Lorsque les études d'exécution sont, partiellement ou intégralement,
réalisées par les entreprises, le maître d'œuvre s'assure que les documents
qu'elles ont établis respectent les dispositions du projet et, dans ce cas, leur
délivre son visa. (Source:
Décret n° 93-1268 du 29 novembre 1993 relatif aux missions de
maîtrise d'œuvre confiées par des maîtres d'ouvrage publics à des
prestataires de droit privé, Art.
Décret N 93 1268 Du 29 Novembre 1993 La
L'article 38 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique a habilité le Gouvernement à procéder par voie d'ordonnance, dans un délai de vingt-quatre mois à compter de la publication de cette loi, à l'adoption du code de la commande publique. L'objectif des travaux de codification est de rassembler selon un plan cohérent l'ensemble des dispositions existantes afin de rendre le droit de la commande publique plus lisible et plus accessible. Limitant les inconvénients inhérents à la sédimentation, à la dispersion et à l'inflation des normes, la codification est ainsi un facteur précieux de sécurité juridique. Le code de la commande publique regroupe l'ensemble des règles applicables aux différents contrats de la commande publique qui s'analysent comme des marchés publics et des contrats de concession. Outre les ordonnances du 23 juillet 2015 et du 29 janvier 2016 ainsi que leurs décrets d'application, il intègre notamment les dispositions relatives à la maîtrise d'ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d'œuvre privée, à la sous-traitance et aux délais de paiement.
Décret N 93 1268 Du 29 Novembre 1993 For Sale
Ainsi, le simple fait qu'une erreur de conception ait amené l'indemnisation par le maître d'ouvrage de travaux non prévus initialement ne suffit pas à engager la responsabilité du maître d'œuvre. CE, 20 décembre 2017, communauté d'agglomération du Grand Troyes, Req. n°401747,
Décret N 93 1268 Du 29 Novembre 1993 Youtube
Le Conseil d'Etat a rendu une décision intéressante en matière d'exécution financière des opérations de travaux, dans la mesure où la jurisprudence n'était pas bien fixée sur la question en litige, à savoir la responsabilité du maître d'œuvre auquel est imputable la réalisation de travaux supplémentaires. Il est acquis que les travaux supplémentaires, soit parce qu'ils ont été prescrits par un ordre de service, soit parce qu'ils étaient indispensables pour réaliser l'ouvrage dans les règles de l'art, doivent être payés à l'entrepreneur qui les a exécutés ( CE Section, 17 octobre 1975, cne de Canari, req. n°93704, Rec. 515; CE 14 juin 2002 Ville d'Angers n° 219874, ), quand bien même les modifications apportées à l'ouvrage sont imputables à une erreur de conception commise par le maître d'œuvre ( C. A. Versailles, 29 novembre 2012, société Chauffage et entretien, Req. n°10VE03203; C. Marseille, 2 février 2015, société Escota, Req. n°12MA01844). En d'autres termes, alors que dans le cadre des difficultés rencontrées en cours de chantier, la responsabilité (pour faute du moins) du maître d'ouvrage ne peut être engagée « du seul fait de fautes commises par les autres intervenants » ( CE, 5 juin 2016, Région Haute Normandie, req.
Décret N 93 1268 Du 29 Novembre 1993 En
Sollicité lors de la concertation sur le projet en avril dernier, le Conseil national de l'ordre des architectes a pu faire valoir quelques modifications de rédaction, notamment sur la codification à droit constant de la loi n° 85-704 du 12 juillet 1985 (loi MOP) et de ses décrets d'application. Hormis le dernier alinéa de son article 1, la loi MOP sera donc abrogée. Afin de déterminer les conditions de passation d'un marché de maitrise d'œuvre, il conviendra désormais de regarder si l'acheteur ou l'opération est soumise au livre IV du Code la commande publique. La mécanique de ce code de la commande publique repose en grande partie sur les renvois et la structuration en partie, livre, titre et chapitre. Pour illustrer la difficulté d'apprentissage des acheteurs et des entreprises à l'horizon du 1 er avril 2019, l'article L. 2421-5 du CCP est parlant: les conséquences de l'évolution du programme et de l'enveloppe financière prévisionnelle sont prises en compte par une modification conventionnelle du marché public de maîtrise d'œuvre dans les conditions prévues au chapitre IV du titre IX du livre Ier de la présente partie.
Décret N 93 1268 Du 29 Novembre 1999.Co.Jp
n°12BX01945). Dans la décision commentée, le Conseil d'Etat synthétise clairement les règles gouvernant cette question. La Haute juridiction rappelle qu'en principe, la charge de l'indemnisation de travaux supplémentaires incombe au maître d'ouvrage. Elle admet néanmoins que ce dernier appelle le maître d'œuvre en garantie lorsque la nécessité de leur réalisation est apparue après la passation du marché de travaux, dans les deux cas suivants:
Premier cas de figure: non seulement les travaux sont imputables à une mauvaise estimation initiale du maître d'œuvre, mais le maître d'ouvrage aurait, de surcroît, renoncé à son projet ou il aurait modifié celui-ci s'il avait été informé en temps utile du coût réel qu'aurait l'ouvrage. Second cas de figure: une faute de conception (ou encore de suivi du chantier) commise par le maître d'œuvre a entraîné, non seulement la réalisation de travaux supplémentaires indispensables, mais également des surcoûts qui n'auraient pas été exposés sans cette (ou ces) fautes.
La loi MOP doit aujourd'hui s'adapter à la transformation digitale du secteur de la construction. Au cœur de cette transformation se retrouve le Building information modeling (BIM) (1). Le BIM s'entend comme une « méthode de travail basée sur la collaboration autour d'une maquette numérique. Dans un processus de conception BIM, chaque acteur de la construction utilise cette maquette, initialement conçue par l'architecte, et en tire les informations dont il a besoin pour son métier. En retour, il alimente la maquette de nouvelles informations pour aboutir au final à un objet virtuel, parfaitement représentatif de la construction. La maquette numérique est actualisée tout au long de la vie de l'ouvrage, de la conception à la construction, de la livraison à sa déconstruction » (2). Le BIM dans le programme de l'opération de construction
Dans le cadre de la loi MOP, le maître de l'ouvrage, personne pour laquelle l'ouvrage est construit, doit, entre autres obligations, définir le programme de l'opération de construction (article 2).