8 e dimanche de Luc 15 nov 2020: le Bon Samaritain (Luc 10, 25-37)
Cette parabole est racontée par le Christ en réponse à un homme de loi qui posait une question quelque peu provocante, pour éprouver le Sauveur, et croyant peut-être savoir la réponse. Mais le Christ en profite pour donner un enseignement bien plus profond sur le prochain, un enseignement qui profite non seulement à celui qui questionnait le Maître, mais à nous tous. Le prochain en effet n'est pas d'abord quelqu'un de notre famille, de notre entourage, ni les seuls autres chrétiens, mais en réalité toute personne que nous pouvons croiser, même occasionnellement, car si je suis comme le blessé de la parabole, toute personne, même la plus méprisable aux yeux du monde, est susceptible de m'apporter du bien, de me rapprocher de Dieu. Homelie sur la parabole du bon samaritan au. Ce blessé tombé aux mains des brigands, selon une interprétation traditionnelle dans l'Église, représente l'ensemble de la nature humaine, c'est-à-dire nous tous, tombés et comme morts sous le péché qui nous sépare de Dieu, et prisonniers en particulier du brigandage de nos pensées qui nous éloignent de Dieu, notamment au moment de notre prière.
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Homelie Sur La Parabole Du Bon Samaritains
Les paroles du Christ sont faciles à comprendre, elles parlent à notre âme, mais quels sont ces deux moyens, ces deux deniers remis par notre Sauveur à l'hôte? Saint Ambroise répond: ces deux deniers sont l'enseignement du Christ et les sacrements. Inépuisable enseignement de l'Evangile, inépuisable vie sacramentelle. Mais pourquoi le Christ ajoute-t-Il: " Tout ce que tu dépenseras de plus, Je te le rendrai à Mon retour "? Comment, la Tradition et les sacrements ne suffiraient-ils point? Qu'est-ce, ce dépensé en plus? La parabole ne le dit pas. Et "je te le rendrai"? Si le Christ le rend, c'est qu'Il ne l'a pas donné? D'où viennent ces deniers non versés par la main divine? Notre Seigneur prévoit que l'Evangile et la Tradition subiront au cours des siècles de nombreuses déformations et que, chargés d'infirmités, ils pourront perdre de leur puissance. Homelie sur la parabole du bon samaritains. Ne fermons pas les yeux. De même que pour l'humanité, notre vie personnelle contient des périodes où malgré les richesses célestes et terrestres de l'Evangile et de la Tradition, nous sommes pauvres et désemparés.
Retranscription d'une conférence en Italie par Cyrille mansour
Il s'agit d'une analyse autour de la parabole du bon samaritain qui a été présenté par Abouna Abrahamo. Dans la Bible, le passage est situé dans l'évangile selon St Luc chapitre 10 versets 29 à 37. - La Parabole du bon Samaritain. Neuf versets qui ont une portée symbolique insoupçonnée pour beaucoup de personne. Pour cela il suffit de prendre le passage verset par verset et de réfléchir comme l'ont fait les pères de l'Eglise dans leur méditation afin de découvrir tous ces mystères. Tout part d'une question banale, celle d'un légiste qui demande à Jésuss qui est son prochain, ce prochain dont les commandements disent qu'il faut l'aimer autant que nous-mêmes. Ce à quoi Jésus répond par une parabole:
Luc 10:30: Jésus reprit: « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, il tomba sur des bandits, qui, l'ayant dépouillé et roué de coups, s'en allèrent, le laissant à moitié mort. Ci-dessous une carte géographique permettant de situer ces 2 villes se trouvant en Israël: Ici, nous remarquons que Jéricho est au dessous de Jerusalem.
