment S'Habiller En Femme
L'UFDG, le FNDC et beaucoup d'autres partis politiques et mouvements de la société civile ont résisté à l'obscurantisme politique d'Alpha Condé. Je n'hésite pas à dire que le coup d'état du 5 septembre et votre nomination comme premier ministre résultent du sacrifice douloureux de nombreux de nos compatriotes, jeunes et moins jeunes. De grâce, si vous ne les commémorez pas, n'insultez pas leurs mémoires pour les besoins d'un pouvoir précaire et éphémère. « Crossdresser » raconte ces hommes qui aiment s'habiller en femme. Monsieur le premier ministre, notre pays a besoin de paix, de réconciliation et de cohésion nationale, il a surtout besoin d'hommes et de femmes capables de transcender les contingences politiques pour privilégier l'intérêt national et la réussite de la transition pour tous les Guinéens. Alors, j'ai envie de vous dire de revoir votre discours, de ne pas travestir l'histoire récente de la Guinée et de ne pas continuer à servir de vecteur pour la division et la stigmatisation populiste dans notre pays. Joachim Baba Millimouno, Politologue Coordinateur de la cellule de communication de l'UFDG
Ft Conseil : J'Ai Relooké Un Homme Qui Sentait Femme
Notre seule limite était le respect de l'autre. En y repensant, cette période de notre couple était juste magique. En 3 années de mariage, j'avais mis au monde mes deux fils et notre couple était solide comme un roc. Le désir toujours au rendez-vous, nous faisions l'amour presque tous les jours. Je vous passe les détails mais nous avons exploré de nombreuses positions et réalisé pas mal de nos fantasmes respectifs. Tout allait très bien jusqu'au jour où je l'ai surpris, un soir d'hiver, dans la cuisine habillé en nuisette, qui plus est la mienne. C'était une période où j'avais beaucoup de stress au boulot et où il m'arrivait souvent de me réveiller en plein milieu de la nuit. D'habitude je lis un livre ou regarde mon smartphone au lit avant de retrouver le sommeil. Ce soir là, j'avais envie d'une tisane bien chaude. Je m'en souviens comme si c'était hier. Il devait être un peu plus de 3 heures du matin. Mon mari était attablé en nuisette marron en satin entrain de feuilleter un magazine.
Quand j'ai reçu le DVD du film « Crossdresser », dont Rue69 est partenaire, au mois de décembre, j'avoue que j'ai eu un a priori positif. Ce documentaire sur le travestissement, réalisé par Chantal Poupaud (qui sort ce 24 mars), traite des questions de genre à sa façon...
Sous l'angle de ces hommes, plutôt hétérosexuels, qui se transforment à l'occasion en femmes. Très « mauvais genre » donc. (Voir la bande-annonce) La suite après la publicité
Comment le projet a-t-il été initié? La réalisatrice raconte:
« Je dînais avec une amie dans un restaurant quand j'ai vu arriver une première femme, que j'ai identifiée comme travestie, puis deux, puis trois... Je me suis vite rendu compte qu'elles avaient organisé un dîner entre elles. J'ai commencé à discuter avec elles, et elles m'ont dit qu'elles se réunissaient tous les mois pour un dîner entre copines. Elles étaient fascinantes, très sympathiques et m'ont invitée à leur dîner suivant. Au fil des rencontres, je me suis dit qu'il y a avait là un sujet fort et que j'avais envie de comprendre leur parcours au travers d'un documentaire.