C'est l'histoire de l'amour de la beauté de son oubli quotidien, de l'aigreur
de son souvenir réfléchi. Et cela ne peut pas ne pas finir et puis aussi finir
non plus. Alors cela ne dure que de ne pas finir. Arne Lygre donne à Stéphane
Braunschweig l'occasion de présenter une froide anthropographie de nos
relations. C'est beau et réussi, c'est acerbe comme la vie. On ne sait où le
propos nous mène, il est important d'être en suspension entre ces paroles comme
parcimonieuses. Christophe Giolito
Rien de moi de Arne Lygre
traduction du norvégien Stéphane
Braunschweig avec la collaboration d' Astrid Schenka
mise en scène et scénographie Stéphane
Braunschweig
Avec Luce Mouchel, Chloé Réjon, Manuel Vallade,
Jean-Philippe Vidal
Costumes Thibault Vancraenenbroeck; lumières Marion Hewlett; son Xavier Jacquot; collaboration
à la scénographie Alexandre de Dardel;
collaboration artistique Anne-Françoise Benhamou. Création à La
Colline, Petit Théâtre, du 01 octobre
2014 au 21 novembre 2014. Du mercredi au samedi à 21h, le mardi à 19h et le dimanche à 16h, durée 1h30.
- Rien de moi arne lygre se
- Rien de moi arne lygre et
- Rien de moi arne lygre des
- Rien de moi arne lygre il
Rien De Moi Arne Lygre Se
Je ne travaille pas en respectant un plan préétabli. J'essaie, au contraire, de suivre l'histoire comme elle vient, à partir des impulsions d'écriture et des choix que je fais au fur et à mesure de mon travail. Dans le même temps, j'essaie de trouver une structure intéressante, qui permette de mettre en valeur le thème et la tonalité de la pièce. « Je m'intéresse beaucoup à la forme. Une idée de pièce, pour moi, ne se résume jamais seulement à une histoire, ou à une question… »
Comment est né Rien de moi? A. : La première idée m'est venue alors que je venais de finir Je disparais. C'était une chose en rapport avec la dernière scène de cette pièce – avec sa forme, les possibilités théâtrales qu'elle sous-tendait – où un homme et une femme qui ne se connaissent pas aussi bien qu'on pourrait le penser, essayent de se lier à travers les mots qu'ils utilisent l'un avec l'autre. J'ai soudain eu envie d'écrire une autre pièce à partir de cette situation. Après un certain temps, l'image d'une femme et d'un homme un peu plus jeune qu'elle, dans un petit appartement, m'est apparue.
Rien De Moi Arne Lygre Et
Une femme et un homme qui se sont rencontrés, peu avant cela, dans un bar, et s'apprêtent à construire une nouvelle vie ensemble. Rien de moi se compose principalement d'un dialogue entre ces deux individus mais, au milieu de la pièce, une autre personne intervient. Cette personne représente d'abord la mère de l'homme, et par la suite d'autres personnages appartenant au passé du couple…
Quel type d'auteur pensez-vous être? A. : Ce que je peux dire, c'est que lorsque j'écris, je m'intéresse beaucoup à la forme. Une idée de pièce, pour moi, ne se résume jamais seulement à une histoire, ou à une question, elle doit m'amener à faire avancer ma propre forme littéraire. Dans Rien de moi, je fais le pari qu'après avoir vu une personne représenter la mère d'un homme, si les répliques indiquent clairement que cette personne est devenue quelqu'un de totalement différent – un jeune fils, par exemple – cette nouvelle réalité sera admise par l'esprit des spectateurs. Cela, même si l'interprète qui joue le personnage ne correspond pas du tout, physiquement, à un jeune garçon.
Rien De Moi Arne Lygre Des
Production La Colline – théâtre national
Le texte de la pièce
est à paraître à L'Arche
Éditeur. Tournée Théâtre de la Manufacture – Nancy, du 2
au 5 décembre 2014.
Rien De Moi Arne Lygre Il
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en accédant aux Préférences pour les publicités sur Amazon, comme décrit dans l'Avis sur les cookies. Pour en savoir plus sur comment et à quelles fins Amazon utilise les informations personnelles (tel que l'historique des commandes de la boutique Amazon), consultez notre Politique de confidentialité.
Lui, un Manuel Vallade davantage dans la dérision et la légèreté. Un homme qui détient les mêmes peurs mais dénué de toute la force qui émane, chez elle, de son questionnement identitaire. Comme à son habitude, le brillant metteur en scène Stéphane Braunschweig, séduit par son esthétique et par l'atmosphère mystérieuse qui laisse toujours une grande place aux jeux des comédiens et au texte. Certains moments sont pourtant inégaux, passant d'un registre philosophique et anthropologique, porté par la comédienne, à une dérision qui dénote un peu trop chez le comédien. Plus de critiques sur le blog La couleur des planches Retrouvez les articles du HuffPost sur notre page Facebook. Pour suivre les dernières actualités en direct, cliquez ici.