La mère de quatre enfants de 2 à 10 ans doit quitter l'auberge de jeunesse où elle logeait depuis décembre dès la semaine prochaine. Elle logera au 115, un hébergement d'urgence qu'elle ne pourra occuper que la nuit. Toute la journée, son fils de 2 ans l'accompagne en poussette, tandis que les autres sont à l'école. « On vit seulement avec 250 euros par mois, pour quatre. Je vais aux restos du cœur », souffle Nadine. Epuisée, la mère de famille est aussi très seule. « La journée, je range la chambre, je prépare à manger. Mais je ne vois personne ». Nadine a quitté le Congo en 2014, recherchée et menacée par des personnes ayant des différends avec sa famille. Pour elle, rester en France, même à la rue, est préférable à prendre un billet d'avion pour Kinshasa. La jeune femme de 35 ans ne peut penser à son passé. Affaire Ali Aarrass: une expertise internationale établit la torture subie par le Belgo-Marocain. Ni à l'avenir. Nadine parle peu. « Je n'aime pas trop penser. Ça me donne mal au ventre », résume-t-elle. Nadine a refait une demande de séjour. Elle est prête à tout pour se changer les idées, et cherche même à faire du bénévolat.
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La défense d'Ali Aarrass regrette encore qu'à ce jour « ni l'Espagne, ni le Maroc n'ont pourtant témoigné une quelconque volonté de réparer le préjudice irréparable causé à Ali Aarrass », ajoutant que « le Maroc a même continué à défier les instances internationales et à prétendre qu'il serait un +terroriste+ ». Au vu de cette expertise, « seule conforme aux exigences du droit international », ses avocats invitent une nouvelle fois ces Etats à respecter le droit international, en réparant intégralement le dommage causé de leur fait. Retrouvez cet article et bien plus encore dans notre nouvelle application Sudinfo
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Sa version des faits
« Je reçois un coup de fil de mon petit frère (Giovan) à 3 heures du matin. Il était paniqué: « je me suis fait agresser par une dizaine personnes, vient me chercher. » Je ne savais pas où se trouvait la boite car elle a mauvaise réputation. Comme je ne sais pas où je vais, je préfère y aller avec mon grand frère (Fabrice). Je récupère mes deux petits frères (Giovan et Jimmy). Mon frère (Fabrice) arrive avec sa voiture, il y a une incompréhension. Il fonce sur le parking pensant récupérer mon petit frère. Je le suis en lui disant: « Non, c'est bon j'ai récupéré les petits. Tout va bien. Maison de la justice et du droit lens 1. » Sauf que lui, le temps de le suivre, entre sur le parking. Les videurs sortent. Ils sortent la matraque télescopique, il n'y a aucun échange de paroles, on se fait gazer. On reçoit des barricades, on se défend comme on peut. Là, j'entends un coup de feu. En fait il y en a eu plusieurs puisqu'il y a plusieurs blessés. On réussit finalement à remonter dans les voitures et on s'en va.
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Le Rodez Aveyron football (Ligue 2) a fait un point complet sur son effectif ce jeudi 2 juin, levant le voile sur la situation de quelqu'un de ses joueurs. On en savait déjà pas mal sur le devenir de l'effectif sang et or dans cette intersaison marquée ces dernières heures par l'annonce du président Pierre-Olivier Murat indiquant que malgré des tergiversations de fin de saison dernière, le coach Laurent Peyrelade serait bien là, aux manettes, aux alentours du 20 juin pour la reprise. Depuis ce jeudi, le club a levé le voile sur les quelques doutes qui subsistaient. Ainsi, Malaly Dembélé ne s'est pas vu proposer une prolongation de contrat. Des familles sans-papiers manifestent pour avoir le droit de travailler et vivre dignement. L'attaquant déboulé de Nancy il y a deux ans en reste donc là, ayant marqué 4 petits buts en deux saisons. Un bilan extrêmement pauvre pour celui en qui le club avait fondé beaucoup d'espoirs et que Laurent Peyrelade avait maintenu dans ses rotations malgré ses contre-performances et ses statistiques faméliques. Autre contrat non renouvelé, celui du portier N°3 Marc Vidal.
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Les suites de l'affaire
« Les videurs disent que j'ai tiré? Ils ne le disent pas au départ. Il y a des multiples versions des videurs. C'est pour ça que je n'arrive pas à comprendre comment on peut juger cette affaire. Eux disent qu'il y a eu une vidéo surveillance. Donc elle marchait. Ils ont vu quatre hommes armés mais ils sortent quand même… Dans ces cas-là, tu restes dans la boite de nuit et tu appelles la police. Maison de la justice et du droit lens plus. Eux ils sortent… Ils reconnaissent être venus aux devants de nous, nous avoir gazés… Certains videurs expliquent qu'on avait des armes automatiques mais on ne retrouve aucune douille, aucune arme… »
Sa condamnation à cinq ans de prison
« J'ai vraiment l'impression d'être jugé coupable au bénéfice du doute. J'aimerais bien comprendre. Ils ont mis dix ans pour juger l'affaire. J'ai respecté ça. Mais j'ai besoin de parler. J'en ai pris plein la tête au début. C'est ma vérité. Je cherche à savoir. Si on m'accuse d'avoir été sur ce parking, je dis oui. Si on m'accuse d'autre chose, qu'on me l'explique.
Les trois avocats, Dounia Alamat, Christophe Marchand et Nicolas Cohen, rappellent que la violation du droit international par l'Espagne a été établie par le Comité des droits de l'homme, en 2010, et que le Comité contre la torture a condamné le Maroc à deux reprises, en 2011 et en 2017, tant concernant la torture et l'utilisation de ces « aveux » en justice, qu'en raison des conditions de détention inhumaines. « Le 26 avril 2022 », poursuivent les trois avocats, « les experts de l'International Réhabilitation Council for Victim Torture (IRCT) et de l'Independent Forensic Expert Group (IFEG), après un examen approfondi respectueux du Protocole d'Istanbul, ont conclu que les preuves physiques et psychologiques présentées au cours de l'examen médico-légal actuel sont hautement cohérentes avec les allégations de torture et de mauvais traitements de M. Ali Aarrass ». « Toutes les mesures raisonnables devraient dès lors être prises pour éviter tout nouveau retard dans l'administration de la justice et l'obligation de rendre des comptes dans l'affaire de M. Maison de la justice et du droit lens design. Ali Aarrass, car l'absence de reconnaissance du fait qu'il est victime de torture et l'impunité des auteurs de ces actes ont jusqu'à présent gravement entravé la capacité de M. Ali Aarrass à entamer le processus de guérison », insistent-ils.