Il est ainsi prévu que « l'officier ou l'agent de police judiciaire doit lui demander de confirmer qu'elle a suivi de son plein gré les agents de la force publique et qu'elle n'a subi aucune contrainte de leur part lors du transport ». Si tel n'est pas le cas, « l'officier de police judiciaire devra, si l'un des motifs prévus à l'article 62-2 du code de procédure pénale peut être retenu, la placer en garde à vue ou la remettre en liberté et la convoquer pour audition ultérieure ». Les conditions de forme
Le procès verbal
L'audition fait l'objet d'un procès-verbal, signé par la personne entendue. Audition libre formulaire d'inscription. Aucun enregistrement audiovisuel de l'audition libre n'est prévu, quelle que soit l'âge de la personne entendue et quelle que soit la gravité des faits dont elle est soupçonnée. Information de la personne auditionnée librement
La personne auditionnée doit être informée:
– « de la qualification, de la date et du lieu présumés de l'infraction qu'elle est soupçonnée d'avoir commise ou tenté de commettre »;
– de son « droit de quitter à tout moment les locaux où elle est retenue »;
– de son droit d'être assistée d'un interprète;
– de son droit au silence;
– de son droit d'être assistée d'un avocat.
Si vous êtes entendu comme suspect libre, vous pouvez quitter le commissariat, la gendarmerie ou les bureaux des autres fonctionnaires quand vous le souhaitez. Vous ne pouvez pas être retenu de force dans les locaux, sauf s'ils vous placent en. L'audition libre | Avocats de Paris. Audition libre du témoin La durée maximum de l'audition libre d'une personne qui n'est soupçonnée d'avoir commis une infraction (témoin) est de 4 heures. Droits de la personne auditionnée Avant l'audition libre, vous devez être informé de vos droits à 2 reprises, sauf si vous n'avez pas été convoqué.
Le déroulement En revanche, si vous êtes convoqué parce que vous êtes officiellement soupçonné d'avoir commis une infraction ou qu'il apparaît au cours de votre audition que vous êtes suspecté, deux possibilités s'imposent à vous. Soit vous êtes entendu en tant que suspect libre et vous pouvez donc quitter les locaux à tout moment, soit vous êtes placé en garde à vue.
Si le déroulement de l'enquête le permet, lorsqu'une convocation écrite vous est adressée en vue de votre audition, cette convocation indique l'infraction dont vous êtes soupçonné, votre droit d'être assisté par un avocat ainsi que les conditions d'accès à l'aide juridictionnelle, les modalités de désignation d'un avocat d'office et les lieux où vous pouvez obtenir des conseils juridiques avant cette audition. En revanche, s'il apparaît au cours de votre audition qu'il existe des raisons plausibles de soupçonner que vous avez commis ou tenté de commettre un délit ou un crime puni d'une peine d'emprisonnement, vous pourrez être placé en garde à vue. Dans ce cas précis, la durée de votre audition sera incluse dans la durée totale de votre garde à vue. Vous aurez la possibilité d'être immédiatement assisté d'un avocat. Déroulement de l’audition libre : les deux évolutions possibles de la procédure sous le nouveau régime du « suspect libre » ou de la garde à vue. Par Hugues de Poulpiquet, Elève-Avocat.. Convocation au commissariat: que faire? Peut on refuser de se rendre à une convocation à la gendarmerie ou au commissariat? La réponse est simple et sans appel. Non. Toute personne convoquée au commissariat ou à la gendarmerie a l'obligation de s'y rendre, y compris lorsque vous êtes convoqué en tant que simple témoin.
En conséquence, les lois de l'état français, conçues et promulguées de manière autoritaire et non-démocratique, tout comme les fonctionnaires chargés de les appliquer ne sont pas légitimes. Commission pénale du CO : information - audition libre du mineur | Le barreau des avocats de Toulouse. On est en droit de les contester et de désobéir quand on le juge nécessaire au regard de principes supérieurs. Ce article veut aussi inviter, quand c'est possible, toute personne ayant à faire aux policiers, à garder le silence, par principe de résistance et de non collaboration. A part donner éventuellement nom et adresse, surtout si la police les a déjà, exerçons notre droit à ne rien dire. C'est souvent la meilleure stratégie, et puis ça montre clairement qu'on ne reconnaît pas la légitimité du système en place.