Ce conservatoire a vu le jour en 2011 grâce au concours d'André Ève. Toutes ses créations y sont rassemblées, soit un peu plus de deux cents rosiers parmi lesquels certains jamais commercialisées, des création plantées dans l'ordre chronologique de leur obtention à côté de leurs parents. Mais
le Grand Jardin du Théâtre, qui était encore un grand pré il y a quelques années, ce n'est pas qu'une roseraie conservatoire. C'est une mise en scène de la nature dans ce qu'elle offre de plus spontané. Dès l'entrée, c'est une nature sauvage qui s'offre aux visiteurs avec des orties, des liserons, des chardons en pagaille. Laissez-vous ensuite vers la "forêt magique" où plus d'une centaine d'arbres à l'écorce remarquables ont été plantés dont le bouleau américain, de l'Himalaya ou des poivriers du Sichuan... Parfois, le rideau se lève sur toute cette nature qui constitue alors le décor de créations de la troupe en plein air. Les comédiens, les musiciens s'installent dans l'herbe et les projecteurs n'oublient pas les corolles.