Georges Braque, Le Viaduc à L'Estaque, 1908 | Georges braque, Cubist art, Cubism
Georges Braque Le Viaduc À L Estaque 1908 Il
Il serait inutile et fastidieux de citer la liste des publications et des catalogues d'expositions dans lesquelles toutes ces œuvres sont apparues. Pour donner un exemple sur un seul exemplaire donné par Nicole Worms de Romilly sur Maisons à l'Estaque, on compte pas moins de 34 publications où le tableau est reproduit, et 22 expositions au cours desquelles il a été présenté dans le monde de 1908 à 1981 [ 1]. Le tableau ayant été refusé au Salon d'automne de 1908, Daniel-Henry Kahnweiler, très choqué par cette réaction, propose à Georges Braque de lui ouvrir sa galerie pour faire admirer cette œuvre au public ainsi que l'ensemble des œuvres de Braque récentes. Kahnweiler vient d'ouvrir une petite galerie au n° 28 de la rue Vignon à Paris, il confie la préface du catalogue à Guillaume Apollinaire qui se lance dans une dithyrambe: « Voici Georges Braque. Il mène une vie admirable. Il s'efforce avec passion vers la beauté et il l'atteint, on dirait, sans effort (... ) Son esprit a provoqué volontairement le crépuscule de la réalité et voici que s'élabore plastiquement en lui-même et hors de lui-même, une renaissance universelle [ 3] ».
Georges Braque Le Viaduc À L Estaque 1908 Wine
Les maisons ressemblent de plus en plus à des cubes, on les distingue de moins en moins facilement dans l'espace. Ces dernières semblent placées de travers, se fondre avec la colline et les arbres. Georges Braque, Le Viaduc de l'Estaque, 1908, huile sur toile, Paris, Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne. Braque vient d'opérer une révolution, identique à celle de Picasso avec ses Demoiselles d'Avignon. Il vient de faire éclater les règles de la perspective. Depuis Léonard de Vinci, et son Homme de Vitruve, le monde est géométrique, à taille humaine. Avec Braque, la perspective, que tout le monde considérait comme naturelle, redevient une simple convention. Et le monde, pour reprendre le trait d'esprit de Matisse, n'est plus que "petits cubes" se promenant dans l'espace. Mais ne nous trompons pas sur la nature de ce geste: Braque ne réalise pas des petits cubes pour le plaisir! Il propose un nouvel agencement de l'espace qui fondera l'ensemble de sa peinture: l'art de l'essentiel.
Georges Braque Le Viaduc À L Estaque 1978 Modifiée
Certes moins démonstratif que le peintre andalou, Braque n'a néanmoins pas cessé d'innover tout au long de son œuvre. Si lui-même a été influencé par Cézanne, à son tour il va inspirer les générations suivantes, comme le peintre Nicolas de Staël. Il a droit à des funérailles nationales et à une oraison émouvante d'André Malraux, ministre d'Etat chargé des affaires culturelles. Disparu il y a 50 ans, Braque a fait l'objet, à l'automne 2013 au Grand Palais, d'une rétrospective de 250 œuvres, la première depuis 1973. Le viaduc a l'Estaque 1908 Ce tableau fait partie de toute une série sur la Provence, dont plus de 40 paysages que Braque considère soumis « aux influences de la lumière, de l'atmosphère, à l'effet de la pluie qui ravivait les couleurs ». Durant l'été 1908, Braque se rend une nouvelle fois à l'Estaque et conçoit Le Viaduc à l'Estaque en s'inspirant de Cézanne: il arrête la perspective, simplifie les formes. Les masses compactes et géométriques, dont le viaduc et les maisons, ainsi que les couleurs construisent la toile.
Georges Braque Le Viaduc À L Estaque 1988 عربية ١٩٨٨
Le fauvisme est avant tout une pensée chromatique du paysage. Travaillant en atelier, Braque décide de se rendre sur place. Soutenu par son grand ami Derain, il souhaite s'inspirer du soleil et de la mer pour fonder son propre code de couleur, et ainsi modeler autrement l'espace. Ses premières œuvres restent dans la grande tradition fauviste. Son Port de l'Estaque est largement nourri par le pointillisme et par le style de Cézanne, de même pour son Paysage de l'Estaque. Braque est à la poursuite de couleurs très vives, très lumineuses. Ses séries de tableaux, tantôt tournés vers la côte, tantôt vers l'arrière-pays, ses sentes, son pont, ses vallées, permettent au peintre de se concentrer sur une série d'éléments qui forgeront sa signature. À lire aussi: Matisse et la lumière
Braque entremêle les références, renonce au point de fuite, multiplie les signes, afin de créer un effet compact et diffus. On peut résumer ses tableaux ainsi: une accumulation de petites casemates, sous le pont, deux arbres et un chemin.
