Article L. 1226-9 du Code du travail), elle a néanmoins rejeté sa demande en considérant que la seule référence à un motif économique suffisait à caractériser l'impossibilité de maintenir le contrat. La Cour de cassation censure, sans surprise, l'arrêt d'appel sur ce point, la lettre de licenciement ne mentionnant pas expressément l'un des motifs exigés par l'article L. 1226-9 du Code du travail. En effet, l'employeur, tenu d'énoncer le ou les motifs de licenciement dans la lettre de licenciement, doit préciser, dans ce courrier au salarié dont le contrat est suspendu à la suite d'un arrêt de travail provoqué par un AT/MP, la faute grave ou l'impossibilité de maintenir le contrat pour un motif non lié à cet accident ou à cette maladie, sous peine de nullité (article L. 1226-13 dudit Code). En conséquence, la simple mention d'un motif économique ne suffit pas à caractériser une telle impossibilité. Pour rappel:
Cet arrêt sus-commenté s'inscrit dans la jurisprudence constante de la Cour de cassation selon laquelle l'existence d'une cause économique de licenciement ne caractérise pas à elle seule l'impossibilité de maintenir le contrat de travail pouvant justifier un licenciement pendant l'arrêt de travail AT/MP ( Cass.
Article L 1226 9 Du Code Du Travail France E Shop Eur
CA AIX-EN-PROVENCE, 20 janvier 2022, RG n° 18/20397 * Par cet arrêt, dont l'infographie synthétique est téléchargeable, la Cour d'appel d'AIX-EN-PROVENCE revient sur le bien-fondé d'un licenciement motivé par l'absence prolongée d'un salarié perturbant le bon fonctionnement de l'entreprise. En la matière, la Cour de cassation a rappelé récemment que l'article L. 1132-1 du code du travail, qui fait interdiction de licencier un salarié notamment en raison de son état de santé ou de son handicap, ne s'oppose pas au licenciement motivé, non par l'état de santé du salarié, mais par la situation objective de l'entreprise dont le fonctionnement est perturbé par l'absence prolongée ou les absences répétées du salarié. Ce salarié ne peut toutefois être licencié que si les perturbations entraînent la nécessité pour l'employeur de procéder à son remplacement définitif par l'engagement d'un autre salarié, lequel doit intervenir à une date proche du licenciement ou dans un délai raisonnable après celui-ci, délai que les juges du fond apprécient souverainement en tenant compte des spécificités de l'entreprise et de l'emploi concerné, ainsi que des démarches faites par l'employeur en vue d'un recrutement ( Cass.
Article L 1226 9 Du Code Du Travail France Inter
Par un arrêt en date du 16 octobre 2019, la Cour de cassation précise les règles d'indemnisation en cas de demande de réintégration d'un salarié victime d'un Accident du Travail ou Maladie Professionnelle (ATMP) licencié en violation des règles protectrices en la matière. Elle en profite pour dire que les sommes versées à ce titre le sont à l'occasion du travail et doivent par conséquent être soumises à cotisation sociale. 16. 10. 19, n°17-31624
Voilà un sujet sur lequel l'existence de différentes règles jurisprudentielles, pas toujours stabilisées, en rendent son appréhension parfois compliquée: celui relatif au cumul indemnisation/revenu de remplacement en cas de nullité d'un licenciement. L'arrêt ici commenté en est l'illustration. Rappel des faits
Dans l'affaire en question, un salarié est placé en arrêt de travail à la suite d'un accident du travail. Un peu plus d'un an après, pendant cet arrêt, il est licencié pour cause réelle et sérieuse. Il décide de saisir le conseil de prud'hommes afin d'obtenir la nullité du licenciement prononcé en violation des règles protectrices du salarié en arrêt de suite à un ATMP.
Article L 1226 9 Du Code Du Travail France Covid
L'étranger titulaire du titre de séjour ou du visa pour un séjour d'une durée supérieure à trois mois mentionné au 11° de l'article R. 5221-2 portant la mention étudiant est autorisé à exercer une activité salariée, à titre accessoire, dans la limite d'une durée annuelle de travail égale à 964 heures. Il en est de même pour l'étudiant ayant été admis au séjour dans un autre Etat membre de l'Union européenne et séjournant en France, après notification de sa mobilité aux autorités administratives compétentes, pour effectuer une partie de ses études dans les conditions prévues à l'article L. 313-7.
433-1 du même code. La durée des périodes de suspension est prise en compte pour la détermination de tous les avantages légaux ou conventionnels liés à l'ancienneté dans l'entreprise.