Homelie Sur La Parabole Du Bon Samaritan Au
Par nos propres forces, nous ne pouvons échapper à notre péché ni à nos pensées, mais les Pères enseignent que plutôt que d'entretenir en nous-mêmes nos pensées, même si elles sont bonnes, il convient de leur opposer le Nom de Jésus, dont la puissance réside au plus profond de notre coeur depuis notre baptême. Le Nom de Jésus contient en lui-même toute la puissance de la victoire du Christ sur Satan et les anges déchus, les adversaires de Dieu. Cette victoire divine s'exerce aussi sur notre péché et sur tout ce qui nous sépare de Dieu, dès l'instant que nous invoquons en nous-mêmes le Saint Nom de Jésus. Notre baptême fait de nous des membres du peuple acquis par Dieu, mais il nous reste à prendre conscience de cette victoire, ce que nous pouvons faire par une prière plus appliquée. P. Cantalamessa : Le Bon Samaritain - ZENIT - Francais. La parabole montre aussi que ni le prêtre, ni le lévite n'ont pu secourir le blessé. Selon une interprétation traditionnelle, ces deux personnages représentent l'ancienne loi, qui indique ce qu'il faut accomplir, mais ne peut en elle-même sauver l'être humain.
Cet étranger, cet hérétique aux yeux des juifs docteurs de la loi, lui va le voir et le prend en compassion, plus exactement il « fut pris de pitié ». Ce terme est celui qui est utilisé pour désigner le sentiment de Dieu qui conduit à sa miséricorde. Ainsi, qu'on le retrouve dans Luc chap. 15 verset 20: parabole du fils prodigue. => En voyant arrivé son fils le père « fut pris de pitié ». De même dans Marc 6:34, il est écrit que Jésus « vit une foule nombreuse et il en eut pitié parce qu'ils étaient comme des brebis qui n'ont pas de berger » encore ne dit-on pas « Kyrie eleyson » = aie pitié seigneur. Oui seul le Seigneur nous prend en pitié quand nous sommes dans le péché et lui seul nous tend la main. Homélie : le bon Samaritain - Eveil à la vie intérieure. Alors le bon samaritain représenterait Jésus? Cet homme rejeté des juifs et considéré comme un blasphémateur, c'est aussi le nouveau sacrificateur venu amener une nouvelle loi: la loi d'amour, c'est-à-dire Jésus. Il est venu pour sauver les hommes après la chute causée par le péché originel.
Homelie Sur La Parabole Du Bon Samaritain
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (10, 25-37)
Pour mettre Jésus à l'épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question: « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle? » Jésus lui demanda: « Dans la Loi, qu'y a-t-il d'écrit? Que lis-tu? » L'autre répondit: « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit: « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. » Mais lui, voulant montrer qu'il était un homme juste, dit à Jésus: « Et qui donc est mon prochain? » Jésus reprit: « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits; ceux-ci, après l'avoir dépouillé, roué de coups, s'en allèrent en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin; il le vit et passa de l'autre côté. Homelie sur la parabole du bon samaritain. De même un lévite arriva à cet endroit; il le vit et passa de l'autre côté. Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui; il le vit et fut saisi de pitié.
» (Lc 10, 29). Dans le Judaïsme, mon prochain c'est une personne de mon peuple, un Israélite, celui qui partage la foi juive. Les autres peuples sont des étrangers, qu'il faut accueillir en situation de détresse, mais qui demeurent étrangers. Jésus renverse la question. Par son récit, Il montre que c'est le Samaritain, et non pas le lévite ou le prêtre, qui a été le prochain de l'homme dépouillé par les bandits. Jésus explique donc que la charité n'est pas enfermée dans les frontières d'une religion. Le Samaritain, pour les Juifs, est un hérétique. Et pourtant c'est bien lui qui est venu en aide à l'homme en souffrance. Au soir de notre vie, ce seront les actes de charité qui demeureront. Pour tout chrétien, il est important de se poser cette question: « Quel acte de charité ai-je posé aujourd'hui? » Une journée sans acte de charité est une journée perdue! Les Pères de l'Église lisent généralement ce récit d'un point de vue allégorique. Le Bon Samaritain, c'est Jésus lui-même. C'est Jésus qui est saisi de pitié en voyant notre péché qui nous défigure, tout comme le Bon Samaritain est saisi de pitié en voyant l'homme laissé à moitié-mort.