Spécialisée dans les Relations Institutionnelles et Affaires publiques, Caroline Blanchard a rejoint le Cabinet Médiation & Arguments en 2005. Elle a pour mission d'élaborer et conduire des stratégies d'influence, d'assurer l'interface entre les entreprises et les pouvoirs publics, de rédiger des projets d'aménagements réglementaires ou législatifs, d'élaborer des notes de position, tout en analysant en amont les travaux parlementaires et gouvernementaux et en étudiant l'environnement institutionnel des différentes problématiques. Elle est actuellement en charge des questions relatives au numérique, au développement durable, à l'énergie, au logement, à l'agro-alimentaire, et à la santé.
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Fibre En Entreprise : Des Opérateurs Alternatifs Saisissent L'Autorité De La Concurrence Contre Orange - Zdnet
Elle a également ouvert une concertation auprès du Médiateur des entreprises, sur « les offres et la fiabilité des fournisseurs de services ». Dégroupage: le Conseil d'État rejette les arguments des opérateurs alternatifs - ZDNet. Les conséquences de cette situation sont malheureusement connues. Les entreprises françaises, surtout les PME, accusent un retard certain en matière de fibre optique. Selon une étude de Covage, seulement 23% des PME ont aujourd'hui un accès très haut débit, pourtant essentiel pour se développer.
Les Opérateurs Alternatifs Des Télécoms Créent Une Association &Ndash; Le Jeune Indépendant
Interrogé par nos soins, l'Autorité de la concurrence n'a pas retourné nos demandes de commentaires. Les opérateurs alternatifs des télécoms créent une association – Le Jeune Indépendant. Les griefs sont connus depuis des années. Si le gâteau des télécoms B2B est imposant: 10, 6 milliards d'euros (chiffre de 2017), il échappe en grande partie aux « petits » à cause, selon certains acteurs, des conditions et des tarifs « de gros » imposés par Orange à ses clients opérateurs qui souhaitent emprunter son réseau, étape quasi-obligatoire même pour ceux qui déploient leurs propres réseaux. « Nous estimons simplement qu'Orange empêche à la concurrence de s'exercer sur le marché Entreprise et multiplie les actions pour freiner la pénétration commerciale de ses concurrents », nous expliquait David Marciano de l'AOTA. Un quart des PME sont connectées en fibre Ces obstacles seraient de plusieurs ordres: les tarifs de gros, l'accès aux infrastructures souterraines d'Orange, aux informations de disponibilité régionales annoncées en primeur à ses propres équipes commerciales… Leur principale exigence est de forcer Orange à leur fournir une offre de gros « activée » leur permettant de s'aligner.
Dégroupage: Le Conseil D'État Rejette Les Arguments Des Opérateurs Alternatifs - Zdnet
L'opérateur rechigne ainsi à ouvrir à la concurrence ce réseau construit à coup de milliards d'euros. Faut-il scinder Orange? En janvier dernier, l'AOTA avait déjà alerté l'Autorité de la concurrence sur la situation. Elle avait alors demandé l'avis de l'institution sur la possibilité de scinder en deux Orange, explique l'Express. L'idée était de créer une branche comprenant l'infrastructure de l'opérateur et une autre comprenant ses activités de service. Les "Petits Poucets" de l'AOTA, qui représentent 500 emplois directs et plus de 100 millions de chiffre d'affaires, estiment en effet que dans la situation actuelle, il leur est impossible de proposer des offres commerciales identiques à celles du leader des télécoms français, concernant la fibre. Orange contrôle aujourd'hui environ 70% du marché pour les entreprises. ⋙ A lire aussi: Coupures internet, mauvais réseau… Voilà comment vous faire indemniser Pour tenter de mettre fin à ce monopole, l'Arcep de son côté a décidé de faire émerger un troisième acteur, Kosc, pour tenter de venir concurrencer le duo Orange-SFR.
Lancement De Aota (Association Des Opérateurs Télécoms Alternatifs)
Ces marchés existent tant chez les professionnels que chez les particuliers, et ne sont pas correctement couverts par les offres générales des grands opérateurs intégrés », détaille la missive. Cette situation fait planer une menace nuirait à la concurrence et aurait pour effet de renforce la position déjà dominante d'Orange. La Fédération FDN réclame donc un effort de l'opérateur historique et espère qu'il prenne la décision de lui-même de proposer une telle offre. Des opérateurs alternatifs pourraient saisir l'autorité de la concurrence
Plus tôt cette année, le sénateur Patrick Chaize avait déposé un amendement à la loi Elan visant à ouvrir sur tout le territoire « une offre activée raisonnable et non discriminatoire ». Mais le gouvernement l'avait fait supprimer dans un autre amendement. Pas question de favoriser des opérateurs qui n'auraient pas co-investi dans les infrastructures, justifiait le texte. Pour ce qui est du marché entreprise, dominé par Orange et dans une moindre mesure par SFR, le régulateur des télécoms a misé sur l'émergence d'un troisième acteur: Kosc.
Ce que l'opérateur historique refuse farouchement, mettant en avant les milliards d'euros consentis pour déployer son réseau. Ce n'est pas la première offensive des alternatifs. En 2018, l'AOTA avait saisi l'Autorité de la concurrence pour avoir son avis sur l'éventualité d'une séparation fonctionnelle d'Orange (d'un côté les infrastructures, de l'autre les offres commerciales). L'Autorité n'avait alors pas donné suite à cette saisine pour avis consultatif. Mais le contexte a un peu changé avec un régulateur de moins en moins Orange compatible. Après avoir tenté avec un succès très relatif une régulation a minima et encouragé l'émergence de Kosc comme troisième acteur national (avec Orange et SFR), l'Arcep, dans son dernier rapport sur l'Internet fixe qui doit fixer le cadre de la régulation pour la période 2020-2023, change de ton et souligne à nouveau que « le marché BtoB de la fibre optique n'est pas suffisamment concurrentiel ». Elle propose une régulation encore plus contraignante, en termes d'accès à son réseau, d'offres afin de permettre aux opérateurs alternatifs d'être bien plus concurrentiels.