Jésus ajouta: Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende! »
Je n'ai pas de préférence religieuse mais, sur un plan spirituel élargi, je trouve que ce récit illustre ce que nous pouvons vivre surtout en cette période de démarrage de l'année astrologique. Le semeur lance ses graines partout et c'est parfait ainsi, la Nature de la Vie est contenue dans le fait que certaines graines ne donneront ni fruit ni fleur, et que c'est très bien comme ça. Il n'y a pas de gaspillage ni contrôle à exercer sur ce fait. Ceci dit, dans notre conscience, nous pouvons privilégier les pensées et les mots qui ensemencent le monde d'aujourd'hui afin que nos graines créatives génèrent le plus possible ce qui nous correspond et qui répond à nos aspirations. Le geste auguste du semeur. C'est là tout notre libre-arbitre! Ce dimanche matin, je me suis réveillée avec un ressenti particulier, l'envie d'extérioriser mes inspirations et de semer quelque chose de créatif. Où pourrais-je le faire, mieux qu'ici, sur mon site, où vous viendrez peut-être aussi, vous qui partagez mon enthousiasme et qui appréciez la collaboration créative?
Le Geste Auguste Du Semeur Du
266 mots
2 pages
Saison des semailles. Le soir
C'est le moment crépusculaire. J'admire, assis sous un portail, Ce reste de jour dont s'éclaireLa dernière heure du travail. Dans les terres, de nuit baignées, Je contemple, ému, les haillonsD'un vieillard qui jette à poignéesLa moisson future aux sillons. Sa haute silhouette noireDomine les profonds sent à quel point il doit croireA la fuite utile des jours. Le geste auguste du semeur 2. Il marche dans la plaine immense, Va, vient, lance la graine au loin, Rouvre sa main, et recommence, Et je médite, obscur témoin,
Pendant que, déployant ses voiles, L'ombre, où se mêle une rumeur, Semble élargir jusqu'aux étoilesLe geste auguste du semeur. Il s'agit d'un poème mêle plusieurs éléments: la nuit qui tombe, le vieillard qui, malgré son âge, est toujours au travail, le témoin qui contemple et mé est évident que le personnage principal n'est qu'une occasion, il prend très vite l'apparence d'une allégorie: ce thème du vieillard qui pense aux générations futures a déjà été évoqué par La Fontaine dans "Le vieillard et les trois jeunes hommes".
L'idée selon laquelle on devrait systématiquement développer des transports collectifs est absurde: les salariés, par exemple, n'habitent pas tous au même endroit, ne commencent pas à la même heure, ne finissent pas à la même heure. Un véhicule individuel sera, dans bien des cas, beaucoup plus rentable, beaucoup plus économique, qu'un bus vide ou qu'un train vide. L'idée selon laquelle on peut remplacer l'automobile individuelle par des moyens de déplacements «doux» est tout simplement grotesque. Le vélo n'est adapté qu'aux jeunes, sur de courtes distances, sans charges à transporter, et seulement si les conditions atmosphériques s'y prêtent. Un salarié habitant à 50 km de Paris ne peut venir travailler à vélo. Le geste auguste du semeur du. Qu'une ville pénalise l'automobile, comme c'est le cas à Paris actuellement, et les entreprises vont partir. C'est ce qu'ont fait, très récemment, deux très grosses entreprises: Veolia, qui était avenue Kleber et qui est maintenant à Aubervilliers; Peugeot a quitté l'avenue de la Grande Armée pour Rueil ès bien, me direz-vous, autant de pollution en moins.