L'information du personnel
L'employeur doit informer le personnel de l'organisation des élections, en indiquant la date envisagée pour le premier tour. Cette information se fait par tout moyen. Précisons que le premier tour doit se tenir au plus tard le 45ème jour à compter de l'affichage.. L'invitation des organisations syndicales
Concomitamment, l'employeur doit procéder à l'invitation des organisations syndicales. L'invitation doit se faire par lettre aux organisations syndicales reconnues représentatives dans l'entreprise, à celles ayant constitué une section syndicale dans l'entreprise, ainsi qu'aux syndicats affiliés à une organisation syndicale représentative au niveau national et interprofessionnel. S'il s'agit des premières élections de l'entreprise, l'employeur peut se référer à la liste officielle des organisations syndicales représentatives. Représentants du personnel dans la fonction publique | service-public.fr. Une fois que l'employeur les informe, ce sont elles qui vont établir les listes de candidats aux fonctions de délégués du personnel. Cette invitation doit parvenir aux organisations syndicales au plus tard 15 jours avant la date de la première réunion de négociation du protocole d'accord électoral, et, s'il ne s'agit pas de la première élection, être effectuée au moins 2 mois avant l'expiration du mandat des représentants en exercice.
- Guide pratique des représentants du personnel des
- Guide pratique des représentants du personnel au
Guide Pratique Des Représentants Du Personnel Des
);
l'interdiction pour l'employeur d'employer un moyen de pression pour favoriser ou défavoriser une organisation syndicale par rapport à une autre (art. 2141-7 et 8, L. 2146-2 C. ); il s'agit de l'obligation de neutralité de l'employeur interdisant les différences de traitement entre syndicats. L'égalité de moyens accordés aux syndicats par l'employeur s'apprécie dans le périmètre d'organisation du scrutin ou d'un établissement. Dans le cas d'une entreprise à structure complexe, les moyens peuvent varier d'un établissement à l'autre (Cass. soc. 20/09/2018, n° 17-60306);
l'interdiction d'apporter des limites à l'exercice du droit syndical par note de service ou décision unilatérale de l'employeur (art. 2141-10 C. );
la protection du syndicaliste, qui agit en justice, contre le licenciement (éventuelle mesure de rétorsion) (art. 1134-4, L. 1132-4 et L 1235-3-1 C. ), ainsi que les témoins (art. Editions Tissot - Guide Pratique des Représentants du Personnel - COMITE D'ENTREPRISE. 1132-3 C. ). À noter
Le licenciement d'un salarié en raison de son activité syndicale est nul et entraîne sa réintégration (Cass.
Guide Pratique Des Représentants Du Personnel Au
Sanctions pénales: L'employeur qui licencie un salarié protégé sans autorisation ou malgré un refus d'autorisation est passible d'un an de prison et d'une amende de 3 750 euros (art. 2431-1, L. 2432-1 et L. 2433-1 C. ). Autorisation de licenciement annulée
Lorsque l'autorisation de licenciement est annulée après un recours hiérarchique ou contentieux, le salarié a le choix de demander sa réintégration qui est de droit dans son emploi (art. Guide pratique des representants du personnel . 2422-1 à 3 C. ) ou, s'il préfère, une indemnisation. Le droit à réintégration dans l'emploi et à indemnisation Une fois l'annulation définitive, le salarié peut demander sa réintégration, dans les 2 mois suivant la notification de la décision d'annulation (art. 2422-1 C. Ce délai n'est susceptible d'aucun report (Cass. 05/12/2018, n° 17-26325). Le salarié a droit à une indemnité correspondant à la totalité du préjudice subi entre son licenciement et sa réintégration effective si elle a été demandée dans les 2 mois suivant la notification de la décision d'annulation, déduction faite des autres revenus qu'il aurait pu percevoir durant cette période (art.
Attention: si le protocole modifie le nombre et la composition des collèges, il doit être signé par toutes les organisations syndicales représentatives existant dans l'entreprise. Si aucune organisation syndicale ne répond à l'invitation de l'employeur, ou si aucun accord n'est trouvé entre les partenaires sociaux, il appartient à l'employeur de déterminer les modalités des élections de manière unilatérale. Toutefois, l'employeur doit obligatoirement saisir la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, de l'emploi et du travail (Direccte) pour la répartition du personnel et des sièges. L'établissement des listes électorales
L'employeur recense les salariés appelés à élire les délégués du personnel. Guide pratique des représentants du personnel francais. A cet égard, sont électeurs les salariés des deux sexes, âgés de 16 ans révolus, ayant travaillé trois mois au moins dans l'entreprise et n'ayant fait l'objet d'aucune interdiction, déchéance ou incapacité relative à leurs droits civiques. Les salariés mis à disposition qui sont présents dans les locaux de l'entreprise et y travaillent depuis au moins un an sont électeurs s'ils remplissent une condition de présence de 12 mois continus dans l'entreprise utilisatrice.