Commentaire de texte: Les Yeux des pauvres, Baudelaire, analyse linéraire. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 22 Mars 2021 • Commentaire de texte • 3 033 Mots (13 Pages) • 916 Vues
Page 1 sur 13
Cet extrait est tiré du poème « Les Yeux des pauvres » qui paraît dans le recueil baudelairien Le Spleen de Paris, paru en 1869. Même si le poème ne fut pas signé dans la Vie parisienne de Louis Marcelin, Baudelaire souhaite faire acquérir à ce poème sa légitimité. Il écrit dans une première lettre destinée à sa mère vouloir « produire un ouvrage singulier, où [il associera] la tendresse avec la haine »*. Dans une seconde désormais destinée à Sainte-Beuve, il dit vivre une « excitation bizarre qui a besoin de spectacles, de foules »*. Dans un esprit de vaporisation, Baudelaire va flâner dans les rues et analyser des situations banales, puis dans un esprit de concentration, il va essayer de « capter l'étrangeté du quotidien et ses paradoxes »* et les intégrer dans son recueil sous forme de poèmes en prose.
- Les yeux des pauvres baudelaire commentaire
- Les yeux des pauvres commentaire
- Les yeux des pauvres
- Les yeux des pauvres baudelaire texte
Fiche de lecture: Baudelaire - Les yeux des pauvres (1869). Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 19 Juin 2016 • Fiche de lecture • 844 Mots (4 Pages) • 5 794 Vues
Page 1 sur 4
LES YEUX DES PAUVRES Introduction: « Les yeux des pauvres » est un poème écrit par Charles Baudelaire un écrivain du 19eme siècle née en 1821. Baudelaire vécut une enfance malheureuse à cause de sa mère qu'il adorait mais à laquelle il ne pardonnait pas son remariage. Dès ces 20 ans il partit voyager, à son retour il devient critique d'art et tombe malade de la syphilis. Pris de passion pour Jeanne Duval, et dans la souffrance et la solitude, il publie « Les fleurs du mal » en 1857, c'est grâce à ce recueil condamné pour « immoralité » que Baudelaire ce fait connaitre. Puis en 1869, il publie « Le spleen de Paris » ou « Petits poèmes en prose » d'où est tirée le poème que nous allons parler. Les poèmes de ce recueil sont en prose, il a voulu montrer que la prose peut être poétique que la poésie versifiée.
Ses paroles recourent à une image terre-à-terre: un élément architectural trivial, symbole de richesse, les « portes cochères ». Sa dureté est en totale disharmonie avec ses « yeux [verts] si beaux ». Elle est à l'image du Paris nouveau et du somptueux café: superficielle et matérialiste. - Le poète se tient en retrait. Il est subjugué par cette famille de pauvres, elle-même émerveillée par le spectacle du café; « attendri » par leurs « yeux », il ressent de la pitié. Mais il exprime aussi sa « honte », sa mauvaise conscience face à la richesse. Le tableau surchargé et moqueur du café, qui sert de repoussoir à la pauvreté et se clôt sur le nom péjoratif « goinfrerie », repris par l'expression « plus grands que notre soif », exprime la condamnation du luxe tapageur et la « haine » pour les riches insensibles. Dans la scène, le poète ne parle ni aux pauvres, ni à son amante. Tout passe par son regard qui « comprend » les mendiants et interroge sa maîtresse. III. Une conception du poète et de la poésie
Plus profondément, « Les yeux des pauvres » est une sorte d'art poétique baudelairien.
Les Yeux Des Pauvres
La poésie prend alors une fonction didactique, mais sans les lourdeurs de la théorie. - Le poète a aussi le pouvoir de transformer le monde, voire d'inverser les choses et les valeurs. Il rend les « ors »... Uniquement disponible sur
Les Yeux Des Pauvres Baudelaire Texte
rables par Victor Hugo
Richard Wagner et Tannh? user? Paris
Le peintre de la vie moderne
Choix de maximes consolantes sur l'amour
L'? cole pa? enne
Les fleurs du mal, fleurs maladives, la fleur du mal, fleurs du mal de Charles Baudelaire. Les Fleurs du mal
Le Spleen de Paris, Les Petits po? mes en prose, po? sie en prose, recueil majeur. "Ne pouvant pas supprimer l'amour, l'Eglise a voulu au moins le dsinfecter, et elle a fait le mariage. "
Non-seulement j'étais attendri par cette famille d'yeux, mais je me sentais un peu honteux de nos verres et de nos carafes, plus grands que notre soif. Je tournais mes regards vers les vôtres, cher amour, pour y lire ma pensée; je plongeais dans vos yeux si beaux et si bizarrement doux, dans vos yeux verts, habités par le Caprice et inspirés par la Lune, quand vous me dites: « Ces gens-là me sont insupportables avec leurs yeux ouverts comme des portes cochères! Ne pourriez-vous pas prier le maître du café de les éloigner d'ici? »
Tant il est difficile de s'entendre, mon cher ange, et tant la pensée est incommunicable, même entre gens qui s'aiment! Charles Baudelaire
Cliquez ci-dessous pour découvrir un poème sélectionné au hasard. Message aux membres de Poetica Mundi! Chers membres de la communauté Poetica Mundi, n'oubliez pas:
D'aller consulter les publications de la communauté (poèmes, quiz, messages); De télécharger vos nouveaux avantages (livres, activités, poèmes à imprimer, etc. ); Et de m'envoyer vos demandes spéciales.