Fiche de lecture: Commentaire sur les fables de Jean de La Fontaine. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 10 Octobre 2013 • Fiche de lecture • 3 593 Mots (15 Pages) • 475 Vues
Corpus de fables de Jean de La Fontaine commentées pour l'entretien oral:
1. Les Deux Mulets (p57, Livre I, 4)
Deux Mulets cheminaient, l'un d'avoine chargé,
L'autre portant l'argent de la Gabelle. Celui-ci, glorieux d'une charge si belle,
N'eût voulu pour beaucoup en être soulagé. Il marchait d'un pas relevé,
Et faisait sonner sa sonnette:
Quand l'ennemi se présentant,
Comme il en voulait à l'argent,
Sur le Mulet du fisc une troupe se jette,
Le saisit au frein et l'arrête. Le Mulet, en se défendant,
Se sent percer de coups: il gémit, il soupire. "Est-ce donc là, dit-il, ce qu'on m'avait promis? Ce Mulet qui me suit du danger se retire,
Et moi j'y tombe, et je péris. - Ami, lui dit son camarade,
Il n'est pas toujours bon d'avoir un haut Emploi:
Si tu n'avais servi qu'un Meunier, comme moi,
Tu ne serais pas si malade. "
Deux poètes latins du 1er siècle exploitent ce fonds ésopique: Phèdre et Horace (dans certaines de ses Epîtres ou Satires). Phèdre: originalité ds le style (forme versifiée ms qui maintient le tonde la conversation, dc effet de naturel) >> exple du style attique qui allie élégance et brièveté. Variétés des sujets, des tonalités, complexités des situations. Opposition ésopique fort vs faible se double d'une dualité morale (bon vs méchant.. )
B – Continuation en France
Au moyen âge, ss la forme d'Isopets (recueils de fables ésopiques en frs), d'imitation du poète latin Avenius: Avionets. + Marie de France
+ Roman de Renart ( travestissement animalier). Fin du 16ème, Pierre Pithou découvre un manuscrit des Fables de Phèdre et le publie. 15ème s. en Italie: des érudits redécouvrent Esope en grec: traduction (cf Abstemius en 1495: recueil de 100 fables nvelles; Alde en 1505 en Italie; Robert Estienne, en 1529 pr la France). C – Un héritage oriental
Cf Livre 7, avertissement p 193, 194: « Seulement je dirai par reconnaissance que j'en dois la plus gde partie à Pilpay Sage Indien ».
Le lecteur doit délibérer sur lequel des deux amis est le mieux. Or, nous remarquons que le plan suivi dans le récit est la même que celui qui est dans la morale. En effet, dans le récit (v. 3-4), on a une remarque du fabuliste à son lecteur. De même, la morale commence par des questions au lecteur. Ensuite dans la morale (v. 27-29), on parle de l'ami couché(v. 10), cet ami cherche à résoudre les problèmes de son alter-ego, avant même qu'il ne les formules (v10, 16). Cet ami fournit une aide matérielle. Dans la morale (v30-31), on reconnaît l'ami qui a fait un cauchemar avec le champ lexical du songe. Il symbolise une amitié spirituelle. En effet, cet ami pense tjrs à son alter-ego, il ressent une vive affection, d'où le champ lexical des sentiments (v. 21-30). La Fontaine nous invite à nous demander lesquelles de ses deux amis est un vrai amis. 2. La Fontaine est un classique, par conséquent, il choisit de suggérer son opinion plutôt que de l'imposer, il est sobre. Plusieurs éléments suggèrent que La Fontaine s'identifie à l'ami sentimental.
Contes du mardi gras Mardi 5 Mars de 16h à 17h au coin du feu autour d'un goûter au Patio des contes 205, Rue du col Vert Les Cochettes Villard de Lans pour petits et grands. 5€ par personne Contes des grand-mères Dimanche 3 Mars de 16h à 17h au coin du feu autour d'un goûter au Patio des contes 205, Rue du col Vert Les Cochettes Villard de Lans pour petits et grands. 5€ par personne Contes des neiges Dimanche 24 Février de 16h à 17h au coin du feu autour d'un goûter au Patio des contes 205, Rue du col Vert Les Cochettes Villard de Lans pour petits et grands. 5€ par personne Contes des amoureux Lundi 18 Février de 16h à 17h au coin du feu autour d'un goûter au Patio des contes 205, Rue du col Vert Les Cochettes Villard de Lans pour petits et grands.
« Le Lièvre et la Tortue ». (p233) Le Lièvre se vante trop, la Tortue gagne la course. Encore une fois, l'orgueil est dénoncé
2. La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion (p 61, Livre I, 6)
La Génisse, la Chèvre, et leur sœur la Brebis,
Avec un fier Lion, seigneur du voisinage,
Firent société, dit-on, au temps jadis,
Et mirent en commun le gain et le dommage. Dans les lacs de la Chèvre un Cerf se trouva pris. Vers ses associés aussitôt elle envoie. Eux venus, le Lion par ses ongles compta,
Et dit: « Nous sommes quatre à partager la proie. »
Puis en autant de parts le Cerf il dépeça;
Prit pour lui la première en qualité de Sire:
« Elle doit être à moi, dit-il; et la raison,
C'est que je m'appelle Lion:
A cela l'on n'a rien à dire. La seconde, par droit, me doit échoir encor:
Ce droit, vous le savez, c'est le droit du plus fort
Comme le plus vaillant, je prétends la troisième. Si quelqu'une de vous touche à la quatrième,
Je l'étranglerai tout d'abord. »
Commentaires: Cette fable est une fable politique.
I – L'argumentation du texte
Stratégie et procédés de l'argumentation
Trois termes importants: victoire difficile, c'est bonheur et non plaisir qu'il faudrait dire, le plaisir rend triste. Lorsqu'on observe le texte, il y a des répétitions: 7 fois le mot « peine », contraste avec « peine » « plaisir »: paradoxe. En plus du paradoxe, il y a une gradation: il utilise des exemples qui parlent à tout le monde et il fait référence à Hercule. Diogène (5ème, 6ème siècle vit dans un tonneau, ne mâche pas ses mots, est cynique. Objection: ligne 2 et 3 « on dit dira là-dessus »: une volonté d'inclure tout le monde. Topos:Topoi: a priori en latin. Il prend des idées et les objecte. La thèse fonctionne en deux temps: raisonnement binaire. Cela permet d'être mieux compris. La première partie du raisonnement, est un postulat, une idée défendue. : les hommes aiment la peine car c'est un élément nécessaire pour le bonheur: peine = labeur. Pas à pas il mène l'auditeur à sa pensée. Une thèse en deux points: référence à Hercule paradoxale: homme fort mais il est montré comme un faible.