Le Code de l'urbanisme regroupe les lois relatives au droit de l'urbanisme français. Gratuit: Retrouvez l'intégralité du Code de l'urbanisme ci-dessous:
Article L115-4
Entrée en vigueur 2016-01-01
Toute promesse unilatérale de vente ou d'achat, tout contrat réalisant ou constatant la vente d'un terrain indiquant l'intention de l'acquéreur de construire un immeuble à usage d'habitation ou à usage mixte d'habitation et professionnel sur ce terrain mentionne si le descriptif de ce terrain résulte d'un bornage. Lorsque le terrain est un lot de lotissement, est issu d'une division effectuée à l'intérieur d'une zone d'aménagement concerté par la personne publique ou privée chargée de l'aménagement ou est issu d'un remembrement réalisé par une association foncière urbaine, la mention du descriptif du terrain résultant du bornage est inscrite dans la promesse ou le contrat.
- L 115 4 du code de l urbanisme tahiti
- L 115 4 du code de l urbanisme et de l habitat senegal
- L 115 4 du code de l urbanisme de tahiti
- L 115 4 du code de l urbanisme et de l habitat cameroun
L 115 4 Du Code De L Urbanisme Tahiti
Publié le:
18/09/2019
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septembre
sept. 09
2019
Le bornage est l'action qui consiste à définir de manière matérielle, les limites séparatives entre deux propriétés contigües. Est-il pour autant obligatoire pour le propriétaire d'un terrain à bâtir, de procéder au bornage de ce dernier lorsqu'il souhaite mettre son bien en vente? En dehors du cas où la demande de bornage est demandée par un autre voisin, l'opération de bornage est obligatoire seulement lorsque le terrain vendu est destiné à la construction d'un immeuble à usage d'habitation ou mixte, et qui constitue:
Soit un lot dans un lotissement soumis à une déclaration préalable ou un permis d'aménager. Soit d'un terrain issu d'une division dans une ZAC (Zone d'Aménagement Concertée). Si la vente du terrain en question concerne une de ses opérations, borner le terrain constitue une obligation légale qui, à défaut, compromet la vente et peut entraîner une action en nullité sur le fondement de l'absence d'une mention (articles L 115-4 et L 115-5 du Code de l'urbanisme).
L 115 4 Du Code De L Urbanisme Et De L Habitat Senegal
Entrée en vigueur le 1 janvier 2016 Toute promesse unilatérale de vente ou d'achat, tout contrat réalisant ou constatant la vente d'un terrain indiquant l'intention de l'acquéreur de construire un immeuble à usage d'habitation ou à usage mixte d'habitation et professionnel sur ce terrain mentionne si le descriptif de ce terrain résulte d'un bornage. Lorsque le terrain est un lot de lotissement, est issu d'une division effectuée à l'intérieur d'une zone d'aménagement concerté par la personne publique ou privée chargée de l'aménagement ou est issu d'un remembrement réalisé par une association foncière urbaine, la mention du descriptif du terrain résultant du bornage est inscrite dans la promesse ou le contrat. Entrée en vigueur le 1 janvier 2016 1 texte cite l'article 0 Document parlementaire Aucun document parlementaire sur cet article. Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature.
L 115 4 Du Code De L Urbanisme De Tahiti
111-5-3 du code de l'urbanisme. La Cour de cassation rejette leurs prétentions. Seule une information sur l'origine de la description du terrain doit être annexée à l'acte authentique. La solution
Ainsi, dans le cadre de la vente d'un terrain constituant un lot de lotissement, le vendeur est seulement tenu d'indiquer si le bornage a été effectué et de fournir une information sur le descriptif du terrain. Cette solution peut notamment s'expliquer, en l'espèce, par l'impossibilité de borner la partie du terrain bordant la voie publique.
L 115 4 Du Code De L Urbanisme Et De L Habitat Cameroun
Entrée en vigueur le 1 janvier 2016 Dans les parties de commune nécessitant une protection particulière en raison de la qualité des sites, des milieux naturels et des paysages, le conseil municipal peut décider, par délibération motivée, de soumettre, à l'intérieur de zones qu'il délimite, à la déclaration préalable prévue par l'article L. 421-4, les divisions volontaires, en propriété ou en jouissance, d'une propriété foncière, par ventes ou locations simultanées ou successives qui ne sont pas soumises à un permis d'aménager. L'autorité compétente peut s'opposer à la division si celle-ci, par son importance, le nombre de lots ou les travaux qu'elle implique, est de nature à compromettre gravement le caractère naturel des espaces, la qualité des paysages ou le maintien des équilibres biologiques. Lorsqu'une vente ou une location a été effectuée en violation des dispositions du présent article, l'autorité compétente peut demander à l'autorité judiciaire de constater la nullité de l'acte.
Très récemment, le Conseil d'Etat a précisé, concernant l'obligation qui pèse sur les communes d'exécuter les décisions prises par le juge pénal de l'urbanisme, que « Dans le cas où, sans motif légal, l'administration refuse de faire procéder d'office aux travaux nécessaires à l'exécution de la décision du juge pénal, sa responsabilité pour faute peut être poursuivie. En cas de refus légal, et donc en l'absence de toute faute de l'administration, la responsabilité sans faute de l'État peut être recherchée, sur le fondement du principe d'égalité devant les charges publiques, par un tiers qui se prévaut d'un préjudice revêtant un caractère grave et spécial » ( CE, 5 avril 2022, n° 447631). En pratique, la décision de la commune prend la forme d'un arrêté qui décide de procéder d'office à l'exécution de la mesure de restitution ordonnée par le juge pénal. Ce dernier peut être contesté devant le tribunal administratif au même titre que l'ensemble des décisions administratives. Dans la mesure où la mauvaise exécution de travaux de démolition peut constituer une faute de la commune susceptible d'engager sa responsabilité, le plus grand soin doit être accordé aux mesures d'exécution des décisions du juge pénal en matière d'urbanisme.