Le juge est une sentinelle qui ne doit pas laisser passer la frontière. Voilà sa mission......... que certaines fleurs au parfum vertigineux soient bonnes à respirer? Le poison qu'elles apportent n'éloigne pas d'elles; il monte à la tête, il grise les nerfs, il donne le trouble, le vertige, et il peut tuer aussi. Dans ces pièces multiples où l'auteur s'évertue à forcer chaque situation comme s'il tenait la gageure de donner des sens à ceux qui ne sentent plus, messieurs, vous qui êtes juges, vous n'avez qu'à choisir. Le choix est facile, car l'offense est à peu près partout. Delphine et hippolyte en. ) A la pâle clarté des lampes languissantes,
Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur. Elle cherchait, d'un œil troublé par la tempête,
De sa naïveté le ciel déjà lointain,
Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête
Vers les horizons bleus dépassés le matin. De
Les femmes damnées
822 mots | 4 pages
Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête,
De ses yeux amortis les paresseuses larmes,
L'air brisé, la stupeur, la morne volupté,
Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes,
Tout servait….
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- Dom juan acte i scène 2.1
- Dom juan acte 1 scène 2
Delphine Et Hippolyte Du
Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes; Par les fentes des murs des miasmes fiévreux Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux. L'âpre stérilité de votre jouissance Altère votre soif et roidit votre peau, Et le vent furibond de la concupiscence Fait claquer votre chair ainsi qu'un vieux drapeau. Loin des peuples vivants, errantes, condamnées, À travers les déserts courez comme les loups; Faites votre destin, âmes désordonnées, Et fuyez l'infini que vous portez en vous!
Delphine Et Hippolyte En
Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté! Celui qui veut unir dans un accord mystique
L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
À ce rouge soleil que l'on nomme l'amour! Va, si tu veux, chercher un fiancé stupide;
Cours offrir un cœur vierge à ses cruels baisers;
Et, pleine de remords et d'horreur, et livide,
Tu me rapporteras tes seins stigmatisés…
On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître! »
Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,
Cria soudain: « — Je sens s'élargir dans mon être
Un abîme béant; cet abîme est mon cœur! Brûlant comme un volcan, profond comme le vide! Femmes damnées (Delphine et Hippolyte) - The Art and Popular Culture Encyclopedia. Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang. Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos! Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux!
Delphine Et Hippolyte Youtube
A la pâle clarté des lampes languissantes, Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur Hippolyte rêvait aux caresses puissantes Qui levaient le rideau de sa jeune candeur. Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête, De sa naïveté le ciel déjà lointain, Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête Vers les horizons bleus dépassés le matin. De ses yeux amortis les paresseuses larmes, L'air brisé, la stupeur, la morne volupté, Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes, Tout servait, tout parait sa fragile beauté. Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête: - "Je ne suis point ingrate et ne me repens pas, Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète, Comme après un nocturne et terrible repas. Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes Et de noirs bataillons de fantômes épars, Qui veulent me conduire en des routes mouvantes Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts. Avons-nous donc commis une action étrange? Charles Baudelaire - Femmes damnées (Delphine et Hippolyte) lyrics. Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi: Je frissonne de peur quand tu me dis: "Mon ange! "
On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître! »
Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,
Cria soudain: - «Je sens s'élargir dans mon être
Un abîme béant; cet abîme est mon cœur! Brûlant comme un volcan, profond comme le vide! Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang. Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos! Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde,
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux! Delphine et hippolyte du. »
- Descendez, descendez, lamentables victimes,
Descendez le chemin de l'enfer éternel! Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,
Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage. Ombres folles, courez au but de vos désirs;
Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage,
Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs. Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes;
Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.
Apprenez de moi, qui suis votre valet, que le Ciel punit tôt, ou tard les impies, qu'une méchante vie amène une méchante mort, et que… »
DOM JUAN. - Paix. SGANARELLE. - De quoi est-il question? DOM JUAN. - Il est question de te dire, qu'une beauté me tient au cœur, et qu'entraîné par ses appas, je l'ai suivie jusques en cette ville. SGANARELLE. - Et n'y craignez-vous rien, Monsieur, de la mort de ce commandeur que vous tuâtes il y a six mois? DOM JUAN. - Et pourquoi craindre, ne l'ai-je pas bien tué? SGANARELLE. - Fort bien, le mieux du monde, et il aurait tort de se plaindre. DOM JUAN. - J'ai eu ma grâce de cette affaire. SGANARELLE. - Oui, mais cette grâce n'éteint pas peut-être le ressentiment des parents et des amis, et…
DOM JUAN. - Ah! n'allons point songer au mal qui nous peut arriver, et songeons seulement à ce qui nous peut donner du plaisir. La personne dont je te parle, est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser; et le hasard me fit voir ce couple d'amants, trois ou quatre jours, avant leur voyage.
Dom Juan Acte I Scène 2.1
Jamais je n'ai vu deux personnes être si contents l'un de l'autre, et faire éclater plus d'amour. La tendresse visible de leurs mutuelles ardeurs me donna de l'émotion; j'en fus frappé au cœur, et mon amour commença par la jalousie. Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alarma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême, à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon cœur se tenait offensée; mais jusques ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. Cet époux prétendu doit aujourd'hui régaler sa maîtresse d'une promenade sur mer; sans t'en avoir rien dit, toutes choses sont préparées pour satisfaire mon amour, et j'ai une petite barque, et des gens, avec quoi fort facilement je prétends enlever la belle. SGANARELLE. - Ha! Monsieur. DOM JUAN. - Hein? SGANARELLE. - C'est fort bien fait à vous, et vous le prenez comme il faut, il n'est rien tel en ce monde, que de se contenter. DOM JUAN.
Dom Juan Acte 1 Scène 2
Séquence n°2:
le théâtre, texte et représentation
Œuvre complète: Dom Juan, de Molière
Problématique: Le donjuanisme se limite-t-il à la séduction des femmes? Texte n°1: Acte I, scène 2 (extrait: la tirade de dom juan)
Texte n°2: Acte III, scène 2 (entière)
Texte n°3: Acte IV, scène 6 (entière)
Texte n°4: Acte V, scène 2 (extrait: tirade de Don Juan)
L'amour est un plaisir masculin, domaine d'orgueil comme la guerre. Don Juan parle en vainqueur qui ne se soucie jamais des vaincus. Le goût du monumental marqué par le style grandiloquent et sa volonté d'impressionner en développant ce thème de l'inconstance font de lui un personnage baroque. Synthèse pour l'oral:
Autoportrait du libertin
Apologie du libertinage
Autoportrait paradoxal
Sensibilit baroque
Eloquence et théâtralité du séducteur
Parole et vie en mouvement perpétuel, culte de l'inconstance, goût des contradictions: esthétique et sensibilité baroques
Hypertrophie du moi, au désir toujours insatisfait car il ressort d'une quête irréalisable d'absolu.