Braque détruit pour mieux réagencer. Puiser dans le réel
Braque réduit, condense, ménage, ce qui chez l'homme peut se fondre avec la nature. Par ce geste, il désire révéler l'essence du monde. L'homme disparaît du tableau, le règne de la forme commence, et avec elle le sentiment de devoir puiser derrière le réel un plus haut sens. À lire aussi: Matisse à Ajaccio
L'Estaque est le lieu où commence la peinture pour Braque, c'est aussi le lieu à partir duquel elle opère une de ses plus grandes révolutions. Braque n'a pas seulement changé notre manière de percevoir un tableau, il a insufflé chez les artistes et les poètes de son temps une nouvelle manière de percevoir le monde. Ainsi, la poésie de Pierre Reverdy, art de l'essentiel fondé sur la recherche de l'impersonnel, du collage, du blanc typographique et de quelques détails spatiaux doit beaucoup à Braque et à son désir de bouleverser les conventions.
André Dussollier a également reçu deux Césars du meilleur second rôle pour Un coeur en hiver de Sautet en 1992 et La Chambre des officiers de François Dupeyron en 2001. Parmi les longs métrages où le comédien s'illustre avec des nominations à la clé, citons Tanguy d'Etienne Chatillez (2001), 36 Quai des orfèvres d'Olivier Maréchal (2004), Ne le dis à personne de Guillaume Canet (2006). Belle fille à poil long. Mais l'une de ses plus puissantes prestations est sans conteste le personnage de Staline qu'il endosse dans Une exécution ordinaire de Marc Dugain (2010). Un rôle qu'il a adoré joué en raison de l'excessivité du dictateur. Chez cet interprète caméléon campant tantôt des protagonistes distanciés, ironiques ou légers, tantôt des inquiétants, borderlines ou machiavéliques, la voix occupe une place de choix. La sienne, douce et légèrement métallique fut celle du narrateur du fabuleux destin d'Amélie Poulain, du documentaire ils ont filmé la guerre en couleur ou encore celle de l'aviateur dans le film d'animation Le Petit Prince de Mark Osborn.
Belle Fille A Poil De Carotte
En chemin, on rencontrera pas mal de monstres – le livre peut être lu comme un assaut contre les violences faites aux femmes -, on assistera à plusieurs parties d'échec (le thème du jeu d'échec est d'ailleurs un peu sous-exploité), on croisera évidemment un Minotaure et, logiquement aussi, une Ariane. Belle fille a poil de carotte. Plusieurs beaux portraits de femmes constituent le livre – la journaliste, la psychiatre, la kidnappée, la romancière – comme pour nous rappeler la complexité de la femme, largement insaisissable pour le mâle agissant comme un prédateur et dont la cervelle n'est clairement pas placée où elle devrait. L'écriture de Thilliez, bien que sans grande aspérité, évite les écueils habituels du polar français, la grandiloquence et les effets de style ampoulés. Tout semble mis au service de l'efficacité de la construction et du récit et c'est très bien comme ça. S'il fallait faire deux reproches à cette très belle réussite, on pourrait regretter quelques excès dans l'horreur, parfaitement inutiles à notre avis, et, parce que c'est un sujet qui nous intéresse, une assimilation excessive du body art et de la performance typique de certaines formes d'Art Moderne à des perversions.
Un long-métrage qui a également touché la soeur de sa réalisatrice, Carla Bruni, présente sur le red carpet, et pas vraiment prompt à respecter le protocole. "Sa maman m'a dit qu'elle nous adorait" Pierre Lescure a pu s'entretenir quelques instants avec l'ancienne Première dame et sa mère Marisa Borini, le temps d'accueillir avec gratitude un joli compliment. Belle fille a poil dur. Un message répété à Anne-Elisabeth Lemoine lors du direct en plateau. "Sa maman m'a dit qu'elle nous adorait et qu'elle nous regardait tous les soirs", a-t-il rapporté à une assistance conquise par cette tendre déclaration. "Alors là: on est ému", a répliqué la présentatrice, porte-parole de ses ouailles. On savait Carla Bruni fan de Plus belle la vie, Nicolas Sarkozy accro à l' Equipe du soir, les batailles de télécommande doivent être ardues sous les coups de 20h20 lors des réunions de famille.