«J'ai un petit poulailler que j'ai fait pour avoir des œufs et aussi pour mes enfants. Ils adorent cela», raconte-t-il. Yassir, lui, s'est déplacé d'Amiens en famille. Ils viennent tous les ans pour acheter une trentaine de poules, une dizaine par famille. Point de poulailler dans leur cas, mais pour leur consommation, car ils apprécient la chair de ces poules, plus forte que celle des poulets. Batiment de poule pondeuse prix. Même chose pour cette famille originaire du Cap vert, qui vit à Amiens. Entre cette clientèle de particuliers ou un abattoir, Bertrand Roucou a donc choisi son «camp». Outre le contact direct avec les clients, qu'il affectionne, l'intérêt économique entre aussi en ligne de compte. Les prix pratiqués par les abattoirs sont particulièrement bas. «Je vends mieux qu'à l'abattoir, mais, pas trop cher non plus pour que tout le monde s'y retrouve», dit-il. Un bon sens qui séduit les clients.