L'organisateur ou le détaillant ne saurait invoquer des circonstances exceptionnelles et inévitables pour limiter la responsabilité au titre du présent article si le prestataire de transport concerné ne peut se prévaloir de telles circonstances en vertu de la législation applicable de l'Union européenne.
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L 211 16 Du Code Du Tourisme Francais
Le contrat de forfait touristique doit déterminer les modalités précises du calcul de la révision du prix de vente en cas de variation du taux de change. En outre, l'agence de voyages est responsable de plein droit à l'égard de l'acheteur de la bonne exécution des obligations résultant du contrat, que ce contrat ait été conclu à distance ou non et que ces obligations soient à exécuter par elle-même ou par d'autres prestataires de services. Le code du tourisme est d'un précieux secours pour les voyageurs, comme l'illustre un arrêt rendu par la première chambre civile le 27 juin 2018. En l'espèce, un couple avait réservé un circuit touristique en Argentine auprès d'une agence de voyages, par l'intermédiaire de son site internet, pour le prix de 7 662 € à la date de la réservation. Le 21 novembre suivant, celle-ci les avait informés d'une augmentation du prix de 194 € par personne, due à une modification du cours du dollar américain entraînant une hausse du tarif de ce circuit. L 211 16 du code du tourisme de. Contestant cette hausse et faisant état de divers désagréments survenus au cours du voyage en raison de l'annulation d'une excursion et du retard du vol de retour, les voyageurs ont assigné l'agence de voyages en paiement des sommes de 388 € au titre de la hausse tarifaire, 1 300 € au titre du préjudice d'agrément et 374, 38 € au titre de leur préjudice financier résultant du retard d'un vol, l'agence ayant appelé en garantie l'organisateur du voyage.
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Mais les magistrats veillent à ne pas qualifier ainsi n'importe quel événement. Par exemple, dans l'affaire des otages de Jolo, une prise d'otages en Malaisie pouvait ne pas être qualifiée d'imprévisible compte tenu des circonstances locales où des attaques terroristes avaient lieu de manière régulière (Paris, 23 janv. 2009, n° 06/14472, Dalloz actualité, 18 févr. 2009, note X. Delpech; JCP 2009. II. 10083, note C. L 211 16 du code du tourisme de la. Lachièze). Dans cet exemple, le fait du tiers est facilement identifiable et il n'a aucune espèce de rapport avec le fait de la victime. La nouvelle formulation de l'article L. 211-16 du code du tourisme pourrait peut-être expliquer cette interprétation assimilant les qualificatifs: « Toutefois, le professionnel peut s'exonérer de tout ou partie de sa responsabilité en apportant la preuve que le dommage est imputable soit au voyageur, soit à un tiers étranger à la fourniture des services de voyage compris dans le contrat et revêt un caractère imprévisible ou inévitable, soit à des circonstances exceptionnelles et inévitables » (nous soulignons).
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Le code du tourisme prévoit en effet, en son article L. 211-12, la possibilité d'une révision du prix, mais à condition que le contrat prévoie expressément une telle possibilité « tant à la hausse qu'à la baisse et en détermine les modalités précises de calcul ». Le texte ajoute que seules peuvent être prises en compte les variations du coût des transports, lié notamment au coût du carburant, des redevances et taxes afférentes aux prestations offertes, telles que les taxes d'atterrissage, d'embarquement ou de débarquement dans les ports et les aéroports ainsi que des taux de change appliqués au voyage ou au séjour considéré. En outre, au cours des trente jours qui précèdent la date de départ prévue, le prix fixé au contrat ne saurait faire l'objet d'une majoration, le tout sans préjudice de la possibilité pour le voyageur de révoquer le contrat en cas de hausse significative du prix (v. à ce sujet C. Lachièze, Droit du tourisme, LexisNexis, 2014, n os 312 s. ). L 211 16 du code du tourisme alternatif et. La cassation était donc justifiée.
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4-La jurisprudence s'est orientée dans deux directions pour donner un fondement juridique à l'opposabilité du contrat et justifier la responsabilité des parties envers les tiers. 5-Elle a d'abord marqué sa préférence pour un élargissement des règles de la responsabilité contractuelle par le jeu de la stipulation pour autrui seule exception au principe selon lequel les conventions ne profitent point aux tiers. Elle en a fait application dans le contrat de transport en faveur « des victimes par ricochet » c'est-à-dire des ayants droits de la personne accidentée [1]. Article L211-16 du Code monétaire et financier : consulter gratuitement tous les Articles du Code monétaire et financier. Bénéficiaires de cette stipulation implicite, ils pouvaient être indemnisés en se prévalant de l'inexécution de l'obligation de résultat contenue dans le contrat sans avoir à rapporter la preuve d'une faute du transporteur. 6-En parallèle à cette jurisprudence, la Cour de cassation a aussi admis que l'article 1382 puisse s'appliquer en faveur des tiers étrangers au contrat alors qu'il est inapplicable dans les rapports entre les parties [2].
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Toute personne physique ou morale qui se livre aux opérations mentionnées à l'article L. 211-1 est responsable de plein droit à l'égard de l'acheteur de la bonne exécution des obligations résultant du contrat, que ce contrat ait été conclu à distance ou non et que ces obligations soient à exécuter par elle-même ou par d'autres prestataires de services, sans préjudice de son droit de recours contre ceux-ci et dans la limite des dédommagements prévus par les conventions internationales. Toutefois, elle peut s'exonérer de tout ou partie de sa responsabilité en apportant la preuve que l'inexécution ou la mauvaise exécution du contrat est imputable soit à l'acheteur, soit au fait, imprévisible et insurmontable, d'un tiers étranger à la fourniture des prestations prévues au contrat, soit à un cas de force majeure.
), La faute du transporteur, Economica, 01/1998, 347 p.
Weber (L. ), L'OACI relance la réforme du cadre juridique de la responsabilité des transporteurs aériens Journal de L'OACI., 01/04/1996, Volume 51 - N°3, pp 21-23. Liste de toutes les définitions