Majida*, 65 ans, célibataire et sans emploi, fait ses courses dans le quartier de Corniche Mazraa, à Beyrouth. Son objectif? Trouver de quoi préparer un iftar, le repas de rupture du jeûne, en dépensant le moins d'argent possible. Au détour d'une rue, elle tombe sur un vendeur de légumes ambulant et se met à marchander pour obtenir un bon prix. « J'ai acheté deux kilos d'ail. C'est moins cher ici que dans les épiceries. Je les couperai et les garderai au congélateur pour les utiliser après », raconte Majida, contente d'avoir économisé quelques sous. Car le début du ramadan a été difficile pour cette Beyrouthine, qui vit avec son frère, employé dans la comptabilité et dont la paye est l'unique gagne-pain du foyer. « Nos repas de rupture du jeûne sont assez simples cette année, faute de moyens.
Nourrir à tout prix tout prix s04e21 ven 20 juil. Le premier soir du ramadan, j'ai cuisiné du riz et des petits pois sans viande. Le lendemain, nous avons mangé une soupe de lentilles et les restes du riz. J'ai ensuite trouvé quelques bouchées aux épinards dans mon congélateur.