Née à Tokyo en 1945, Fusako Shigenobu était devenue une militante d'extrême gauche presque par hasard en 1965, en étant invitée à un sit-in en pleine ébullition estudiantine au Japon contre la guerre du Vietnam et le traité de sécurité nippo-américain. La jeune femme se radicalise rapidement, prenant quelques années plus tard la direction de la branche internationaliste d'un éphémère groupuscule révolutionnaire japonais puis fondant en 1971 l'ARJ au Liban, où elle est accueillie par le FPLP. - Regrets en prison - "Au départ, je n'étais pas particulièrement pro-Arabe ni hostile à Israël. Mais (à l'époque, NDLR) la cause palestinienne résonnait en nous, jeunes gens qui étions opposés à la guerre du Vietnam et avides de justice sociale", a-t-elle raconté dans un livre dédié à sa fille unique, née en 1973 au Liban d'une liaison avec un militant du FPLP. Elle fait le tour de la japonaise de collection. May Shigenobu vit depuis 2001 au Japon. Elle avait pris d'emblée la défense de sa mère et l'a soutenue tout au long de sa détention. Sans avoir jamais reconnu son implication dans la prise d'otages de La Haye, Fusako Shigenobu avait exprimé en prison des regrets sur la lutte armée pour atteindre ses idéaux révolutionnaires.
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La police japonaise continue de rechercher sept anciens membres de l'ARJ dont Kozo Okamoto, le seul survivant des auteurs du massacre à l'aéroport de Lod-Tel Aviv il y a 50 ans et qui a obtenu l'asile politique au Liban. La fondatrice de l'Armée rouge japonaise libérée après 20 ans de prison
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Il dénonce cette fois, par la caricature et l'outrance, les excès de la société de l'apparence et du capitalisme. Il rejoint le club des doubles palmés, aux côtés des frères Dardenne, Ken Loach ou Michael Haneke. « Nous n'avions qu'un but: faire un film qui intéresse le public et le fasse réfléchir en provoquant », a déclaré Ruben Östlund en recevant son prix. « Comme lors d'une conversation entre amis, on peut rire en abordant des sujets importants, je trouve qu'on peut faire un cinéma divertissant en parlant de sujets graves », a-t-il assuré en conférence de presse, après le palmarès. La Colombie aux urnes pour un nouveau président, la gauche aux portes du pouvoir - Le Point. Les spectateurs ne sont pas près d'oublier la scène de mal de mer généralisé, avec déluges de vomi et d'excréments, lors du dîner sur un bateau en perdition, ou la bataille de citations entre le capitaine, communiste, et un oligarque russe. « Tout le jury a été extrêmement choqué par ce film », a reconnu le président du jury, Vincent Lindon. Lire aussi: Article réservé à nos abonnés Vincent Lindon, président du jury du Festival de Cannes: « J'aime les films qui racontent un état du monde » Laver les « humiliations » Au-delà de la Palme d'Or, le jury où siégeaient notamment Rebecca Hall ( Vicky Cristina Barcelona), l'Indienne Deepika Padukone, et les réalisateurs Asghar Farhadi et Ladj Ly, a donné sa deuxième distinction la plus prestigieuse (Grand Prix) ex aequo à la Française Claire Denis, 76 ans, ( Stars at Noon) mais surtout à un jeune talent, Lukas Dhont, 31 ans.
"Fico" est sérieusement talonné dans les sondages par le candidat indépendant Rodolfo Hernandez, entrepreneur de 77 ans au discours populiste vilipendant la corruption. Un second tour est prévu le 19 juin au cas où, très vraisemblable selon la presse, Petro ne passerait pas la majorité des 50%. "Tout est prêt" Très polarisée, la campagne a été marquée par des menaces d'assassinat contre le favori et sa colistière afro-colombienne, sans cesse protégés par une haie de boucliers blindés. Japon : la fondatrice de l’Armée rouge libérée après vingt ans de prison. Ces derniers jours ont montré un "niveau élevé de violence et de désinformation (... ) sur les réseaux sociaux et les médias", s'est alarmé la Mission d'observation électorale (MOE), une coalition d'ONG. Après des incohérences dans le pré-comptage des législatives au détriment de son camp, Petro s'est déjà dit inquiet d'un "manque de garanties" pour ce dimanche, notamment autour du logiciel de comptage qui n'a pas pu être audité à temps malgré les instructions de la justice et du gouvernement. "Nous avons des doutes", a-t-il répété vendredi, évoquant même une possible "fraude".