Et d'ajouter: «Nombre de médecins se retrouvent aujourd'hui derrière les barreaux pour des cas d'avortements pourtant légitimes». Hypocrisie régnante
Rappelons qu'en 2015 S. M. le Roi Mohammed VI a donné ses instructions aux ministres de la santé et de la justice pour apporter des amendements à l'article 453 du code pénal lié à l'avortement. Vente des poubelles au maroc enjeux politiques. En 2016, le projet de loi passe au conseil de gouvernement, mais loin d'être discuté par les deux chambres, il reste dans les tiroirs. L'élargissement du droit à l'avortement est dès lors opérant en cas d'inceste, de viol, de risques majeurs de santé pour la maman, ou encore en cas de malformations foetales et de maladies psychiques. Mais le vague juridique est tel qu'il reste à définir ce qu'on entend par maladies psychiques, ou malformations foetales. Le ministère de la santé dit attendre la liste provenant du CNOM (Conseil national de l'Ordre des médecins) pour trancher sur la question. Chose qui n'a toujours pas eu lieu. Un vague juridique qui nourrit les peurs et les malheurs.
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